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Bien mal acquis... par Abdelkrim Zerzouri Qui peut douter de la détermination de l'Etat à récupérer les bie

Publié le 29/12/2022
Bien mal acquis... par Abdelkrim Zerzouri Qui peut douter de la détermination de l'Etat à récupérer les biens mal acquis par d'ex-hauts responsables et hommes d'affaires véreux, condamnés par la justice dans des affaires de corruption, de trafic d'influence et de détournement de deniers publics ? C'est l'un des engagements du Président Tebboune qui fait bouger les autorités dans plusieurs directions, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays. Plus qu'un engagement, la récupération des biens mal acquis et la lutte en faveur de la moralisation de la vie politique sont élevées au rang de principes sacrés, palpables à travers les textes de lois qui ont éloigné l'argent de toute opération électorale et mis sous haute surveillance les hauts fonctionnaires notamment, ainsi que d'autres efforts initiés tous azimuts pour restituer tout ce qui a été détourné par les membres de la « Issaba », se trouvant dans les prisons ou en fuite à l'étranger. Et pourtant, certains ne manquent pas de tenter de semer le scepticisme au sein de l'opinion. Ces jours-ci, ce dossier tient le haut de l'actualité suite à la déclaration du Président Tebboune, lors de la dernière rencontre avec des médias locaux, faisant état de la récupération de près de 20 milliards de dollars, dans le cadre des opérations de restitution des biens mal acquis. Il n'en fallait pas plus pour braquer les projecteurs sur ce chiffre, jugé faramineux par des opposants, alors que les autorités publiques ont pris l'initiative de donner des détails dans ce sens qui confondent les détracteurs, qui n'expliquent pas que cette somme d'argent résulte, en fait, en sus de l'argent liquide récupéré dans des comptes bancaires, de l'équivalent des biens mobiliers et immobiliers saisis dans le cadre de l'exécution des décisions de justice définitives prononcées contre les mis en cause. C'est le ministre de la Justice qui a, dans ce sens, laissé entendre qu'il n'y a pas lieu de s'étonner par ce chiffre de 20 milliards cité par le Président Tebboune. Un chiffre appelé à la hausse, a-t-il soutenu. Affirmant dans ce sillage que «la justice a mis la main sur ces biens répartis sur les différentes wilayas du pays », dont la confiscation d'habitations, de biens touristiques, des villas luxueuses, à travers les wilayas du pays, ainsi que des dizaines d'usines, dont des usines de montage automobile et d'autres activant dans divers domaines, outre la saisie de bijoux et des pierres précieuses et la confiscation de 6.447 comptes bancaires et 4.203 véhicules, tous types confondus, ainsi que la confiscation de 23.774 biens mobiliers, de 425 habitations, et de 14 promotions immobilières, chacune comprenant jusqu'à 1.000 logements». Il s'agit d'actions réalisées grâce «à la poursuite des procédures judiciaires de saisie et de confiscation au niveau national », a précisé le ministre de la Justice, qui a, en toute franchise, convenu que sur le plan international les choses s'annoncent plus compliquées. Dans ce contexte, l'émission de 224 commissions rogatoires pour la récupération des fonds détournés, réparties sur 30 pays, n'a pas encore donné ses résultats. Cela pourrait se concrétiser dans un an ou deux, voire plus, mais une chose est sûre, bien mal acquis ne profite jamais.
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