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Des pelotons de déçus

Publié le 17/04/2022
Des pelotons de déçus par El-Houari Dilmi Tout le monde ne gagne pas sa vie à la sueur de son front. Comme les mains noires n'ont pas toujours la chance de manger du pain blanc. C'est que le réveil du front social est annonciateur de jours mauvais pour le gouvernement Benabderrahmane. Mécontents de la revalorisation du point indiciaire, une dizaine de syndicats autonomes du secteur de l'éducation menacent de débrayer dès la fin de ce mois. En tête de file de la fronde sociale depuis presque toujours, les syndicats de l'éducation sont des «habitués» des grèves cycliques qui paralysent les écoles et prennent en otages les élèves. «Les conditions socioéconomiques du fonctionnaire sont devenues insupportables avec la baisse continuelle du pouvoir d'achat. La situation est devenue inquiétante à un point tel que nous tirons la sonnette d'alarme sur l'avenir des ressources humaines au sein de l'école nationale car la continuité du service public est menacée par les salaires bas proposés d'un côté et l'incapacité des autorités à réguler le marché d'un autre», lit-on dans un communiqué commun paraphé par une dizaine de syndicats autonomes du secteur de l'éducation. Or, la dégradation du pouvoir d'achat et la revendication légitime de tous les Algériens de mener une vie digne ne se limitent pas à une corporation ou deux quand bien même il s'agit de ceux supposés former les générations de demain. Mais le peloton des déçus s'agrandit chaque jour: les robes noires également ruent dans les brancards et expriment bruyamment leur refus d'une nouvelle taxe qui fait polémique. D'autres corps de métiers sont aussi dans le creux de la vague et réclament une amélioration sous le sceau de l'urgence de leurs conditions socioprofessionnelles et de leur pouvoir d'achat surtout outrageusement dégradé. Les dernières augmentations au profit des employés de la fonction publique, la revalorisation des pensions de retraite ou encore l'allocation chômage n'ont pas répondu aux attentes de larges couches de la population ni soulagé leur peur de lendemains qui donnent la pétoche.
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par El-Houari Dilmi


Tout le monde ne gagne pas sa vie à la sueur de son front. Comme les mains noires n'ont pas toujours la chance de manger du pain blanc. C'est que le réveil du front social est annonciateur de jours mauvais pour le gouvernement Benabderrahmane. Mécontents de la revalorisation du point indiciaire, une dizaine de syndicats autonomes du secteur de l'éducation menacent de débrayer dès la fin de ce mois. En tête de file de la fronde sociale depuis presque toujours, les syndicats de l'éducation sont des «habitués» des grèves cycliques qui paralysent les écoles et prennent en otages les élèves.

«Les conditions socioéconomiques du fonctionnaire sont devenues insupportables avec la baisse continuelle du pouvoir d'achat. La situation est devenue inquiétante à un point tel que nous tirons la sonnette d'alarme sur l'avenir des ressources humaines au sein de l'école nationale car la continuité du service public est menacée par les salaires bas proposés d'un côté et l'incapacité des autorités à réguler le marché d'un autre», lit-on dans un communiqué commun paraphé par une dizaine de syndicats autonomes du secteur de l'éducation. Or, la dégradation du pouvoir d'achat et la revendication légitime de tous les Algériens de mener une vie digne ne se limitent pas à une corporation ou deux quand bien même il s'agit de ceux supposés former les générations de demain.

Mais le peloton des déçus s'agrandit chaque jour: les robes noires également ruent dans les brancards et expriment bruyamment leur refus d'une nouvelle taxe qui fait polémique. D'autres corps de métiers sont aussi dans le creux de la vague et réclament une amélioration sous le sceau de l'urgence de leurs conditions socioprofessionnelles et de leur pouvoir d'achat surtout outrageusement dégradé. Les dernières augmentations au profit des employés de la fonction publique, la revalorisation des pensions de retraite ou encore l'allocation chômage n'ont pas répondu aux attentes de larges couches de la population ni soulagé leur peur de lendemains qui donnent la pétoche.

Mécontents de la revalorisation du point indiciaire, une dizaine de syndicats autonomes du secteur de l'éducation menacent de débrayer dès la fin de ce mois. En tête de file de la fronde sociale depuis presque toujours, les syndicats de l'éducation sont des «habitués» des grèves cycliques qui paralysent les écoles et prennent en otages les élèves.

«Les conditions socioéconomiques du fonctionnaire sont devenues insupportables avec la baisse continuelle du pouvoir d'achat.
La situation est devenue inquiétante à un point tel que nous tirons la sonnette d'alarme sur l'avenir des ressources humaines au sein de l'école nationale car la continuité du service public est menacée par les salaires bas proposés d'un côté et l'incapacité des autorités à réguler le marché d'un autre», lit-on dans un communiqué commun paraphé par une dizaine de syndicats autonomes du secteur de l'éducation. Or, la dégradation du pouvoir d'achat et la revendication légitime de tous les Algériens de mener une vie digne ne se limitent pas à une corporation ou deux quand bien même il s'agit de ceux supposés former les générations de demain.
Les dernières augmentations au profit des employés de la fonction publique, la revalorisation des pensions de retraite ou encore l'allocation chômage n'ont pas répondu aux attentes de larges couches de la population ni soulagé leur peur de lendemains qui donnent la pétoche.

Mais le peloton des déçus s'agrandit chaque jour: les robes noires également ruent dans les brancards et expriment bruyamment leur refus d'une nouvelle taxe qui fait polémique. D'autres corps de métiers sont aussi dans le creux de la vague et réclament une amélioration sous le sceau de l'urgence de leurs conditions socioprofessionnelles et de leur pouvoir d'achat surtout outrageusement dégradé.
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