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Les Lourdes Peines Requises Contre Chakib Khelil et de Hauts Responsables de la Sonatrach !

Publié le 01/02/2022
Les Lourdes Peines Requises Contre Chakib Khelil et de Hauts Responsables de la Sonatrach ! ALGERIEPART PLUS - 1 FÉVRIER 2022 144 2 Share Le procès pour corruption de l’ex-ministre algérien de l’Energie Chakib Khelil, 82 ans, en poste pendant 10 ans sous la présidence de l’ancien Président déchu, Abdelaziz Bouteflika, s’est ouvert, le 31 Janvier 2022, devant le pôle judiciaire spécialisé économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Le Procureur de la République, près du tribunal de Sidi M’hamed, a requis de lourdes peines contre les accusés poursuivis pour des délits liés à la dilapidation de deniers publics, abus de fonction, conclusion de marchés publics contraires à la réglementation en vigueur. Chakib Khelil, en fuite à l’étranger, est jugé par contumace alors que l’ex PDG de la Sonatrach, Mohamed Meziane, purge une peine de prison à Oran, en Algérie, dans le cadre d’une autre affaire. Une peine de 20 ans de prison ferme requises par le même procureur de la République à l’encontre de l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil, dans le cadre d’une affaire de corruption, ainsi qu’une amende de deux millions Da, le maintien du mandat d’arrêt international émis en septembre 2019, la confiscation de ses biens immobiliers, mobiliers et comptes bancaires, ainsi que ceux des membres de sa famille ! Dans la même affaire, ce sont une peine de 10 de prison ferme et une amende d’un million de Dinars qui ont été requises contre Mohamed Meziane et l’ancien Vice-Président de la Sonatrach, Abdelhafidh Feghouli ainsi qu’une peine de 4 ans de prison ferme et un million de Dinars à l’encontre de Boumediene Abbas, l’ex-directeur des affaires juridiques à Sonatrach. M.Feghouli, placé en détention provisoire, a affirmé que lors de la conclusion du marché avec le groupe « Saipem », les procédures légales en vigueur n’avaient pas été respectées… Boumediene Abbas, qui comparait libre a déclaré qu’il n’avait été que membre de la commission d’appel d’offres pour la réalisation du complexe d’Arzew et qu’il n’avait exclu ou avantagé aucun groupe au dépend d’un autre, ajoutant que c’est la commission d’évaluation des offres techniques qui est chargée des négociations ! Toutes ces personnes sont accusées d’avoir conclus de manière illégale le marché pour la réalisation du complexe gazier d’Arzew (Oran) en 2008, lors duquel le Groupe italien Saipem avait été privilégié, sur instruction de l’ancien ministre, Chakib Khelil, au détriment de la société émiratie « Petrofac » qui avait présenté une meilleure offre. Le Procureur a demandé qu’une amende s’élevant au double des factures gonflées, dont le montant dépasserait les 9 millions de Dollars américains, soit infligée contre les personnes morales. Une peine de 10 ans de prison ferme et une amende d’un million de Dinars ont été requises à l’encontre des accusés, Gilbert Bulato et Massimo Gallipoli Steal, représentants du Groupe italien. Enfin, le procureur de la République a requis une peine de 3 ans de prison ferme et une amende de 200.000 Dinars à l’encontre des autres accusés, à savoir des cadres des Douanes et des transitaires avec confiscation de leurs biens immobiliers et bancaires.
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Les Commentaires

Il était certainement pas tout seul?

Ils ont mis tout sur son dos?


POLITIQUE
Algérie : Farid Bedjaoui, le « Monsieur 3 % » du scandale Sonatrach
12 mars 2015 à 15:14
Par Farid Alilat
Mis à jour le 12 mars 2015 à 15:14
Cet ami de Khelil était l’intermédiaire attitré des investisseurs étrangers. Farid Bedjaoui est aujourd’hui recherché par l’Italie et l’Algérie, qui le soupçonnent d’avoir graissé de nombreuses pattes.

Pour les Italiens, il est "le facilitateur". Farid Bedjaoui, 45 ans, est au coeur de diverses enquêtes pour corruption présumée en Algérie, en Italie et au Canada. Les magistrats de Milan le soupçonnent d’avoir rétribué des responsables politiques algériens dans le cadre de marchés obtenus par la firme italienne Saipem auprès de Sonatrach. Objet de deux mandats d’arrêt internationaux en Italie et en Algérie, il aurait trouvé refuge au Mexique. Comment ce neveu de l’ex-ministre des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui, qui n’a que très rarement mis les pieds dans son pays natal, s’est-il retrouvé impliqué dans ces scandales ?

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C’est Chakib Khelil, alors ministre de l’Énergie et dont il a fait la connaissance au Liban en 2002, qui l’introduit dans le circuit du grand business. La mise en bouche commence en 2003, quand Khelil lui confie la gestion d’actifs de Sonatrach évalués à 2 milliards de dollars (1,6 milliard d’euros), que Bedjaoui fait fructifier par sa société de courtage, Rayan Asset Management, basée à Dubaï.

Son amitié avec Khelil et l’entregent de son oncle aidant, le jeune homme devient l’intermédiaire attitré des investisseurs étrangers. Il serait ainsi intervenu pour le compte des Chinois pour leur arracher un contrat de 6,2 milliards de dollars dans le cadre de la réalisation de l’autoroute est-ouest. Sa commission se chiffre, selon des indiscrétions, en dizaines de millions de dollars. Une source proche du dossier confie que Bedjaoui a même pris part aux négociations à la résidence de l’ambassade d’Algérie à Pékin. Sa réputation faite, les Italiens s’attachent alors ses services, tout comme les Canadiens de SNC-Lavalin, pour lesquels il réussira à décrocher 6 milliards de dollars de contrats.

EN 2007, BEDJAOUI SIGNE UNE CONVENTION AVEC SAIPEM LUI ASSURANT UNE COMMISSION DE 3 % SUR L’ENSEMBLE DES CONTRATS QUE LES ITALIENS POURRAIENT OBTENIR EN ALGÉRIE.

>> Lire aussi : Interpol diffuse la notice de recherche de Farid Bedjaoui

2 millions de dollars en guise d’honoraires

Le 17 octobre 2007, Farid Bedjaoui signe, via son autre société, Pearl Partners, domiciliée à Hong Kong, une convention avec Saipem lui assurant une commission de 3 % sur l’ensemble des contrats que les Italiens pourraient obtenir en Algérie. Pour ne pas éveiller les soupçons des services secrets algériens – des enregistrements et des photos seraient entre leurs mains -, les transactions se déroulent à l’étranger.

À l’hôtel California de Paris ou au Bulgari de Milan, Bedjaoui négocie avec les patrons de Saipem, en présence de Chakib Khelil. Et ça marche. C’est ainsi qu’entre 2007 et 2009 le groupe italien conclut sept contrats d’une valeur de 8 milliards d’euros. En contrepartie, Pearl Partners reçoit 198 millions d’euros virés sur des comptes, notamment en Europe et en Asie.

La justice italienne cherche aujourd’hui à déterminer l’identité des responsables algériens qui ont bénéficié des largesses de Bedjaoui. Réda Hemche, l’ancien chef de cabinet de Mohamed Meziane, alors PDG de Sonatrach, a obtenu 2 millions de dollars en guise d’honoraires. Omar Habour, ami d’enfance du ministre de l’Énergie, également recherché en Italie, n’est pas en reste.

Si l’on ignore le montant des commissions qu’il a touchées, on sait en revanche qu’il a acquis avec le couple Khelil, entre 2007 et 2008, un ensemble de trois résidences dans le Maryland, aux États-Unis, pour 2,1 millions de dollars. Quid de Chakib Khelil ? Les autorités suisses ont saisi des documents liés à cinq comptes bancaires qu’il avait ouverts dans deux banques suisses. L’ancien ministre continue de s’opposer au transfert de ces données aux magistrats algériens.

actuellement le zouiman mène une vie paisible et passe ses journées a jouer au golfe!.
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