Un volume de 24 millions de mètres cubes d’eaux usées traitées se déversent annuellement dans l’Oued Seybouse à Annaba. Provenant de la station d’épuration (STEP) de Lallelick dans la commune d’El-Bouni, cette quantité d’eau n’a pas pu être livrée jusqu’à présent, aux secteurs utilisateurs telles les usines ArcelorMittal et Fertial et l’agriculture pour l’irrigation des terres agricoles .Ces eaux usées traitées ne pourront être servies que sur la base des résultats d’une étude confiée à un bureau suisse. Les analyses chimiques de ces eaux usées traitées qui coûtent, semble-t-il, très chères, permettant de connaître les destinations de ces eaux et les cultures qu’elles peuvent irriguer sans nuire à la santé. La 3ème à l’échelle nationale sur le plan de sa capacité, la Step de Lallalik prend en charge dans une première phase les eaux usées de Annaba, El-Bouni, Boukhadra, Sidi Salem, Boucedra, Bouzaâroura et le couloir de Kherraza - Oued Ennil .Outre la protection du littoral et de l’environnement de la pollution , cette station qui s’étend sur une superficie de 15 hectares, va prendre en charge dans une deuxième étape, les eaux usées du reste des localités de la wilaya, peut être d’un grand apport pour l’irrigation des terres agricoles. D’autant plus que les superficies en irrigué demeurent encore faibles à l’échelle de la wilaya, où il faudra penser d’ores et déjà à la création d’aires ou de parcelles en irrigué qui seront arrosées à l’aide des eaux de la STEP de Lallelick. Cela nécessite une organisation des agriculteurs qui fait actuellement défaut lorsqu’on constate l’absence d’un mode de gestion des 86 retenues collinaires et des forages destinés à l’irrigation.
L'EST - 25/09/2013 - Hocine Akli
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