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Séniors en difficulté par Abdelkrim Zerzouri Couvert par un oubli coupable, le drame social permanent des pe

Publié le 07/04/2023
Séniors en difficulté par Abdelkrim Zerzouri Couvert par un oubli coupable, le drame social permanent des personnes âgées, abandonnées dans les centres d'accueil de cette catégorie fragile de la population revient, de temps à autre, heurter les bonnes consciences. En ce mois de Ramadhan, c'est le cri de détresse lancée par une femme vivant dans une maison d'accueil pour personnes âgées, à Tlemcen, qui a ému profondément les internautes algériens. La vidéo de cette femme, à travers laquelle elle adressait un message émouvant à ses enfants qui « l'ont oubliée » dans un foyer pour personnes âgées, devrait ouvrir un débat sérieux sur la prise en charge institutionnelle des séniors. La concernée se demandait pourquoi ils l'ont abandonnée, pourquoi ils ne l'accueillent pas parmi eux, dans la chaleur familiale, pendant ce mois de Ramadhan ? « Qu'ils viennent seulement me rendre visite », a-t-elle imploré. Non sans lancer un autre appel à tous les enfants pour qu'ils n'abandonnent pas leurs parents. « Ne ramenez pas vos parents à la maison de retraite, laissez-les vivre avec vous à la maison », a-t-elle conseillé. Un appel qui déchire les cœurs. Ce clip vidéo qui a été largement partagé sur les médias sociaux, répercuté également par la presse étrangère arabe, fait remonter à la surface ce comportement effroyable des enfants qui abandonnent leurs parents dans des foyers pour personnes âgées, qui revient cycliquement hanter les consciences, exigeant des dispositions institutionnelles pour traiter ce phénomène «étranger à notre société» mais qui, de nos jours, faut-il se l'avouer, n'est plus aussi étranger à notre société. L'appel émouvant de cette femme, qui fait entendre en sourdine des centaines d'autres complaintes de personnes âgées, femmes et hommes, qui souffrent dans leur chair en silence, ne révèle-t-il pas qu'il faut chercher loin de la «solution familiale», ou combiner avec, une prise en charge des personnes âgées adéquate et institutionnalisée ? Les temps changent et l'Algérie du 21ème siècle n'est pas celle des années 60, 70 et 80 du siècle passé. Les taux des personnes âgées, des plus de soixante ans, sont de plus en plus importants, pouvant doubler en 2050, selon des études, exigent la mise en œuvre d'un plan adapté pour la prise en charge des séniors, sans s'émouvoir de ce qu'ils soient abandonnés par leurs familles. Il s'agit d'un défi pour les pouvoirs publics qui, certes, déploient des efforts pour offrir asile aux personnes âgées abandonnées, mais qui doivent également penser à introduire sur ce registre des évolutions à la mesure de l'évolution de la société. La longévité qui accroît les besoins d'une santé adaptée, ainsi que d'autres besoins, en sus d'une relative indépendance financière (nombreuses sont les personnes âgées qui touchent une pension de retraite), doivent inciter à la création de centres spécialisés privés pour accueillir dans les meilleures conditions psychologique et physique cette catégorie de la population apte à payer les frais de prise en charge, du moins en partie. Loin des péchés des enfants qui abandonnent leurs parents, il est primordial de mettre en pratique une nouvelle manière de voir dans les comportements et l'éthique sociale, où les personnes âgées, très dépendantes et exposées aux maladies, ne sont pas forcément au mieux dans leur milieu familial, mais plutôt dans des institutions d'accueil ou hospitalières qui peuvent leur offrir ce dont elles ont vraiment besoin.
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Séniors en difficulté
par Abdelkrim Zerzouri


Couvert par un oubli coupable, le drame social permanent des personnes âgées, abandonnées dans les centres d'accueil de cette catégorie fragile de la population revient, de temps à autre, heurter les bonnes consciences. En ce mois de Ramadhan, c'est le cri de détresse lancée par une femme vivant dans une maison d'accueil pour personnes âgées, à Tlemcen, qui a ému profondément les internautes algériens. La vidéo de cette femme, à travers laquelle elle adressait un message émouvant à ses enfants qui « l'ont oubliée » dans un foyer pour personnes âgées, devrait ouvrir un débat sérieux sur la prise en charge institutionnelle des séniors. La concernée se demandait pourquoi ils l'ont abandonnée, pourquoi ils ne l'accueillent pas parmi eux, dans la chaleur familiale, pendant ce mois de Ramadhan ? « Qu'ils viennent seulement me rendre visite », a-t-elle imploré. Non sans lancer un autre appel à tous les enfants pour qu'ils n'abandonnent pas leurs parents. « Ne ramenez pas vos parents à la maison de retraite, laissez-les vivre avec vous à la maison », a-t-elle conseillé. Un appel qui déchire les cœurs. Ce clip vidéo qui a été largement partagé sur les médias sociaux, répercuté également par la presse étrangère arabe, fait remonter à la surface ce comportement effroyable des enfants qui abandonnent leurs parents dans des foyers pour personnes âgées, qui revient cycliquement hanter les consciences, exigeant des dispositions institutionnelles pour traiter ce phénomène «étranger à notre société» mais qui, de nos jours, faut-il se l'avouer, n'est plus aussi étranger à notre société. L'appel émouvant de cette femme, qui fait entendre en sourdine des centaines d'autres complaintes de personnes âgées, femmes et hommes, qui souffrent dans leur chair en silence, ne révèle-t-il pas qu'il faut chercher loin de la «solution familiale», ou combiner avec, une prise en charge des personnes âgées adéquate et institutionnalisée ? Les temps changent et l'Algérie du 21ème siècle n'est pas celle des années 60, 70 et 80 du siècle passé. Les taux des personnes âgées, des plus de soixante ans, sont de plus en plus importants, pouvant doubler en 2050, selon des études, exigent la mise en œuvre d'un plan adapté pour la prise en charge des séniors, sans s'émouvoir de ce qu'ils soient abandonnés par leurs familles. Il s'agit d'un défi pour les pouvoirs publics qui, certes, déploient des efforts pour offrir asile aux personnes âgées abandonnées, mais qui doivent également penser à introduire sur ce registre des évolutions à la mesure de l'évolution de la société. La longévité qui accroît les besoins d'une santé adaptée, ainsi que d'autres besoins, en sus d'une relative indépendance financière (nombreuses sont les personnes âgées qui touchent une pension de retraite), doivent inciter à la création de centres spécialisés privés pour accueillir dans les meilleures conditions psychologique et physique cette catégorie de la population apte à payer les frais de prise en charge, du moins en partie.

Loin des péchés des enfants qui abandonnent leurs parents, il est primordial de mettre en pratique une nouvelle manière de voir dans les comportements et l'éthique sociale, où les personnes âgées, très dépendantes et exposées aux maladies, ne sont pas forcément au mieux dans leur milieu familial, mais plutôt dans des institutions d'accueil ou hospitalières qui peuvent leur offrir ce dont elles ont vraiment besoin.


L'appel émouvant de cette femme, qui fait entendre en sourdine des centaines d'autres complaintes de personnes âgées, femmes et hommes, qui souffrent dans leur chair en silence, ne révèle-t-il pas qu'il faut chercher loin de la «solution familiale», ou combiner avec, une prise en charge des personnes âgées adéquate et institutionnalisée ? Les temps changent et l'Algérie du 21ème siècle n'est pas celle des années 60, 70 et 80 du siècle passé.
Les taux des personnes âgées, des plus de soixante ans, sont de plus en plus importants, pouvant doubler en 2050, selon des études, exigent la mise en œuvre d'un plan adapté pour la prise en charge des séniors, sans s'émouvoir de ce qu'ils soient abandonnés par leurs familles. Il s'agit d'un défi pour les pouvoirs publics qui, certes, déploient des efforts pour offrir asile aux personnes âgées abandonnées, mais qui doivent également penser à introduire sur ce registre des évolutions à la mesure de l'évolution de la société.
Il n'y a plus d'éducation ni de respect pour ses parents

beaucoup ne pense qu'à soit! dans une société de plus en plus à la dérive? à quoi sert il de dire que je suis musulman! faire la prière! le ramadhan!...si on ne respecte pas les bases fondamedntales de la familles?.
Allah ayhdi el 3ibeds et les ramène à la raison humaine que dire d'autres! dans nos mosquées les imams ont du trvail a mettre beaucoup de nos fidèles dans le droit chemin amine.
LE gouvernement a une grande part de R E S P O N S A B I L I T E il doit veiller et agir au plus vite ????.
Loin des péchés des enfants qui abandonnent leurs parents, il est primordial de mettre en pratique une nouvelle manière de voir dans les comportements et l'éthique sociale, où les personnes âgées, très dépendantes et exposées aux maladies, ne sont pas forcément au mieux dans leur milieu familial, mais plutôt dans des institutions d'accueil ou hospitalières qui peuvent leur offrir ce dont elles ont vraiment besoin.
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