Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Enfants vendeurs de pain «matloue» Un pécule pour aider la famille...
Zone Membre
Publicités

Enfants vendeurs de pain «matloue» Un pécule pour aider la famille Le témoin d'une crise économique qui frap

Publié le 18/04/2022
Enfants vendeurs de pain «matloue» Un pécule pour aider la famille Le témoin d'une crise économique qui frappe de plein fouet les populations du tiers-monde. Si jeune, et déjà confronté aux aléas de la vieSi jeune, et déjà confronté aux aléas de la vie Ils sont jeunes, des enfants presque, au visage innocent de la pauvreté, aux corps frêles et bronzés pour la plupart, à s'exposer le long de la rocade d'Alger pour vendre, à leur risque et péril, du pain «matloue» aux automobilistes de passage. Lorsqu'il ne pleut pas et qu'il fait beau, ils ont la chance de pouvoir vendre, parfois, pour les plus chanceux, la totalité de leurs galettes (matloue) dont sont si friands les Algériens, surtout en cette période de Ramadhan. De retour du travail en ville, et souvent après avoir trimballé longtemps pour trouver du pain à acheter dans les boulangeries dont les horaires de travail ne correspondent pas tout à fait aux leurs, nombre de citoyens véhiculés sont contents, et même ravis, de trouver du pain traditionnel auprès de ces pauvres hères qui passent plusieurs heures debout à «attendre» un éventuel acheteur, bien qu'ils soient nombreux à l'approche de la rupture du jeûne, pour écouler le contenu de leurs couffins, à l'aspect douteux, et rentrer contents à la maison avec un pécule «satisfaisant» pour aider leurs familles, qui n'arrive pas à joindre les deux bouts en cette période où la cherté des fruits et légumes a envahi les marchés pour ne citer que ces lieux. Généralement, ces gamins s'adonnent à cette activité pendant les vacances scolaires sous la chaleur de la saison, mais la cherté de la vie en a décidé autrement. Chaque enfant ramène dans son couffin une vingtaine de galettes pour espérer un gain de 200 à 300 DA à peine. Au vu du prix de la semoule, la galette est cédée à 30 ou 35 DA voire 40 DA à certains endroits «chics». Mieux que rien, oserions-nous dire, mais il faut bien aider les parents qui se démènent pour nourrir leurs mioches afin qu'ils puissent passer un Aïd El Fitr digne aux côtés des «titi» de leurs quartiers. Ces jeunes enfants-vendeurs s'installent en groupes ou sont éparpillés, en gardant un espace modeste de quelques mètres entre eux. Cette année, depuis le début du Ramadhan, ils sont partout, même en ville. Les paniers de pain installés à même les trottoirs par ces jeunes vendeurs qui se sont multipliés depuis le début du mois sacré. Ils sont fort nombreux, notamment dans les quartiers populaires de la capitale, comme partout ailleurs, dans les grandes, moyennes et petites villes. Cette multitude de petits vendeurs de «matloue» ne sont que le miroir de l'appauvrissement de toutes les couches sociales du pays qui vivent, malgré eux, la crise économique, alimentaire en particulier, qui frappe plus d'un pays dans le monde, notamment les plus pauvres comme ceux d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine.
« Actualité précédente
Onze Mondial Algérie : un futur remplaçant de M'Bolhi en train de se révéler en Ligue 1 ?
Actualité suivante »
Crise du lait à Ain Charchar Les citoyens s’insurgent !

Les Commentaires

Enfants vendeurs de pain «matloue»

Un pécule pour aider la famille
Le témoin d'une crise économique qui frappe de plein fouet les populations du tiers-monde.

Si jeune, et déjà confronté aux aléas de la vieSi jeune, et déjà confronté aux aléas de la vie
Ils sont jeunes, des enfants presque, au visage innocent de la pauvreté, aux corps frêles et bronzés pour la plupart, à s'exposer le long de la rocade d'Alger pour vendre, à leur risque et péril, du pain «matloue» aux automobilistes de passage. Lorsqu'il ne pleut pas et qu'il fait beau, ils ont la chance de pouvoir vendre, parfois, pour les plus chanceux, la totalité de leurs galettes (matloue) dont sont si friands les Algériens, surtout en cette période de Ramadhan. De retour du travail en ville, et souvent après avoir trimballé longtemps pour trouver du pain à acheter dans les boulangeries dont les horaires de travail ne correspondent pas tout à fait aux leurs, nombre de citoyens véhiculés sont contents, et même ravis, de trouver du pain traditionnel auprès de ces pauvres hères qui passent plusieurs heures debout à «attendre» un éventuel acheteur, bien qu'ils soient nombreux à l'approche de la rupture du jeûne, pour écouler le contenu de leurs couffins, à l'aspect douteux, et rentrer contents à la maison avec un pécule «satisfaisant» pour aider leurs familles, qui n'arrive pas à joindre les deux bouts en cette période où la cherté des fruits et légumes a envahi les marchés pour ne citer que ces lieux. Généralement, ces gamins s'adonnent à cette activité pendant les vacances scolaires sous la chaleur de la saison, mais la cherté de la vie en a décidé autrement.
Chaque enfant ramène dans son couffin une vingtaine de galettes pour espérer un gain de 200 à 300 DA à peine. Au vu du prix de la semoule, la galette est cédée à 30 ou 35 DA voire 40 DA à certains endroits «chics». Mieux que rien, oserions-nous dire, mais il faut bien aider les parents qui se démènent pour nourrir leurs mioches afin qu'ils puissent passer un Aïd El Fitr digne aux côtés des «titi» de leurs quartiers. Ces jeunes enfants-vendeurs s'installent en groupes ou sont éparpillés, en gardant un espace modeste de quelques mètres entre eux. Cette année, depuis le début du Ramadhan, ils sont partout, même en ville. Les paniers de pain installés à même les trottoirs par ces jeunes vendeurs qui se sont multipliés depuis le début du mois sacré. Ils sont fort nombreux, notamment dans les quartiers populaires de la capitale, comme partout ailleurs, dans les grandes, moyennes et petites villes. Cette multitude de petits vendeurs de «matloue» ne sont que le miroir de l'appauvrissement de toutes les couches sociales du pays qui vivent, malgré eux, la crise économique, alimentaire en particulier, qui frappe plus d'un pays dans le monde, notamment les plus pauvres comme ceux d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine.

Abdelkrim AMARNI
00:00 | 18-04-2022
"Si jeune, et déjà confronté aux aléas de la vie"

QUE FAIT LE PRESIDENT ?

QUE FAIT LE BUREAUCRATE ?

ay Rabi, ay Mohamed sidi, ay chafiaà, ay rassoul....60 années de galère? triste a pleurer????????????????????
Voir la photo sur le journal "L'Expression"

une file interminable de voiture le long de la route ......et pauvre petit gamin qui vend des galette de matloue.......OU ELLE EST L'ALGERIE NOUVELLE qui a promis notre cher Monsieur le Président de la République Algérienne???????????????????????????????????????????????????????????????????
Je peux comprendre que certains pays dans le monde ne possédant aucune richesse, aucune ressource puissent malheureusement vivre dans la pauvreté qui nous affecte et qu'on doit par solidarité les aider.
Mais cette situation n'est pas le cas de l'Algérie. Nous sommes un pays riche qui a largement les moyens d'enrayer la pauvreté en répartissant sa richesse de manière égalitaire. Il n'est pas logique qu'un pays aussi riche que le notre soit peuplé par une bonne partie de pauvres.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires