Annaba: COMPLEXE SIDÉRURGIQUE D’EL-HADJAR - Le délai de réhabilitation du haut-fourneau n°2 sera-t-il respecté
Publié le 05/02/2016
L’exécution en cours du plan de modernisation du complexe sidérurgique d’El-Hadjar risque d’être freinée à cause des problèmes financiers qui pourraient surgir, d’un moment à l’autre, dans un contexte de chute persistante du prix du pétrole et des contraintes techniques inhérentes à la maitrise de la technologie. Pour le moment, rien ne filtre sur le taux d’avancement des travaux de réhabilitation du haut-fourneau n°2 à l’arrêt. Le premier a été totalement abandonné depuis plus d’une trentaine d’années – avec toutes les conséquences négatives sur la marche des installations industrielles en amont et en aval. Les deux aciéries à oxygène ne fonctionnent plus depuis l’arrêt du haut- fourneau n°2. Les laminoirs qu’elles alimentaient en brames et billettes, sont contraints de se tourner vers l’importation de ces produits. Approchés, certains sidérurgistes, qui suivent de près l’application du plan de modernisation du complexe sidérurgique d’El-Hadjar, sont unanimes à dire que le haut-fourneau n°2 en cours de réhabilitation ne sera pas opérationnel en mars prochain comme prévu. Une enveloppe de 400 millions de dollars a été dégagée pour relooker le haut-fourneau n°2 et les installations destinées à la préparation des matières premières et aggloméré (PMA) avec l’objectif de parvenir à réaliser 1,2 millions de tonnes d’acier. Le plan de modernisation du complexe sidérurgiste d’El-Hadjar prévoit, par ailleurs, 300 millions de dollars pour la construction d’une nouvelle aciérie d’une capacité de 1 million de tonnes. La non-rentabilité aujourd’hui, du complexe sidérurgique d’El-Hadjar va pénaliser le pays qui importe déjà pour 10 milliards de dollars de produits sidérurgiques par an représentant 80 pour cent de ses besoins en acier.
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