Pour avoir été écartés de la post-graduation cette année, pas moins de 17 étudiants en informatique ont entamé, hier, une grève illimitée de protestation devant les portes de leur département, à l’Université Badji Mokhtar. Ils revendiquent leur réintégration au master 1. Compte tenu de ces faits, le département d’informatique est depuis hier matin le théâtre d’une grève ouverte des étudiants plaignants et beaucoup d’autres solidaires, se sentant lésés par leur administration, laquelle a « mis en péril leur études», selon eux. Ces derniers ont indiqué qu’ils n’étaient pas retenus au master « 1 » suivant l’affichage du classement relatif à la liste nominative finale des admis, alors qu’une précédente liste avait été affichée il y a quelques semaines comportant tous les noms des étudiants retenus au nombre de 109 y compris les plaignants. Mais ce qui a mis les étudiants en question en colère, c’est que l’affichage de ce classement final, censé être effectué en fin d’année de licence, a été fait juste après la fin du délai accordé aux étudiants non admis pour un éventuel dépôt de dossier de post-graduation dans d’autres départements. En raison de cela, les 17 étudiants non retenus n’ont pu se faire inscrire dans d’autres masters. Ils ont déposé plusieurs recours à leur administration et à tous les niveaux hiérarchiques de l’Université. Mais des recours qui ne rencontrent que des refus.. « En effet, nous avons rencontré bon nombre de problèmes sans que les responsables de l’administration ne daignent nous écouter. Nous étions admis dans un premier temps au master 1 avant qu’une malencontreuse manipulation ne soit faite et nous nous sommes ainsi retrouvés tout bonnement non retenus », se sont-ils indignés. Pour sa part, l’administration du département d’informatique a lié ce problème à la méconnaissance des étudiants de la langue française, puisque la première liste affichée en français concernait les moyennes annuelles générales, et qui a été considérée par les étudiants comme la liste nominative des admis. Les étudiants sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur action.
L'EST - 02/10/2013 - Toufik Ouazaa
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