Les habitants de la localité de Kherraza, commune de Oued El Aneb (Annaba) ont bloqué, tôt dans la matinée d’hier, la route RN44 suite au décès, la veille, d’un écolier de 8 ans, avons-nous constaté sur place.
Ce dernier a été fauché par un camion alors qu’il traversait la route pour rentrer chez lui le soir dont le domicile est situé à 1km de l’école. Alertés, les services de sécurité et les autorités civiles se sont déplacés sur le lieu. «Nos enfants sont exposés quotidiennement au risques de la route car l’école est situé à plus d’un kilomètre de notre cité.
En l’absence de transport scolaire, nous avons perdu l’un des nôtres. Qui est le responsable, le chauffard, la commune ou la direction de l’éducation ?», s’est interrogé l’un des habitants devant les responsables locaux. Pour attiser la colère grandissante des habitants, le maire de Oued El Aneb a ordonné la mise en place des ralentisseurs.
Mais c’était sans compter sur le courroux des habitants qui, non satisfaits, ont exigé le transport scolaire pour leurs enfants et la construction d’une école près de leur localité à l’effet d’éviter d’autres drames similaires. Des revendications qui ont été satisfaites sur place où ordre a été donné pour inscrire un projet d’école primaire dont une parcelle de terrain a été dégagée pour abriter le chantier. Dans une ambiance de tristesse générale, les protestataire ont libéré la voie publique laissant derrière eux les ouvriers de l’APC de Oued El Aneb installer les ralentisseurs sur la voie express de RN44.
Les Commentaires
Premièrement, on peut dire que la commune n’a pas répondu à sa mission de protection de la nationale qui traverse la commune. Elle n’a pas pris les mesures qui s’imposent pour réguler la circulation. Elle porte une grande part de responsabilité dans ce drame car elle a manque à ses obligations. Deuxièmement, le chauffeur de ce véhicule n’a pas respecté le code de la route. En déboulant de la sorte sur une route nationale comme celle de oued el anab, il faut vraiment être fou pour le faire. Et troisièmement, la famille aussi porte une part de responsabilité en laissant les enfants faire des kilomètres dans l’obscurité sur une route très fréquentée par des véhicules de roulant à toute vitesse.
On peut dire que l’éducation aussi à sa part dans ce drame. La commune et l’éducation nationale auraient du mettre en place des moyens de transport pour ces écoliers qui se déplacent souvent plusieurs kilomètres pour se rendre à leur écoles respectives. C’est au final, quand le drame arrive qu’on essaye de corriger les fautes. Dans ce type de situation, la meilleure arme reste la prévention pour éviter que des accidents mortels se reproduisent sur toutes les routes du pays. Mettre en place le transport scolaire n’est certainement pas un luxe pour nos bouts de choux. Ce n’est certainement pas maintenant qu’il faudrait recherche un coupable. Il faut agir maintenant pour sauver des vies humaines plutôt.
Nos préoccupations, nos intérêts sont ailleurs. Ils sont sur les choses source de profit, d'avantage d'où l'on tire, ce qui nous obcèdent le plus, c'est-à-dire le bénéfice de nos intérêts. Donc la vie d'un gamin ne pèse pas loud devant notre indifférence, devant l'égoïsme qui nous caractèrise puisque on s'attachent le plus souvent à contempler notre propre nombrile au mépris de l'intérêt des autres. Surtout celui les plus petits qui sont pourtant l'avenir de notre pays. Donc encore une fois, éprouver du soucis, de l'inquiétude pour nos gamins, c'est apparemment le cadet de nos problèmes.