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Pour oublier DELTA Festival de Cannes 2021 : la Croisette peut enfin faire son cinéma

Publié le 10/07/2021
Festival de Cannes 2021 : la Croisette peut enfin faire son cinéma
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Les Commentaires

Drôle de saison pour un festival de Cannes

Car l'été s'est installé pour de bon sur la Côte d'Azur même si les températures sont encore somme toute clémentes. Drôle de saison pour un festival de cinéma qui généralement offre un rayon de soleil et de rêverie dans l'année (scolaire) encore en cours. Cette fois le festival coïncide avec les vacances, et donc l'insouciance est déjà de mise. Les estivants promènent leurs draps de plage et leurs planches aux abords du Palais des festivals comme sur la Croisette.



L'affiche du Festival de Cannes parmi les palmiers de la Croisette. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)
L'affiche du Festival de Cannes parmi les palmiers de la Croisette. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)


En maillot, en paréo ou même torse nu, ils partagent la promenade avec les festivaliers – comme les journalistes ou les professionnels du marché du film reconnaissables à leur badge autour du cou - sous l'œil amusé d'un responsable de restaurant de plage qui, du haut de ses "vingt ans de festival" n'avait jamais vu un tel mélange de populations. Plages bondées et animations de rue n'empêchent pourtant pas la fébrilité d'un festival qui prend possession de la ville.

Le cinéma avant toute chose

Devant le Palais, les photographes ont planté leurs traditionnels escabeaux avant même que le tapis rouge n'ait été installé sur les marches. Plus loin, l'affiche du festival arborant le regard malicieux de Spike Lee - sous les traits du personnage qu'il avait joué dans Nola Darling n'en fait qu'à sa tête - est partout entre les palmiers de la Croisette.



Photo de Spike Lee dans l'exposition de l'Hôtel Carlton à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)
Photo de Spike Lee dans l'exposition de l'Hôtel Carlton à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)


Le visage du président du jury du festival surprend également le passant en plein cadre d'une publicité pour des stylos de luxe (étonnant) et plus loin encore sur l'avenue, sur un mur de photographies exposées par l'Hôtel Carlton sur l'histoire du Festival. Ici Spike Lee, là Sean Penn, Cate Blanchett, Pedro Almodovar ou encore Quentin Tarantino.



Photo de Sean Penn dans l'exposition de l'Hôtel Carlton à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)
Photo de Sean Penn dans l'exposition de l'Hôtel Carlton à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)



Même trottoir, le palais de la Malmaison qui accueille la Quinzaine des Réalisateurs s'offre sous des atours d'une grande beauté. L'affiche de la sélection parallèle cannoise est signée par le photographe et vidéaste Daniel Mercadante : une flamboyance de couleurs obtenue grâce à un savant procédé d'exposition et juxtaposition. La Quinzaine fait son ouverture mercredi 7 avec le très attendu Ouistreham d'Emmanuel Carrère.



La Malmaison, siège de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)
La Malmaison, siège de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)


Au Martinez, le personnel fait son festival

Autre lieu emblématique, l'Hôtel Martinez est en première ligne du festival. Mais dans une salle reculée du rez-de-chaussée, on nous invite, lundi 5 juillet, à une réunion d'un type particulier. Le directeur Yann Gillet accueille en grande pompe son renfort de personnels pour la quinzaine. Eux aussi font leur Festival de Cannes : une petite vingtaine d'employés du groupe Hyatt - auquel appartient le palace cannois -, d'une moyenne d'âge de 24 ans, venus de Paris ou de l'étranger (l'une vient de Dubaï) pour être de la partie.



Le groupe de renfort à l'Hôtel Martinez, à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)
Le groupe de renfort à l'Hôtel Martinez, à Cannes, le 5 juillet 2021. (LCA / FRANCEINFO CULTURE)


Ghita, qui travaille habituellement dans un hôtel parisien dans la restauration (service et accueil des clients et VIP), en est à son troisième séjour à Cannes et a hâte de revivre l'euphorie du festival. "C'est au-dessus de tout ce que je pensais. C'est comme assister à une sorte de téléréalité avec des stars de partout", se souvient-elle. "Un jour on est sur un événement L'Oréal, le lendemain sur une soirée Chopard, ici c'est le contraire d'une routine", poursuit-elle. Garaba est, lui, dans l'attente de la découverte. "J'aurais aimé être acteur. Peut-être que je vais en rencontrer, des acteurs", lance-t-il à voix basse. Aujourd'hui employé en CDI, Garaba est issu, comme certains autres des jeunes venus à Cannes, de la promotion "RiseHY" du groupe hôtelier, un programme monté avec l'association "Les Déterminés" à l'adresse de jeunes décrocheurs. Une fierté aujourd'hui pour le palace cannois qui estime ainsi faire écho aux valeurs de mixité portées par le président du jury Spike Lee.

Tahar Rahim se prête au jeu des photographes

Retour sur le perron de l'hôtel où une foule de photographes guette les membres du jury du festival attendus pour le traditionnel dîner du jury à "La Palme d'or", restaurant étoilé de l'hôtel. Arrivé le premier, Spike Lee affiche sa coolitude dans les couloirs du palace. Apparaissent ensuite Song Kang-Ho (Parasite), sourire aux lèvres, et Tahar Rahim, très acclamé, qui prend le temps de poser et signer des autographes. D'une grande élégance, la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop traverse lentement l'entrée, à l'inverse de Mylène Farmer, furtive.

L'électricité a conquis la Croisette. Sur la promenade, les badauds observent les paparazzis regroupés en face du restaurant pour tenter de dérober quelques images des stars sur la terrasse. "C'est qui ?", demande-t-on en l'air. Des stars, Cannes en attend et la 74e édition du Festival en promet. A commencer par la "reine" Catherine Deneuve, mais aussi Charlotte Gainsbourg, Sean Penn, Matt Damon. Et surtout Jodie Foster, vedette du jour, invitée d'honneur de la cérémonie d'ouverture qui recevra la Palme d'or d'honneur.
Tahar Rahim se prête au jeu des photographes

Retour sur le perron de l'hôtel où une foule de photographes guette les membres du jury du festival attendus pour le traditionnel dîner du jury à "La Palme d'or", restaurant étoilé de l'hôtel. Arrivé le premier, Spike Lee affiche sa coolitude dans les couloirs du palace. Apparaissent ensuite Song Kang-Ho (Parasite), sourire aux lèvres, et Tahar Rahim, très acclamé, qui prend le temps de poser et signer des autographes. D'une grande élégance, la réalisatrice franco-sénégalaise Mati Diop traverse lentement l'entrée, à l'inverse de Mylène Farmer, furtive.

L'électricité a conquis la Croisette. Sur la promenade, les badauds observent les paparazzis regroupés en face du restaurant pour tenter de dérober quelques images des stars sur la terrasse. "C'est qui ?", demande-t-on en l'air. Des stars, Cannes en attend et la 74e édition du Festival en promet. A commencer par la "reine" Catherine Deneuve, mais aussi Charlotte Gainsbourg, Sean Penn, Matt Damon. Et surtout Jodie Foster, vedette du jour, invitée d'honneur de la cérémonie d'ouverture qui recevra la Palme d'or d'honneur.
Jeunesse et formation

Tahar Rahim est issu d'une famille modeste algérienne, originaire d'Oran1,2,3 (son père y était professeur d'arabe, avant de devenir ouvrier en France4,5), composée de dix enfants5. Il grandit dans le quartier des Résidences à Belfort et passe son temps dans les salles de cinéma qu'il fréquente dès son adolescence. À ce propos, dans Libération Next, il déclare qu'il était « dans une semi-hypnose »6. Il fait ses études au lycée Condorcet de Belfort, puis, après avoir « [perdu] deux ans en fac de sport puis de maths-informatique », il fait des études cinématographiques à l'Université Paul-Valéry de Montpellier7,5
2009 : Prix du cinéma européen du meilleur acteur pour Un prophète21.
2010 : Globe de cristal du meilleur acteur pour Un prophète
2010 : Étoile d'or de la presse du cinéma français de la révélation masculine pour Un prophète
2010 : Lumière du meilleur acteur pour Un prophète
2010 : César du meilleur espoir masculin pour Un prophète
2010 : César du meilleur acteur pour Un prophète
2010 : Prix Patrick-Dewaere
2015 : Chistera de la meilleure interprétation masculine lors du Festival international des jeunes réalisateurs de Saint-Jean-de-Luz pour Les Anarchistes

Nominations
Golden Globes 2021 : Meilleur acteur dans un film dramatique pour son rôle dans Désigné coupable
Bafta 2021 : Meilleur acteur pour son rôle dans Désigné coupable22

Décorations
Officier de l'ordre des Arts et des Lettres en 2017
Vie privée

Depuis 2010, Tahar Rahim est marié avec l'actrice Leïla Bekhti, qu'il a rencontrée sur le tournage du film Un prophète18. Le 25 juillet 2017, Leïla Bekhti donne naissance à leur premier enfant, un garçon prénommé Souleiman19. En février 2021, elle accouche de leur deuxième enfant, une fille20.
il a réussi avec brio "meilleur acteur algérien" voir son dernier film
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