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«Il sont tous à El Harrach» ! par El-Houari Dilmi Le président Tebboune a encore tonné contre les spéculateu

Publié le 08/08/2023
«Il sont tous à El Harrach» ! par El-Houari Dilmi Le président Tebboune a encore tonné contre les spéculateurs de tout poil qui veulent sucer le sang des Algériens. Prenant l'exemple des légumes secs dont les prix ont été multipliés par deux, le chef de l'Etat a menacé de frapper avec une main très lourde. « Comment des légumes comme les haricots secs, les lentilles ou le riz, alimentation de base de beaucoup d'Algériens lors de la saison froide, atteignent des prix impossibles alors que nous sommes en pleine période estivale », s'est interrogé Tebboune. « Pendant plus de dix ans, les surfacturations ont causé au pays des pertes énormes, a encore déclaré le premier responsable du pays. « La Issaba a volé et transféré à l'étranger des centaines de milliards de dollars, l'État avait investi presque 1.000 mds USD depuis le début des années 2000 alors que le taux de surfacturation a dépassé les 30% », a-t-il révélé. « Ils sont tous à El Harrach », a martelé le Président. La fameuse position tarifaire « Autres », a permis à beaucoup d'importateurs de se sucrer sur le dos de l'argent public. Tout le monde le sait, des importateurs qui déclaraient leurs opérations sous cette rubrique, recourraient exagérément à la domiciliation sous cette rubrique à des fins de fraude et de surfacturation. La promulgation de textes de loi criminalisant la spéculation sur les produits de base, ne semble pas faire peur à la faune des parasites et des intrus qui tentent d'épuiser les moyens de l'Etat en créant des pénuries, et donc forcer la main aux pouvoirs publics pour ouvrir la porte à l'importation. Les prix des produits alimentaires prennent chaque jour un peu plus d'envol, pour atteindre des niveaux insensés, à l'image des climatiseurs qui ont atteint jusqu'à 18 millions au marché noir. Le président de la République avait déjà mis en garde que la criminalisation de l'acte de spéculation prévoit une peine de pas moins de 30 ans de prison et pourrait aller jusqu'à la perpétuité, voire la peine capitale. Se posant en premier adversaire des spéculateurs, le chef de l'Etat a plaidé pour la défense des intérêts de la classe moyenne qu'il a qualifiée de « barre stabilisatrice du pays : « depuis que cette classe qui constitue la majorité du peuple a été laminée, le pays a perdu sa stabilité ». « Les oiseaux de mauvais augure qui vouent une haine à l'Algérie prédisaient une explosion de la situation en Algérie, mais la situation a explosé chez eux tandis que notre pays reste stable », a encore déclaré Tebboune.
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«Il sont tous à El Harrach» !
par El-Houari Dilmi


Le président Tebboune a encore tonné contre les spéculateurs de tout poil qui veulent sucer le sang des Algériens. Prenant l'exemple des légumes secs dont les prix ont été multipliés par deux, le chef de l'Etat a menacé de frapper avec une main très lourde. « Comment des légumes comme les haricots secs, les lentilles ou le riz, alimentation de base de beaucoup d'Algériens lors de la saison froide, atteignent des prix impossibles alors que nous sommes en pleine période estivale », s'est interrogé Tebboune. « Pendant plus de dix ans, les surfacturations ont causé au pays des pertes énormes, a encore déclaré le premier responsable du pays. « La Issaba a volé et transféré à l'étranger des centaines de milliards de dollars, l'État avait investi presque 1.000 mds USD depuis le début des années 2000 alors que le taux de surfacturation a dépassé les 30% », a-t-il révélé. « Ils sont tous à El Harrach », a martelé le Président. La fameuse position tarifaire « Autres », a permis à beaucoup d'importateurs de se sucrer sur le dos de l'argent public. Tout le monde le sait, des importateurs qui déclaraient leurs opérations sous cette rubrique, recourraient exagérément à la domiciliation sous cette rubrique à des fins de fraude et de surfacturation. La promulgation de textes de loi criminalisant la spéculation sur les produits de base, ne semble pas faire peur à la faune des parasites et des intrus qui tentent d'épuiser les moyens de l'Etat en créant des pénuries, et donc forcer la main aux pouvoirs publics pour ouvrir la porte à l'importation. Les prix des produits alimentaires prennent chaque jour un peu plus d'envol, pour atteindre des niveaux insensés, à l'image des climatiseurs qui ont atteint jusqu'à 18 millions au marché noir. Le président de la République avait déjà mis en garde que la criminalisation de l'acte de spéculation prévoit une peine de pas moins de 30 ans de prison et pourrait aller jusqu'à la perpétuité, voire la peine capitale. Se posant en premier adversaire des spéculateurs, le chef de l'Etat a plaidé pour la défense des intérêts de la classe moyenne qu'il a qualifiée de « barre stabilisatrice du pays : « depuis que cette classe qui constitue la majorité du peuple a été laminée, le pays a perdu sa stabilité ». « Les oiseaux de mauvais augure qui vouent une haine à l'Algérie prédisaient une explosion de la situation en Algérie, mais la situation a explosé chez eux tandis que notre pays reste stable », a encore déclaré Tebboune.
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