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Fort des suppliciés Opération de nettoyage et de mise en valeur

Publié le 14/11/2021
Fort des suppliciés Opération de nettoyage et de mise en valeur 14 Nov 2021 Annaba 961 fois Les efforts de la société civile pour la réhabilitation des différents monuments historiques de la ville de Annaba ont donné leurs fruits. C’est l’association « Médina » qui mène actuellement une bataille sans merci contre l’indifférence générale vis-à-vis la Casbah de Bouna et c’est au tour du fort des suppliciés (El-Mechnaka) d’être réhabilitée par les services communales et ceux de la Direction de la Culture. Ce monument hautement symbolique et qui subsiste de la période hafside a bénéficié d’une opération de nettoiement et de mise en condition jeudi dernier par des équipes de l’APC de Annaba et de la Direction de la Culture mais surtout en présence des membres de l’association de défense de patrimoine « Médina ». A la suite de cette opération, la façade principale du fort est désormais apparente après la suppression des bissons qui la cachaient et qui offraient un repaire à toutes sortes de délinquances et de fléaux. La bâtisse est également en sécurité après l’enlèvement des racines puissantes des arbres qui menaçaient les fondements. Toutefois, d’autres actions sont nécessaires pour accomplir la mission à savoir l’installation d’une clôture et d’un portail afin d’interdire toute entrée indésirable au site historique. Ce dernier doit bénéficier de l’éclairage nocturne afin de le mettre en valeur en attendant le début des travaux de restauration qui vont permettre son exploitation touristique. Cette action ainsi que d’autres accomplies par l’association « Médina » pour la sauvegarde du patrimoine local sont une aubaine pour l’histoire locale. Sans la conscience éveillée de ses membres et leur ténacité, le Fort des suppliciés ainsi que d’autres bâtisses de la Casbah auraient restés à l’abandon. Z. A.
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Les efforts de la société civile pour la réhabilitation des différents monuments historiques de la ville de Annaba ont donné leurs fruits.
’est l’association « Médina » qui mène actuellement une bataille sans merci contre l’indifférence générale vis-à-vis la Casbah de Bouna et c’est au tour du fort des suppliciés (El-Mechnaka) d’être réhabilitée par les services communales et ceux de la Direction de la Culture.
Ce monument hautement symbolique et qui subsiste de la période hafside a bénéficié d’une opération de nettoiement et de mise en condition jeudi dernier par des équipes de l’APC de Annaba et de la Direction de la Culture mais surtout en présence des membres de l’association de défense de patrimoine « Médina ».
A la suite de cette opération, la façade principale du fort est désormais apparente après la suppression des bissons qui la cachaient et qui offraient un repaire à toutes sortes de délinquances et de fléaux.
La bâtisse est également en sécurité après l’enlèvement des racines puissantes des arbres qui menaçaient les fondements.
Toutefois, d’autres actions sont nécessaires pour accomplir la mission à savoir l’installation d’une clôture et d’un portail afin d’interdire toute entrée indésirable au site historique.
Toutefois, d’autres actions sont nécessaires pour accomplir la mission à savoir l’installation d’une clôture et d’un portail afin d’interdire toute entrée indésirable au site historique.
Cette action ainsi que d’autres accomplies par l’association « Médina » pour la sauvegarde du patrimoine local sont une aubaine pour l’histoire locale.
Sans la conscience éveillée de ses membres et leur ténacité, le Fort des suppliciés ainsi que d’autres bâtisses de la Casbah auraient restés à l’abandon.

On perd toute notre histoire celle de nos ancêtres si on ne fait rien on perd tous nos repères pour les enfants de nos enfants nous avons déjà perdu 60 années de dégradations?.

"La période des Afsides"

Sultanat de Béjaïa
Sultanat hafside de Béjaïa

Drapeau de l'émirat Hafside de Béjaïa (1220 - 1472)
Description de cette image, également commentée ci-après
L'Émirat hafside de Béjaïa et celui de Tunis vers 1328.
Informations générales
Capitale Béjaïa
Langue(s) Berbère, Arabe maghrébin
Religion Islam Sunnite
Monnaie Dinar
Sultan
(1er) 1220-1301 Abū Zākārīyā
(« Gouverneur de Béjaïa »)
(Der) 1224-1472 ‘Abd al-‘Abbās ‘Abd al-‘Azīz
(« Dernier Émir »)
Entités précédentes :

Sultanat hafside de Tunis
Entités suivantes :

Royaume des Beni Abbès
Royaume de Koukou
Régence d'Alger

Le Sultanat de Béjaïa ou Sultanat de Bougie1 sous la dynastie des Hafsides de Béjaïa sont une série d'émirs prenant le titre de sultans, le plus souvent issus de la dynastie berbère hafside (régnant à Tunis), qui vont constituer sur la marche occidentale des possessions hafsides un véritable royaume indépendant sur diverses périodes durant la domination des Hafsides (1236-1509).

L'émir de Béjaïa se retrouve en effet à la tête d'une cité importante et prestigieuse, ancienne capitale Hammadide dotée d'une identité politique forte et aux confins du Maghreb central, relativement éloignée du centre du pouvoir hafside à Tunis.

La tentation d'entrer en dissidence se concrétise donc à plusieurs reprises, parfois sur fond de querelle de succession entre différents princes hafsides2.

Sommaire

Histoire
Monnaie ornée d'écriture coufique.
Pièce de monnaie hafside de Béjaïa (1249-1276).

L'Ifriqiya, qui correspond globalement à l'est du Maghreb actuel, fait partie du royaume des Hafsides. Dans ce royaume, la ville de Béjaïa, ancienne capitale des Hammadides au xie siècle, est une ville de premier plan. En effet, sa richesse et son emplacement de port stratégique en font un objet de convoitise pour les Zianides et Mérinides ; de plus, elle entre souvent en dissidence au sein du sultanat hafside, et jouit d'une certaine autonomie en temps normal. La ville est vue comme capitale des régions occidentales du sultanat hafside et « place-frontière » du sultanat.

Elle devient à diverses occasions le siège du pouvoir d'émirs-gouverneurs indépendants, ou de dissidents de la dynastie hafside. Ces « souverains de Béjaïa » étendent leur autorité — qui va souvent de pair avec une dissidence politique — à l'ensemble du domaine de l'ancien royaume des Hammadides : Alger, Dellys, Miliana, Constantine, Annaba et les oasis du Zab :

Béjaïa devient pour la première fois le siège d'une principauté indépendante sous le règne d'Abū Zakariyā’ (1285-1301, fils d'un prétendant hafside) puis sous son fils Abūl-Baqā’ (1301-1309). Abū Zakariyā’ prend le titre d'émir et le titre pseudo-califale d’amīr al-muntaHab li-ihyādīn Allāh, il reconstitue l'ancien domaine hammadide : Constantine, le Zab, Dellys, et Alger sont intégrés à son domaine. Son but reste de réunifier le domaine hafside ; à partir de Béjaïa, il veut reconquérir Tunis. Son fils Abūl-Baqā’ y parvient, mais son chambellan Ibn G amr proclame sultan le frère de ce dernier, Abū Yahyā Abū Bakr, alors gouverneur de Constantine. Abū Bakr, entreprend donc la conquête de Béjaïa et règne sur la ville et ses possessions (1312-1318). Une entente se fait dans un premier temps avec Tunis, qui reconnaît une délimitation entre les deux États. Mais Abū Bakr finit par réunifier l'ensemble des possessions hafsides, clôturant ainsi cette période de dissidence2.

Une autre période de dissidence politique s'ouvre à la suite de la crise provoquée par la brève conquête des Merinides. Abū‘Abd Allāh un émir est soutenu par les Merinides pour prendre Béjaïa au pouvoir central de Tunis. Il s'y installe avec l'aide des habitants qui voyant que le sultan hafside Abū Ishāq s'apprête à les quitter pour réimplanter sa capitale à Tunis basculent dans le camp de Abū‘Abd Allāh. Mais Abū‘Abd Allāh se rend vite impopulaire et le gouverneur de Constantine Abūl-’Abbās est appelé par les bougiotes. Ce dernier chasse Abū‘Abd Allāh et entreprend de réformer cet ensemble politique correspondant à la partie occidentale de l'Ifriqiya. En 1370-1, il reprend l'ensemble du domaine hafside et réinstalle son pouvoir à Tunis apportant une période de stabilité et d'unité.
La dernière période est celle telle que constatée par les chroniqueurs vers la fin du xve siècle, dont Léon L’Africain qui rapporte que à la veille de la conquête espagnole, la région de Béjaïa est un royaume indépendant de Tunis. Al-Marīnī, plus précis, confirme qu'au xvie siècle, l'émir de Béjaïa est indépendant de Tunis comme l'est par ailleurs l'émir de Constantine ou celui de Bône.
L'espace politique hafside apparaît donc morcelé. À son époque, le sultan de Béjaïa est un certain Abūl-’Abbās ‘Abd al-’Azīz. Entre cet Abūl-Abbās et son frère Abū Bakr, émir de Constantine, il y a une lutte pour le contrôle de la région. Cet état d'hostilité entre divers émirs explique la manque de réaction face à l'invasion de Béjaïa par Perdo de Navarro en 1510.

Ibn Khaldoun les décrit comme gouvernant « Biğāya wa al-ṯagr al-garbī min Ifriqiya » (la ville de Béjaïa et la marche occidentale de l’Ifrīqiya). Ibn Khaldoun sera d'ailleurs le vizir de l'administration indépendante d'un prince hafside de Béjaïa, en 1365. Le xve siècle voit globalement un retour à la centralisation de l’État hafside. Mais à la fin du xve siècle et au début du xvie siècle, Léon l'Africain et Al-Marini décrivent un prince de Béjaïa, séparé de celui de Tunis, avec une situation similaire à Constantine et Annaba, ce qui traduit un morcellement du territoire hafside.
Ces diverses périodes de dissidence ne traduisent pas de réelles velléités d’indépendance politique, ces souverains indépendants de Béjaïa ont la volonté de réunir l'espace politique hafside, excepté au xvie siècle. Cette volonté d'unification de l'espace hafside n'est pas contradictoire avec l'affirmation d'une identité politique bougiotte renforcée par la position excentrée de la ville au sein du domaine hafside. En temps normal, hors période de dissidence, la ville et sa région jouissent ainsi d'une très large autonomie2.

Les Hafsides (1228-1574)
Consulter la carte historique

De tous les successeurs des Almohades, les Hafsides sont incontestablement ceux qui revendiquent le plus leur héritage. En effet, la dynastie est issue des Hintâta du Haut-Atlas, tribu berbère dont le chef Abû Hafs ‘Umar, était l’un des plus fervents soutiens d’Ibn Tûmart et du premier calife almohade ‘Abd al-Mû’min. Les membres du clan hafside ont ainsi toujours compté parmi les hauts dignitaires du régime almohade, et certains se sont succédés à la tête de la province de l’Ifrîqiya à partir du début du XIIIe siècle. En 1228, après que le calife almohade al-Ma’mûn ait renoncé au culte du Mahdî ibn Tûmart et massacré à l’occasion nombre de hauts notables almohades, Abû Zakariyâ Yahyâ, le fondateur de la nouvelle dynastie, rompt avec le souverain de Marrakech. Sans se proclamer calife, le premier Hafside instaure une autonomie de fait avec le pouvoir almohade. Son fils et successeur Muhammad (1249-1277), confirme son indépendance à l’égard du califat de Marrakech, alors en pleine déliquescence, et se revendique calife en prenant le laqab (surnom honorifique) d’al-Mustansir bi-llâh. Les Hafsides héritent de la moitié orientale de l’ancien Empire almohade, s’étendant de la Tripolitaine jusqu’à la vallée du Chélif. En 1270, le jeune pouvoir de Tunis est confronté à la croisade de Saint Louis qui s’attaque à l’Ifrîqiya après l’échec de sa campagne égyptienne. L’aventure des Croisés se solde par un échec et le monarque français trouve la mort à Carthage.

Dès la fin du XIIIe siècle, le pouvoir hafside de Tunis endure une longue phase d’affaiblissement politique. L’autorité des souverains de Tunis est contestée d’abord par d’autres membres du clan hafside, principalement basés à Bougie et à Constantine. Le déclin du pouvoir central permet le développement des forces tribales, surtout celles des nomades arabes, qui forment désormais plusieurs petites dynasties locales dans les franges méridionales de l’espace hafside, notamment à Biskra, Gafsa, Gabès ou Tripoli. Parallèlement à ces difficultés internes, les autorités de Tunis doivent faire face aux ingérences des royaumes chrétiens, notamment l’Aragon renforcé par sa nouvelle conquête sicilienne.

Au milieu du XIVe siècle, l’Ifrîqiya hafside fait face aux tendances expansionnistes des Marinides. Abû l-Hasan réussit à occuper brièvement l’Ifrîqiya en 1349, mais la campagne se solde par un échec. Au même moment, le pays subit les ravages de la peste noire et ses terribles conséquences démographiques. Mais la restauration hafside durant la deuxième moitié du XIVe siècle annonce une période faste dans l’histoire de la dynastie, avec la succession des deux règnes, longs et stables, d’Abû Fâris (1394-1434) et d’Abû ‘Amr ‘Uthmân (1434-1494).

L’héritage almohade est prégnant dans l’expérience hafside : le régime politique s’appuie d’abord sur une aristocratie composée des dignitaires des tribus almohades, qui fournissent les grands chefs militaires. L’administration centrale comporte également un dîwân (office) de chancellerie ; la gestion des finances publiques (ashghâl) incombe souvent à des fonctionnaires d’origine andalouse, chargés de la supervision des biens habous (biens de mainmorte) et de la fiscalité.

Au niveau religieux, les premiers Hafsides affichent leur attachement officiel à la doctrine almohade. Mais le malikisme dominant chez les élites religieuses de l’Ifrîqiya finit par précipiter l’abandon du dogme du mahdî sous Ibn al-Lihyânî (1311-1318). À partir de la deuxième moitié du même siècle, on assiste à un renouveau de la production juridique des savants malikites, dont le plus connu est Ibn ‘Arafa (1316-1401). C’est également dans l’Ifrîqiya hafside qu’est né ‘Abd al-Rahmân Ibn Khaldûn, (1332-1406), célèbre historien et théoricien de la civilisation (‘umrân).

Le retour du malikisme est favorable au développement de l’institution de la madrasa, longtemps liée en Orient au contexte du renouveau sunnite (XIe-XIIe siècle). En Occident musulman, la première madrasa attestée est al-Shammâ‘iyya fondée par le Hafside Abû Zakariyâ en 1238. Depuis cette fondation, de nombreux collèges font leur apparition dans l’ensemble du Maghreb.

Sous les Hafsides, Tunis acquiert ses titres de noblesse. La ville doit d’ailleurs sa physionomie à l’œuvre hafside : le noyau urbain initial est augmenté par la construction de deux faubourgs protégés par des remparts. À l’ouest, la Qasba héritée des Almohades, domine la ville et accueille le siège de la nouvelle dynastie. À l’est de la ville, l’aménagement d’un arsenal et de nombreux funduqs pour les marchands chrétiens rappelle la vocation méditerranéenne de Tunis, devenue depuis le milieu du XIIIe siècle, une terre d’accueil de réfugiés andalous.

L’art hafside, à l’image du régime politique de la dynastie, fait la synthèse de la tradition de l’Ifrîqiya et des apports de l’époque almohade. La première et principale réalisation en matière d’architecture religieuse se situe justement dans l’enceinte de la Qasba almohade de Tunis. En effet, la mosquée de la Qasba, achevée en 1235, est constituée d’une salle de prière dont les nefs sont couvertes par des voûtes d’arêtes. Les arcs en plein cintre reposent sur des colonnes surmontées d’impostes, selon un mode de construction déjà attesté à l’époque aghlabide. La zone du mihrâb est richement décorée, notamment par des panneaux de marbre sculpté ou des claveaux d’arc bicolores. Le minaret, de plan carré, orné d’un décor de réseau losangé reposant sur des arcs, est de pure tradition almohade. Quant à la petite mosquée d’al-Hawâ, bâtie au milieu du XIIIe siècle, elle offre une salle de prière ramassée, couverte en voûtes d’arêtes et reposant sur des supports massifs.

L’architecture des madrasas hafsides se caractérise par sa sobriété et par une certaine ressemblance avec l’architecture domestique. Le bâtiment de la madrasa al-Shammâ‘iyya (1238) s’organise autour d’une cour centrale bordée de portiques et donnant sur un oratoire doté d’un mihrâb. De part et d’autre de la cour, deux pièces dont la disposition rappelle celle de l’îwân iranien, se distinguent parmi les cellules destinées au logement des étudiants. Un plan comparable est observé dans la madrasa al-‘Unqiyya (1341). Dans al-Muntasiriyya (1437), la cour n’est pas entourée de portiques, mais conserve le dispositif de l’îwân d’inspiration orientale.

Peu de témoignages archéologiques nous sont parvenus sur l’architecture palatiale et civile hafside. Les vestiges du jardin d’Abû Fihr, dans les environs de Tunis, sont surtout connus pour l’importance des éléments hydrauliques, notamment un grand bassin alimenté par une dérivation de l’aqueduc romain de Carthage, ouvrage restauré par le Hafside al-Mustansir.

Quelques maisons de Tunis sont identifiées comme étant d’époque hafside. Construites en pierre de taille et rehaussées de marbre, ces maisons offrent un plan disposé autour d’une cour centrale dépourvue de portique. Les locaux de service (cuisine, latrines ou débarras) sont relégués dans un espace annexe, avec ou sans courette. Une réserve alimentaire et un dispositif hydraulique (puits ou citerne), complètent l’ensemble.

Les arts mobiliers hafsides sont pour l’instant peu connus. Dans les découvertes archéologiques dans la Qasba à Tunis, l’on note l’importance des céramiques en bleu et brun, imitant les productions espagnoles du lustre métallique. L’association du bleu de cobalt, du brun manganèse sur fond blanc stannifère a permis d’obtenir d’intéressants effets de polychromie. Les styles décoratifs sont variés, et font appel aussi bien à la géométrie, à la flore sans oublier d’importantes scènes figurées.

À la fin du XVe siècle, la dynastie hafside est à nouveau sujette à une période de déclin politique. Les différents souverains qui se succèdent sur le trône se heurtent aux corsaires turcs installés à Alger. L’histoire hafside prend fin avec la conquête ottomane de Tunis qui devient en 1574, le chef-lieu d’une nouvelle province ottomane.

Y. B.

Un sultan hafside mourut à Annaba
PAR ANNABA-PATRIMOINE · PUBLIÉ 20 AOÛT 2016 · MIS À JOUR 30 AVRIL 2020

Carte territoire Hafside 15ème siècle
Etendue du territoire Hafside au début du XVème siècle

Le sultan de Tunis, Abû Zakariyâ’ Yahyâ ben ‘Abd al-Wâhid, régna de 1228 jusqu’à sa mort à Annaba (Bûna) en 1249.

Son corps fut enterré à la mosquée Abou Marwane, puis transporté au environs de Constantine par la suite.
Les éléphants d’Hannibal originaires d’Hippone
PAR ANNABA-PATRIMOINE · PUBLIÉ 20 AOÛT 2016 · MIS À JOUR 8 MARS 2020

Les éléphants utilisés lors de la Deuxième Guerre punique (218-202 av. J.-C.) appartiennent à l’espèce « Elephas Hipponiensis », originaire d’Hippone. Ils se distinguent par leur petite taille, facilitant ainsi le déplacement de l’armée du Général Carthaginois Hannibal jusqu’en Italie, à travers l’Espagne et le sud de la France, par les Alpes.

Annaba à l’honneur dans un palais italien ?
PAR ANNABA-PATRIMOINE · PUBLIÉ 20 AOÛT 2016 · MIS À JOUR 21 JUILLET 2019

Le célèbre palais Pitti à Florence (Italie) dispose d’un appartement portant le nom d’Annaba, la « Sala di Bona ». Ce nom dérive de la magnifique fresque peinte par l’artiste Bernardino Poccetti sur l’un des murs de la pièce, et décrivant la conquête de Bône en 1607 par Ferdinand I de Médicis.

Un Hôtel de Ville particulier
PAR ANNABA-PATRIMOINE · PUBLIÉ 20 AOÛT 2016 · MIS À JOUR 30 AVRIL 2020

L’architecte Marius Toudoire (1852-1922), qui imagina l’Hôtel de Ville d’Annaba, conçut également la façade et la tour d’horloge de la gare de Lyon, à Paris, à l’occasion de l’exposition universelle de Paris.

En Algérie, d’autres projets importants lui sont attribués : la Grande Poste d’Alger et la Préfecture de Constantine.

Le théâtre romain d’Annaba (ou plutôt d’Hippone, nom de la ville à l’époque romaine) est le plus large d’Afrique.

Avec une capacité de 6000 places et une largeur de 100 mètres, il arrive en tête devant les théâtres africains de :

Sabratha (Lybie) avec 92,6 m. de largeur
Timgad (Algérie) : 63,6 m.
Dougga (Tunisie) : 63,5 m.
Djemila (Algérie) : 62 m.
Dans le monde, il devance ceux d’Athènes (Grèce) et de Pompéi (Italie), avec respectivement 77 et 60 m. de largeur.
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La mosquée des Romanettes
PAR ANNABA-PATRIMOINE · PUBLIÉ 19 AOÛT 2016 · MIS À JOUR 18 AOÛT 2019

La mosquée des Romanettes (« جامع الرمانات » en arabe) signifie mosquée des Grenadiers. Elle est considérée comme l’une des trois principales mosquées de la médina d’Annaba jusqu’à la fin du 19 siècle, avec celles de Sidi Abou Marouane et de Salah Bey.

Située rue El Fida (ex- rue Danrémont), nous ignorons sa date de construction et ne savons pas grand-chose sur son architecture si ce n’est qu’à l’arrivée des occupants français en 1830, elle se trouvait déjà dans un état de dégradation certain. Mais cela n’empêcha pas sa transformation en brasserie.

Plan de situation de la mosquée selon le plan de la ville à l'époque Ottomane
Plan de situation de la mosquée selon le plan de la ville à l’époque Ottomane

Le bâtiment continue malgré tout de se dégrader jusqu’en 1882 pour disparaître définitivement en 1856, laissant place à une justice de paix et une bibliothèque municipale (selon un décret du 10 février 1854). A savoir, les justices de paix étaient des institutions juridiques françaises de proximité, entre 1790 et 1958, date de leur suppression définitive.

Justice de paix annexe mairie annaba
Justice de paix, actuellement annexe de la mairie

Porte de la justice de paix avec l'inscription d'époque
Porte de la justice de paix avec l’inscription d’époque

Par Riad Slimani

Sources :
Hassan al-Wazzan dit Léon l’Africain (1530)
Hassan al-Wazzan (de son nom complet al-Hasan ibn Muhammad al-Zayyātī al-Fāsī al-Wazzān), dit Léon l’Africain (en arabe الحسن بن...
Ibn Hawqal (977)0
MANUSCRITS3 SEPTEMBRE 2016
Ibn Hawqal (977)
Mohammed Abul-Kassem IBN HAWQAL ( ? – 988) est né à Nisibis, actuellement Nusaybin, ville du sud-est du Kurdistan, située...
INCROYABLE notre histoire remonterait plusieurs siècle avant J.C...hélas de nos jours reste heureusement quelques traces grâce à la recherche de l'association du Manuscrits et Archives PATRIMOINE D'ANNABA site que vous pouvez consulter pour apprendre notre histoire oubliée par une population à la dérive totale?.
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