Un plan de contrôle et de lutte contre les déchets hospitaliers et l’irrigation des terres agricoles à l’aide des eaux des oueds, va être mis en œuvre dans le but de s’assurer de l’élimination des risques pouvant nuire à l’environnement et à la santé publique. C’est ce qu’a révélé hier le directeur de wilaya de l’environnement, Omar Alleg, précisant, à ce propos, que des sorties de nuit sont prévues pour s’enquérir de l’état de fonctionnement des incinérateurs chargés de détruire les déchets hospitaliers ou autres objets par une combustion aussi complète que possible. Première du genre, cette initiative ciblera principalement les hôpitaux Ibn Rochd, Ibn Sina et Dorban, considérés comme étant producteurs potentiels de déchets en raison de leur importance dans le dispositif de la santé publique. Elle permettra également aux enquêteurs de faire un état des lieux des incinérateurs si ces appareils dégagent un excès de fumée susceptible de porter atteinte à l’environnement en général. Le même responsable a annoncé dans ce sillage l’acquisition en perspective de cinq nouveaux incinérateurs afin de mieux maitriser la gestion des déchets hospitaliers et des activités de soins à risques infectieux. Ce plan prévoit également des sorties dans les communes rurales pour vérifier de visu si l’eau des oueds utilisée dans l’irrigation des terres agricoles, ne présente aucun danger sur la santé publique. Il faut signaler que des cas d’irrigation des terres agricoles à l’aide d’eau polluée avaient été signalés dans un passé récent et concernent surtout les terres agricoles limitrophes de l’Oued Seybouse où se jettent des huiles usagées ou autres liquides dangereux en provenance des usines, en dépit des mesures prises par les entreprises qu’on continue de considérer comme de grands pollueurs. L’action de la direction de wilaya de l’environnement devrait également s’intéresser aux stations de service implantées dans les zones rurales car quelques unes d’entre celles –ci déversent des huiles et des eaux usagées sur des terres agricoles. C’est le cas de celle implantée à l’entrée de la localité de Koudiat Merah et de Ain Sayed (Ain Berda) sur la route nationale (RN) 21.
lestrepublicain - 06 juillet 2014 - Hocine Akli.
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