L’article sur les embarras et les dangers constitués par l’exposition de meubles en vente sur le boulevard Bouzered Hocine, avait semblé porter ses fruits puisque depuis lors, on peut constater plus d’espace pour les piétons. Il est clair que ces commerçants avaient été mis en demeure de libérer l’espace qu’ils avaient accaparé au détriment des passants, les obligeant à emprunter la chaussée parmi la circulation automobile intense. Pourtant, parmi tous ces commerces, il en reste des récalcitrants surtout un qui vous laisse à peine l’espace pour marcher en file indienne et parfois même de biais.
Pourquoi ? Parce qu’il connaît quelqu’un de bien placé qui lui permet de faire ce qu’il veut ? Sûrement, car il serait étonnant qu’il brave la loi sans cela, mais ce n’est pas le plus grave, loin de là. Le plus grave, c’est l’exemple qu’il donne et qui finira par entraîner les autres commerçants à faire de même et on reviendra à la situation qui prévalait ; un trottoir occupé entièrement par des meubles et des passants obligés à marcher sur la chaussée, parmi les véhicules.
La loi est la même pour tous et celui ou ceux qui donnent son audace à ce « commerçant», participent à la déliquescence générale qui entache cette ville, ce pays. Et puisque on en là, pourquoi ne pas enlever tous simplement les trottoirs et on n’en parle plus. D’ailleurs, dans d’autres rues, on stationne sur ces trottoirs, les véhicules ne se suffisent plus de la chaussée ; ailleurs, on y fait de la cuisine ou on les utile comme espace de lavage, selon le commerce.
Et cela vient toujours de quelqu’un qui connait quelqu’un lui évitant de répondre devant la loi de cette transgression ; voilà comment on ne parviendra jamais à un véritable Etat de droit. Et ceux qui sont censés dénoncer ces situations, ces « notables » ou « politiques » de carnaval, prendront soin de détourner votre attention sur l’APC, bouc émissaire par excellence et à l’ombre de laquelle, toutes les transgressions sont permises et plus grave, encouragées.
lestrepublicain.com - 20 octobre 2014 - Ammar Nadir
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