Le désespoir de la famille Slimani de Sidi Amar s’exacerbe avec le refus affiché hier par le chef de daïra d’El-Hadjar de procéder à la rectification de l’erreur administrative décelée dans le double de la carte d’identité de feu Slimani Belaïd, décédé le 18 février dernier dans une prison de Suisse d’une crise cardiaque, et dont la dépouille ne peut être rapatriée, du fait que le défunt, un « harag », vivait en Suisse sous un faux nom et la nationalité irakienne. Selon les faits rapportés par le frère du défunt, l’ambassade d’Algérie à Genève, qui a réagi « sous la pression des amis de feu Belaïd, a demandé à la famille de lui transmettre un acte de naissance du défunt et une photo, après que la famille, contactée par l’ambassade, eut fourni tous les renseignements concernant feu Balaid, (comme les cicatrices de deux balles reçues dans sa main lors de son service national par exemple). Grâce à l’intervention de plusieurs personnalités d’Annaba, le frère du défunt est parvenu à faire extraire des archives de la daïra d’El-Hadjar, la copie de la carte d’identité de Belaïd, mais malheureusement, cette dernière présentait une petite erreur, à savoir la date de naissance de Belaïd, né en 1980, alors que sur la carte, était indiqué 1973, date de mariage de ses parents. Pour la famille, cette attitude du chef de daïra, malgré la présence de personnes prêtes à témoigner sous serment qu’il s’agit bien de l’intéressé, ce fonctionnaire reste rigide sur ses positions, et la famille craint que la justice suisse ne pro cède à la crémation du corps, si la famille tarde à le rapatrier.
lestrepublicain.com - 26 février 2014 - Farida H.
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