Accueil scandaleux des athlètes paralympiqueDes limogeages et après ! s

De retour au pays, après l’avoir représenté dignement et à la hauteur du statut de champions, qu’ils méritent amplement, les athlètes algériens, ayant participé aux Jeux paralympiques de Tokyo, ne s’attendaient nullement à être humiliés. Ils étaient loin de douter qu’à leur arrivée, ils allaient subir un traitement inhumain. Leurs 12 médailles, dont 4 en or, en plus de 2 records du monde n’ont pas suffi à rappeler aux responsables sportifs, et à leur tête le ministre de la Jeunesse et des sports, le devoir de les accueillir en héros. A leur descente d’avions, il n’y avait aucun responsable pour leur souhaiter la bienvenue ; pas même le directeur de l’aéroport ! Les images montrant Asmahane Boudjadar, médaillée d’or en lancer de javelot, faisant des efforts surhumains pour monter dans un vieux bus de transport public, non adapté à leurs spécificités physiques ont indigné les Algériens, qui n’ont pas hésité à charger le MJS et le COA, en les tenant pour responsables de tout ce qui s’est passé à l’aéroport Houari Boumediene. Hier, et lors d’une conférence de presse, organisé au lendemain du scandale, le ministre de la Jeunesse et des sports s’est dit choqué au même titre que le reste des Algériens, dégageant sa responsabilité et annonçant des sanctions, qui n’ont pas tardé à tomber. En milieu de journée, un communiqué des services du Premier ministre est rendu public, scellant le limogeage du secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports et du directeur des Sport au sein du même département. Les deux responsables subalternes ont été sanctionnés pour « négligence dans l’accomplissement des missions », « absence du sens des responsabilités » et manquement à l’obligation de l’accueil des athlètes après leur participation aux jeux paralympiques ». La sanction qui a visé deux cadres au MJS est loin de satisfaire l’opinion nationale, qui appelle les autorités supérieures de l’Etat à l’étendre à tous ceux qui sont tenus de par leurs fonctions à assurer à la délégation des champions paralympiques un accueil à la hauteur de leurs performances. Selon le communiqué, l’enquête va se poursuivre et des comptes seront demandés à chaque responsable impliqué dans cet incident. Dans ce cas précis, le ministre de la Jeunesse et des sports n’a nullement le droit de se soustraire. Il est question d’athlètes algériens, qui ont été méprisés de la façon la plus vile, et non d’une quelconque défaillance technique. Les scènes montrant l’accueil des athlètes, après leur participation aux jeux paralympiques, sont à inscrire dans le chapitre des violations des droits humains. Et rien que par rapport à cet aspect, tout le monde devrait se sentir responsable.

Mohamed Mebarki

Des limogeages et après !



De retour au pays, après l’avoir représenté dignement et à la hauteur du statut de champions, qu’ils méritent amplement, les athlètes algériens, ayant participé aux Jeux paralympiques de Tokyo, ne s’attendaient nullement à être humiliés.

Ils étaient loin de douter qu’à leur arrivée, ils allaient subir un traitement inhumain. Leurs 12 médailles, dont 4 en or, en plus de 2 records du monde n’ont pas suffi à rappeler aux responsables sportifs, et à leur tête le ministre de la Jeunesse et des sports, le devoir de les accueillir en héros.

A leur descente d’avions, il n’y avait aucun responsable pour leur souhaiter la bienvenue ; pas même le directeur de l’aéroport ! Les images montrant Asmahane Boudjadar, médaillée d’or en lancer de javelot, faisant des efforts surhumains pour monter dans un vieux bus de transport public, non adapté à leurs spécificités physiques ont indigné les Algériens, qui n’ont pas hésité à charger le MJS et le COA, en les tenant pour responsables de tout ce qui s’est passé à l’aéroport Houari Boumediene.

Hier, et lors d’une conférence de presse, organisé au lendemain du scandale, le ministre de la Jeunesse et des sports s’est dit choqué au même titre que le reste des Algériens, dégageant sa responsabilité et annonçant des sanctions, qui n’ont pas tardé à tomber. En milieu de journée, un communiqué des services du Premier ministre est rendu public, scellant le limogeage du secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports et du directeur des Sport au sein du même département.

Les deux responsables subalternes ont été sanctionnés pour « négligence dans l’accomplissement des missions », « absence du sens des responsabilités » et manquement à l’obligation de l’accueil des athlètes après leur participation aux jeux paralympiques ».

La sanction qui a visé deux cadres au MJS est loin de satisfaire l’opinion nationale, qui appelle les autorités supérieures de l’Etat à l’étendre à tous ceux qui sont tenus de par leurs fonctions à assurer à la délégation des champions paralympiques un accueil à la hauteur de leurs performances.

Selon le communiqué, l’enquête va se poursuivre et des comptes seront demandés à chaque responsable impliqué dans cet incident.

Dans ce cas précis, le ministre de la Jeunesse et des sports n’a nullement le droit de se soustraire.

Il est question d’athlètes algériens, qui ont été méprisés de la façon la plus vile, et non d’une quelconque défaillance technique.

Les scènes montrant l’accueil des athlètes, après leur participation aux jeux paralympiques, sont à inscrire dans le chapitre des violations des droits humains. Et rien que par rapport à cet aspect, tout le monde devrait se sentir responsable.

NOUS citoyens algériens NOUS VOULONS LA DEMISSION DU "MINISTRE DU SPORT".

Et nous voulons une réparation digne du gouvernement algérien.

DE RECEVOIR TOUS NOS CHAMPIONS OLYMPIQUES PAR LE PREMIER MINISTRE ET PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE...que réparation soit faite sans tarder...SOYER A LA HAUTEUR DE VOS FONCTIONS;;;CAR VOUS FAITES HONTES A TOUTE NOTRE NATION;;;LE MONDE VOUS REGARDE!.

QUE JUSTICE SOIT FAITE!!!.