Les sinistrés toujours dans la rue - Les familles sinistrées lors de l’effondrement du bâtiment de la rue Duzzer après les fortes pluies, sont toujours dans la rue et passent leurs nuits soit chez des voisins pour les femmes, soit dans des cafés pour les hommes. D’autres, par contre, ont pris le risque de rester sous des tentes en plastiques dans la bâtisse elle-même. Ils démentent formellement avoir eu la proposition de se réfugier dans un centre de transit. La famille Ayari qui est la plus touchée, de par les blessures occasionnées à ces deux enfants de 4 et 5 ans et l’épouse qui a eu la jambe brisée. Sa blessure a nécessité la pose d’une broche et d’une plaque afin de remplacer la rotule écrasée par les grosses pierres qui l’avaient ensevelie au rez-de-chaussée. Le mari quant à lui, passe ses nuits au café « Echaâb », désemparé et vivant dans le désarroi total. Les onze familles touchées par cette catastrophe sont donc dans l’expectative et attendent patiemment une solution à leur épineuse situation. La famille la plus touchée dans sa chair, semble, d’après les apparences, la plus impatiente. L’espoir de tous est d’être pris en charge afin de pouvoir protéger les bébés par ces temps qui courent. La rue Duzzer attend donc un geste qui libèrera de l’angoisse, ces sinistrés devenus des SDF (sans domicile fixe).
L'EST -18/02/2013 - Ounissi Manel
Les Commentaires
Jsk'ou ira Boutef et son ekipe "elus & generos corrompus" si ns ne ls arretons ps?