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LOUIS NAPOLÉON PRINCE PRÉSIDENT ANNONÇANT À ABD-EL-KADER SA LIBÉRATION AU CHÂTEAU D’AMBOISE, LE 16 OCTOBRE 185

Publié le 13/01/2024
LOUIS NAPOLÉON PRINCE PRÉSIDENT ANNONÇANT À ABD-EL-KADER SA LIBÉRATION AU CHÂTEAU D’AMBOISE, LE 16 OCTOBRE 1852 Artiste(s) : TISSIER Ange Imprimer Partager Louis Napoléon prince président annonçant à Abd-el-Kader sa libération au château d’Amboise, le 16 octobre 1852 En décembre 1847, Abd el-Kader, tête de file de la résistance algérienne, fut contraint de rendre les armes et se vit condamner, avec sa suite, à l’emprisonnement en France. Ce sont quatre années d’emprisonnement qui les menèrent de Toulon au Château d’Amboise (en novembre 1848). Une captivité difficile du fait des conditions climatiques et des installations peu appropriées du château. Placés sous l’autorité bienveillance du capitaine Boissonnet, les prisonniers purent cependant vivre tant bien que mal en respect avec leurs coutumes tout en essayant de se plier aux us français. La soumission, le courage et la force qui caractérisèrent Abd el-Kader lors de son exil en France forcèrent le respect de nombreux français et notamment de Louis-Napoléon. Devenu Prince Président, ce dernier à la faveur d’un voyage en Touraine mit fin aux quatre années de captivité, le 16 octobre 1852. Une libération qui fut immortalisée 10 ans plus tard par le peintre Ange Tissier. La scène choisie par le peintre est le moment, empreint d’une grande humanité, où l’Emir Abd el-Kader présente à Louis-Napoléon, venu leur apprendre leur libération, sa mère Lalla Zohra qui l’accompagna durant sa captivité et qui, sur le tableau, se prosterne devant le libérateur en guise de respect. Sur la gauche du tableau, Louis Napoléon est entouré de Saint-Arnaud, de Federico Barocci, du comte de Goyon et du comte Roguet. Ange Tissier s’est beaucoup penché comme son confrère Eugène Fromentin sur l’Algérie, on lui doit entre autre un portrait d’Abd el-Kader en 1852 et, en 1860, une magnifique Algérienne et son esclave odalisque … Non seulement peintre orientaliste, il fut aussi l’un des peintres officiels du régime : on lui doit ainsi L’achèvement du Louvre. L’Empereur approuvant les plans présentés par M. Visconti, dit aussi Visconti présente à Napoléon III le plan du nouveau Louvre (Salon 1866), un magnifique portrait d’Eugénie et bien sûr sa libération d’Abd el-Kader, exposée au Salon des Artistes français, Paris, 1867. Emmanuelle Papot, septembre 2008
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LOUIS NAPOLÉON PRINCE PRÉSIDENT ANNONÇANT À ABD-EL-KADER SA LIBÉRATION AU CHÂTEAU D’AMBOISE, LE 16 OCTOBRE 1852
Artiste(s) : TISSIER Ange
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Louis Napoléon prince président annonçant à Abd-el-Kader sa libération au château d’Amboise, le 16 octobre 1852
En décembre 1847, Abd el-Kader, tête de file de la résistance algérienne, fut contraint de rendre les armes et se vit condamner, avec sa suite, à l’emprisonnement en France. Ce sont quatre années d’emprisonnement qui les menèrent de Toulon au Château d’Amboise (en novembre 1848). Une captivité difficile du fait des conditions climatiques et des installations peu appropriées du château. Placés sous l’autorité bienveillance du capitaine Boissonnet, les prisonniers purent cependant vivre tant bien que mal en respect avec leurs coutumes tout en essayant de se plier aux us français.

La soumission, le courage et la force qui caractérisèrent Abd el-Kader lors de son exil en France forcèrent le respect de nombreux français et notamment de Louis-Napoléon. Devenu Prince Président, ce dernier à la faveur d’un voyage en Touraine mit fin aux quatre années de captivité, le 16 octobre 1852. Une libération qui fut immortalisée 10 ans plus tard par le peintre Ange Tissier.

La scène choisie par le peintre est le moment, empreint d’une grande humanité, où l’Emir Abd el-Kader présente à Louis-Napoléon, venu leur apprendre leur libération, sa mère Lalla Zohra qui l’accompagna durant sa captivité et qui, sur le tableau, se prosterne devant le libérateur en guise de respect.
Sur la gauche du tableau, Louis Napoléon est entouré de Saint-Arnaud, de Federico Barocci, du comte de Goyon et du comte Roguet.

Ange Tissier s’est beaucoup penché comme son confrère Eugène Fromentin sur l’Algérie, on lui doit entre autre un portrait d’Abd el-Kader en 1852 et, en 1860, une magnifique Algérienne et son esclave odalisque … Non seulement peintre orientaliste, il fut aussi l’un des peintres officiels du régime : on lui doit ainsi L’achèvement du Louvre. L’Empereur approuvant les plans présentés par M. Visconti, dit aussi Visconti présente à Napoléon III le plan du nouveau Louvre (Salon 1866), un magnifique portrait d’Eugénie et bien sûr sa libération d’Abd el-Kader, exposée au Salon des Artistes français, Paris, 1867.

Emmanuelle Papot, septembre 2008
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