Les eaux usées provenant d’un pâté de constructions illicites érigées au mépris de la loi sur l’urbanisme, se déversent dans la cité du 19 mai implantée au chef lieu de commune de Sidi Amar polluant le cadre de vie et rendant l’atmosphère insupportable à cause des odeurs nauséabondes qu’elles dégagent. Avec les fortes chutes de pluie, ces eaux usées terminent leur course jusqu’au boulevard Issat Idir en passant par le marché anarchique en proie déjà à la saleté et à l’insalubrité en dépit du passage de temps à autre des éboueurs. Pour accéder à cet espace commercial illicite, les piétons doivent choisir l’endroit où mettre les pieds à cause de la gadoue, du sol humide et des déchets de toutes sortes. ‘’ Notre cité qui enregistre un déficit en matière d’hygiène et de propreté, est en train de subir un autre problème celui des eaux usées’’, relève un habitant, soulevant, par ailleurs, la défaillance du réseau d’éclairage public à cause du piratage du courant électrique alimentant les constructions illicites. Il s’agit là d’un problème qui concerne pratiquement l’ensemble des cités et localités de la commune de Sidi Amar ceci a rendu la tâche ardue aux agents chargés de l’éclairage public. Les pannes sur les réseaux d’éclairage public sont quotidiennement signalées à cause justement du piratage de l’électricité qui est le résultat du laisser-faire et du laisser-aller. Par ailleurs, les habitants de la commune de Sidi Amar enregistrent avec satisfaction la campagne d’abattage de chiens errants qui avait commencé la semaine passée pour se poursuivre jusqu’à l’élimination de ces animaux, vecteurs de maladie et d’autres risques. Une campagne analogue, mais destinée aux bovins et ovins errants, serait souhaitable, estiment des habitants.
lestrepublicain.com - 27 février 2014 - Hocine Akli
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