Les travaux d’aménagement de l’entrée Est de la commune d’Annaba continuent de provoquer des remous. Ce projet lancé par la Direction des Travaux Publics de la wilaya d’Annaba pour une enveloppe financière de 7.6 milliards DA a été entamé, en mars 2012, par 4 entreprises dont une espagnole. Selon le cahier des charges, les travaux auraient dû être déjà achevés. En effet, les délais de réalisation du projet, qui s’étend sur 1,2 km, ont été fixés à 20 mois du début du lancement des travaux. Cependant, les grèves récurrentes observées au sein des entreprises algériennes chargées de la réalisation des travaux ont eu des répercussions négatives sur l’avancement des travaux. Un retard qui, selon des ingénieurs en Travaux publics, risque de durer encore plusieurs mois. Pour le wali, Mohammed Mounib Sendid, l’inauguration de cet ouvrage d’art doit s’opérer en urgence pour permettre d’alléger la circulation au niveau des entrées Ouest de la ville, principalement au niveau du rond-point Pont Blanc et de celui de Sidi Brahim. C’est pourquoi, le premier responsable de la wilaya n’hésite pas à mettre en garde les entreprises algériennes dans le cas où ces dernières ne fournissent pas l’effort nécessaire dans l’accélération des travaux. «Le retard dans les travaux de réalisation n’a pas été causé par l’entreprise espagnole, Ce sont les entreprises algériennes qui sont principalement à l’origine de cette situation qui pénalise les citoyens », a-t-il affirmé sur les ondes de la radio locale, hier mercredi. Il a par ailleurs souligné qu’une première tranche du projet sera inaugurée en août prochain. Epinglées, les entreprises algériennes chargées de la réalisation n’ont plus d’autre choix que de redoubler d’efforts pour finaliser les travaux. Dans le cas contraire, elles risqueraient de perdre un marché de plusieurs milliards DA au profit d’une entreprise étrangère. Cette situation soulève plusieurs questionnements quant au respect des délais de réalisation au lendemain du lancement des travaux d’aménagement de l’entrée Sud de la ville où devrait être édifié un ouvrage d’art pour alléger la circulation au niveau du rond-point de Sidi Brahim. Ce dernier sera supprimé au lendemain du lancement des travaux de réalisation exposés à l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, lors de sa dernière visite de travail, il y a presque une année. C’est dire que le wali d’Annaba, installé à la fin de l’année écoulée, insiste sur le respect des délais de réalisation et l’importance d’obtenir une courte durée des travaux. C’est ce qui explique la suspension temporaire des travaux de réalisation du tunnel, reliant le rond-point de Pont blanc à celui d’El Mhaffeur où le délai de réalisation proposé par le maître de l’œuvre est de six ans. Une situation qui provoquera une paralysie de la circulation au niveau de cette entrée Ouest de la ville représentant l’un des points noirs de la circulation routière à Annaba.
Le Provencial - 22 mai 2014 - Rafik Arfaoui
Les Commentaires
Le prétexte des grèves ne tient pas la route. Les grèves il y en a tous les jours partout dans le monde, mais le temps perdu est vite rattrapé dès la reprise du travail.