La confusion a fini par atteindre l’ensemble Bel Azur, une Riviera italienne, implantée sur le flanc gauche de la plage Rizzi-Amor (ex-Chapuis) de Annaba, en raison d’un relâchement flagrant de la part des responsables de la société de gestion des lieux et une fuite de responsabilité de la part des autorités locales pour résoudre les problèmes des dépassements apparus au grand jour. À la place du paradis des affaires qui leur était proposé sur maquette, les investisseurs ont eu, au contraire, droit à un site qui se dégrade à vue d’œil, alors qu’ils sont confrontés à des déboires à n’en plus finir. « Le dernier problème qu’a subi notre site est l’installation des panneaux indiquant le nom des commerces. Tout est normal jusque là. Cependant, ces enseignes sont anarchiques et de différentes dimensions donnant une vue sauvage au site. Pis encore, l’une des plaques a saccagé un véhicule stationné au parking de Bel Azur car elle était énorme et mal fixée. Le premier coup de vent l’a fait tomber sur une voiture heureusement inoccupée » déplorent les propriétaires des restaurants de ce site touristique. Ces derniers dénoncent également l’inertie de la Sarl Bel Azur qui n’intervient jamais pour réguler les choses et réglementer les activités. Les propriétaires des établissements de restauration qui ont assuré une animation aussi exotique qu’originale, en activité, depuis 1998 et qui ont plongé Bel Azur dans une ambiance festive permanente, au grand bonheur des touristes et des gens de passage dans la Coquette, ne savent plus aujourd’hui à quel saint se vouer, devant les dépassements de tous genres. Les locataires de Bel-Azur et les rares investisseurs qui ont osé lancer un projet qu’ils pensaient en adéquation avec cet espace prétendument touristique de la ville côtière se rendent compte aujourd’hui de la précarité de leur situation. Les exploitants de Bel-Azur et les habitants de ce quartier résidentiel, ne cessent d’ailleurs de se plaindre de cette situation révoltante, surtout que le manque d’hygiène est devenu, au fil des années, de plus en plus inquiétant. Certains endroits sont transformés en dépotoirs et en latrines d’où se dégagent des odeurs pestilentielles. Il serait temps que les autorités de cette belle ville, les vraies, s’entendent pour prendre ce dossier en main et faire de Bel Azur l’endroit paradisiaque espéré par les Bônois et les touristes.
L'EST - 11/12/2013 - B. Salah-Eddine
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