A l’université Badji Mokhtar de Annaba, ils sont à peu près 400 étudiants africains à fréquenter les amphis et les salles de cours aux côtés de leurs homologues algériens parmi lesquels ils ne trouvent aucune difficulté à se fondre partageant jusqu’à leurs plus intimes activités. Ce sont des Sénégalais, des Maliens, des Congolais, des Mauritaniens, des Nigériens, des Burkinabés, etc. dont il s’agit et dans les deux sexes, en plus. Conscients de cette osmose panafricaine qui semble faire fi de toutes les différences qu’elles soient raciales ou théologiques, les responsables en charge de la culture et du sport de l’institution n’ont pas manqué de répondre à leur voeu commun de prendre part aux festivités de la journée nationale de l’étudiant qu’ils considèrent comme la leur propre sachant que celle-ci a été très riche en activités culturelles et sportives. Pour n’évoquer que le cas des footballeurs et Dieu seul sait s’ils ne sont pas nombreux dans cette discipline, vocation africaine quand tu nous tiens, ils ont eu droit au même quota que leurs camarades algériens à savoir qu’à eux aussi on a demandé à former quatre sélections pour participer au tournoi à huit organisé à cette occasion où l’une d’elles a terminé sur la deuxième marche du podium héritant ainsi du trophée de la 2ème meilleure formation du tournoi. La cérémonie de remise des trophées à laquelle notre journal a été convié, s’est terminée dans une ambiance festive difficile à décrire tant se sont libérées toutes les inhibitions pour laisser place à une communion de jubilation rarement enregistrée auparavant. « Cela fait quatre années que je suis à l’université de Annaba et je suis actuellement en première année master et chaque année je remarque qu’il y a beaucoup de nouvelles activités à l’occasion de la journée de l’étudiant. Aussi, au nom de mes autres camarades africains, je ne peux que saluer les efforts de la DACS (sous-direction de la culture et du sport, ndlr ) avec à sa tête M. Agouni Mabrouk, qui ne manque jamais de nous associer à la fête nous les étudiants africains. Très franchement, je félicite les responsables de l’université qui nous considèrent sur le même pied d’égalité que nos frères algériens si bien qu’en ce qui me concerne personnellement je me suis mis tout à fait dans la peau d’un Algèrien. Ceci dit, je dois reconnaître que les conditions d’accueil à l’université Badji Mokhtar sont excellentes à tous le points de vue, tant et si bien que notre intégration en tant qu’étudiants africains est devenue une chose tout à fait aisée. La preuve, un responsable sénégalais s’est déplacé dernièrement jusqu’à notre université pour féliciter de voix vive ses responsables pour la qualité de l’accueil ... « nous confiera un étudiant sénégalais qui s’est improvisé speaker lors du match de consécration qui s’est déroulé sur le stade gazonné de l’ex-Cefos.
lestrepublicain-22 mai 2014 - Hamid Fraga
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