L’Usine ArcelorMittal Algérie, l’ancien complexe sidérurgique d’El-Hadjar renoue avec l’instabilité sociale au moment où des efforts se poursuivent pour tenter de réanimer le haut fourneau numéro deux à l’arrêt depuis juillet dernier et à l’origine de la paralysie totale des installations de production en amont et en aval.
Les deux actionnaires d’ArcelorMittal Algérie (AMA) ont d’ailleurs rendu public jeudi dernier un communiqué conjoint dans lequel ils dénoncent avec fermeté, les travailleurs qui ont empêche le laminoir rond à bêton (LRB) de reprendre ses activités après une période de rupture des stocks et bloqué au port de Annaba le déchargement de produits semi finis, brames et billettes, destinées au fonctionnement des autres laminoirs. Ils qualifient le comportement de ces travailleurs «d’incompréhensible et d’inadmissible». Ces actions de protestation sont complètement opposées aux principes contenus dans le Pacte de Stabilité Sociale pour l’Investissement signé en septembre 2013 entre les Actionnaires, la Direction Générale d’ArcelorMittal Algérie et le partenaire social, mentionne le communiqué paraphé par le Directeur Général du Groupe Sider et PCA / ArcelorMittal Algérie, A Benabbas, et le Directeur Général / ArcelorMittal Algérie MV Kulkarni.
Les travailleurs protestataires, qui opèrent dans la sous traitante, ont bloqué les opérations d’enlèvements au port d’Annaba, des produits semi finis importés pour faire fonctionner le LRB, réclamant leur intégration dans l’effectif d’ArcelorMittal Algérie. Les produits semis finis (billettes et brames) ont été importés pour minimiser les pertes, préserver les emplois existants, respecter nos engagements vis-à-vis de nos clients et assurer un minimum de ressources nécessaires au financement de l’activité au sein de l’usine qui traverse une situation critique depuis l’arrêt prolongé du haut fourneau numéro deux à l’origine de la paralysie totale des installations en amont et en aval, argumente le communiqué, qui estime que bloquer le déchargement des semi-produits importés et arrêter le LRB signifie la mort de l’usine sidérurgique.
Face à la protestation de travailleurs qualifiée «d’illégale», les deux partenaires, le groupe Sider et ArcelorMittal Algérie, désapprouvent et condamnent avec fermeté ces actions qui se déclarent en marge du processus de concertation et de règlement des différends et annoncent que des mesures ont été prises pour faire appliquer la loi dans toute sa rigueur.
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