Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Quand l'agriculture va... par El-Houari Dilmi Alors que les premi...
Zone Membre
Publicités

Quand l'agriculture va... par El-Houari Dilmi Alors que les premières chutes de neige ont été enregistrées

Publié le 24/11/2023
Quand l'agriculture va... par El-Houari Dilmi Alors que les premières chutes de neige ont été enregistrées du côté du Djurdjura et le mont Babor à l'extrémité nord de la wilaya de Sétif, d'importantes précipitations, jusqu'à 60 millimètres par endroits, ont pratiquement touché tout le nord du pays. Mais si les gens de la terre sont soulagés et peuvent se mettre à labourer leurs terres, c'est surtout les barrages, à sec pour la majorité d'entre eux, qui vont permettre d'augmenter la mobilisation des eaux de surface et donc améliorer la distribution d'eau potable qui a manqué cruellement, dans certaines régions, depuis le début de l'été. Pour revenir aux agriculteurs, les céréaliers en particulier, s'ils ont attendu longtemps avant l'arrivée des premières pluies, ils font face à un autre problème, celui de la disponibilité de la semence. En effet, des fellahs, comme dans la région de Tiaret, grenier à blé de tout le pays, se plaignent des lenteurs accusées dans la distribution des semences par les coopératives des céréales et légumes secs (CCLS). «Le processus est lent à mettre en œuvre, ce qui a donné lieu à de grandes files d'attente devant les différents points de distribution», se désole un agriculteur de la commune de Mellakou, à Tiaret. D'autres agriculteurs qui ont acquis des engrais auprès de particuliers agréés lors de la saison agricole écoulée, se trouvent eux aussi dans l'expectative, puisque ces fournisseurs privés refusent de livrer les engrais aux fellahs pour cause de non-paiement de leurs factures par la direction des abattoirs agricoles. A l'approche du mois de décembre, une période cruciale dans l'itinéraire technique à suivre en matière d'emblavement, la situation doit être débloquée au plus tôt. L'Algérie compte plus de 170 variétés de semences céréalières certifiées par le Centre national de contrôle et certification des semences et des plants (CNCC). Un travail de longue haleine, car il faut au moins 12 années pour obtenir de nouvelles variétés. L'enjeu est de taille pour notre pays qui a tout intérêt à produire ses propres semences, pour assurer la sécurité alimentaire durable du pays et réduire ses importations céréalières, notamment en blé qui vient toujours en tête des importations alimentaires du pays. Des perspectives prometteuses s'offrent à l'Algérie, pays classé, faut-il le rappeler, premier en Afrique en matière de sécurité alimentaire. Le développement du triticale, une nouvelle céréale produite à partir d'un croisement entre le blé et le seigle, est une bonne nouvelle.
« Actualité précédente
Extension de la ligne du tramway, une trémie au rond-point de la Pépinière...: Plusieurs projets «stratégiques
Actualité suivante »
Forum des jeunes d’Algérie: unanimité sur la nécessité de l'adhésion des jeunes à la vie politique Publié Le

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires