Au 1er jour du mois de Ramadhan, la traditionnelle flambée des prix n’a pas dérogé à la règle elle est même enclenchée depuis plus d’une semaine, à Berrahal, une ville commerçante par excellence où l’informel impose depuis des années son diktat. A l’instar des autres mois de jeûne, c’est la tricherie et la spéculation sous toutes ses formes qui caractérisent notamment le commerce des fruits et des légumes ou cette fois la flambée des prix n’a jamais été aussi forte. En l’absence d’un marché des fruits et légumes, c’est l’informel qui impose les prix et lesquels sont passés pratiquement du simple au double. Ainsi, tous les commerces de la ville ont renoué avec la flambée des prix. Seuls, estiment des consommateurs, les prix de la viande rouge restent stables. En revanche, les viandes blanches et les fruits et légumes ont été revus à la hausse. A titre illustratif, le prix de la pomme de terre, un produit pourtant disponible à satiété, a connu une montée en flèche pour atteindre les 50 DA/kg, alors qu’elle affichait quelques jours auparavant, 35 et 40 DA. Même prix pour les oignons, lesquels sont passés de 20 à 50 DA. Il en est de même pour la tomate, dont le prix est passé du simple au double, et qui n’est pas cédée en dehors de la fourchette 50 à 60 DA. Les consommateurs pointent un doigt en direction des spéculateurs, lesquels ont outrageusement pesé sur cette situation qui met à mal, encore une fois, les petites bourses. Au même titre que les vendeurs au niveau des marchés de l’informel des fruits et légumes, les commerçants veulent profiter pour la circonstance. Certains produits à large consommation, tels les pâtes et la semoule n’ont pas été épargnés par l’augmentation illicite des prix. Pour le moment, en ce qui concerne les fruits, il n’y a aucun contrôle de la part des services concernés…
lestrepublicain - 30 Juin 2014 - B. Salah-Eddine
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