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Littoral de Sidi Salem Bonnet d’âne !

Publié le 02/04/2022
Littoral de Sidi Salem Bonnet d’âne !La pollution à Annaba a fini par empoisonner la vie quotidienne des habitants. Atteignant ainsi un degré si élevé et annonçant les prémices d’une catastrophe écologique réelle, où l’on signale que « sur près de 10 millions de mètres cubes de polluants industriels rejetés quotidiennement dans l’Oued Seybouse, environ la moitié, des huiles usagées ». Pour les experts, l’embouchure de la Seybouse dans la baie d’Annaba, pose beaucoup plus de problèmes, du fait des rejets domestiques et ceux des différentes zones industrielles et d’habitations implantées dans ce secteur géographique. Il s’agit là, des conclusions d’une enquête menée par Safege Algérie, qui est une société d’ingénierie et de conseil française, dont les activités portent sur les deux domaines de l’eau et de l’environnement. Ces investigations avaient ciblé les réseaux de quelque 700 établissements implantés dans les différentes zones industrielles, ceux des acteurs économiques, situés sur les deux rives de l’Oued Seybouse, généralement de type unitaire. Par conséquent, ils sont susceptibles de collecter des eaux pluviales de toitures, de parkings et de voiries, pouvant lessiver et véhiculer de fortes charges polluantes accumulées et qui sont déversées en mer par le biais de l’embouchure de la Seybouse. Les différentes études établies dans ce contexte, à la demande de nombreuses instances, ministère de l’Environnement, de l’Intérieur du Commerce, l’Industrie, Direction de l’Hydraulique et autres, ont révélé un sinistre constat. Pratiquement la totalité des eaux résiduelles de l’Oued de la Seybouse, un bassin de 6.400 kilomètres carrés, qui prend ses sources à partir des hautes plaines de la région d’Ain-Beida, va à la mer sans être épurée. Le bassin de la Seybouse est confronté chaque jour à plusieurs polluants industriels et urbains émanant des différentes villes, dont la population dépasse actuellement des millions d’habitants, répartis sur 72 communes, dont 33 sont entièrement incluses dans le bassin, et sept wilayas (Constantine, Skikda, Oum-El-Bouaghi Annaba, El-Tarf, Guelma, Souk-Ahras). Cependant seules les wilayas situées sur le versant de la Seybouse, à savoir, Annaba, El-Tarf, Souk-Ahras et Guelma, sont estimées les plus polluantes. L’enquête révèle que 71 % de ces établissements industriels du bassin versant, sont situés dans la wilaya d’Annaba, dont 87,52% situés dans des zones industrielles ou d’activités. A Annaba, trois « gros pollueurs », dont les eaux se jettent à la Seybouse ont été relevés : le complexe sidérurgique d’El-Hadjar, la société des fertilisants « Fertial » et le lac Fatzara. En effet, en raison des agissements néfastes de nombreuses sociétés polluantes et des rejets domestiques des nouveaux pôles urbains, échappant pour le moment à tout contrôle, le lac Fatzara, pourtant un périmètre protégé par RAMSAR, représente un véritable catalyseur de déchets de toutes sortes. À noter que l’Oued Seybouse est également alimenté en partie par les eaux du Lac Fetzara par l’intermédiaire de canaux, un sur l’Oued Boudjemia et l’autre sur l’Oued Meboudja. Son cours est très irrégulier, avec un débit variant de zéro à 100 mètres cubes par seconde, mais peut atteindre les 630 mètres cubes par seconde pendant les périodes de fortes averses. De même que la mauvaise utilisation des engrais par les agriculteurs revêt un impact négatif qui reste en principe strictement du ressort du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural algérien, sachant qu'aucune mission de l'étude n'est vouée à la dépollution agricole, même si celle-ci peut être évoquée du fait de son caractère sensible.
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La pollution à Annaba a fini par empoisonner la vie quotidienne des habitants. Atteignant ainsi un degré si élevé et annonçant les prémices d’une catastrophe écologique réelle, où l’on signale que « sur près de 10 millions de mètres cubes de polluants industriels rejetés quotidiennement dans l’Oued Seybouse, environ la moitié, des huiles usagées ».
Il s’agit là, des conclusions d’une enquête menée par Safege Algérie, qui est une société d’ingénierie et de conseil française, dont les activités portent sur les deux domaines de l’eau et de l’environnement.
L’enquête révèle que 71 % de ces établissements industriels du bassin versant, sont situés dans la wilaya d’Annaba, dont 87,52% situés dans des zones industrielles ou d’activités. A Annaba, trois « gros pollueurs », dont les eaux se jettent à la Seybouse ont été relevés : le complexe sidérurgique d’El-Hadjar, la société des fertilisants « Fertial » et le lac Fatzara.
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POLUTION = MALADIE
Quels sont les différents types d’eaux usées?
Les activités humaines englobent énormément de choses: un bain, une chasse d’eau, une production industrielle, etc… Selon l’activité qui a conduit à la pollution des eaux, on distingue quatre « familles » d’eaux usées : les eaux domestiques, les eaux industrielles, les eaux agricoles et les eaux pluviales et de ruissellement.
Les impacts de la pollution de l’eau

Les conséquences de la pollution des milieux aquatiques sont multiples. Elles conduisent à des mortalités massives d’espèces , mais elles ont aussi des effets moins visibles : une eutrophisation des milieux, des effets toxiques à plus ou moins long terme, des maladies ou des perturbations endocriniennes.
1 . Les mortalités liées aux altérations de la physico-chimie
Les altérations physico-chimiques sont des modifications des caractéristiques des milieux, comme la salinité, l’acidité ou la température de l’eau. Passé un certain seuil, ces modifications deviennent toxiques pour les organismes vivant dans le milieu.

Parmi tous les paramètres qui constituent la physico-chimie, l’oxygène est particulièrement déterminant pour la faune et la flore. Une quantité d’oxygène dissous trop faible pour assurer la vie des êtres vivants est qualifiée d’hypoxie. L’anoxie est le stade ultime, où il n’y a plus d’oxygène dissous dans l’eau. Les épisodes d’hypoxie peuvent être la conséquence d’un apport trop important de matières organiques (en savoir plus sur les matières organiques). Celles-ci sont dégradées par les bactéries du milieu, qui consomment l’oxygène dissous dans l’eau lors de ce processus. Toutefois, l’hypoxie peut avoir d’autres origines : augmentation de la température de l’eau (l’oxygène étant moins soluble dans l’eau chaude), stagnation de l’eau, rejet d’eau désoxygénée, eutrophisation etc.

Les phénomènes d’hypoxie et d’anoxie ont de lourds impacts sur la biodiversité, essentiellement du fait des épisodes de mortalités qu’ils provoquent. Les poissons sont particulièrement touchés, mais globalement tous les animaux et les plantes pâtissent d’un manque d’oxygène.
De nombreux autres paramètres physico-chimiques sont déterminants : par exemple, de nombreux organismes d’eau douce (poissons, amphibiens, etc.) ne sont pas capables de survivre à une salinité supérieure à 3 grammes de sel par litre d’eau.




Poissons morts
Tous les usages de l’eau et des milieux qui dépendent du vivant peuvent être impactés par les altérations physico-chimiques si elles conduisent à des mortalités : la pisciculture, la conchyliculture, la pêche professionnelle comme la pêche de loisir, etc.

D’autres formes de mortalités

Les mortalités de la faune et la flore peuvent avoir d’autres origines. C’est notamment le cas lors des marées noires, où les hydrocarbures de type lourd (pétrole brut et autres types de fioul) ont de multiples impacts liés à l’engluement physique qu’ils provoquent : la végétation recouverte est étouffée, les oiseaux mazoutés sont incapables de voler et ne peuvent plus s’alimenter, etc. Les hydrocarbures légers tels que les carburants ont plutôt des effets toxiques.

Les déchets peuvent aussi nuire à la biodiversité, en particulier aux animaux marins et côtiers qui les confondent avec des proies et les ingèrent. Par ailleurs, les fragments de plastiques issus de la dégradation des déchets peuvent avoir des effets toxiques ou provoquer des perturbations endocriniennes chez les organismes qui les ingèrent.
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