En l'absence sur le terrain de la direction des transports, les taximen continuent leur pression pour faire accepter une augmentation du tarif de la course de 50 % pour les quartiers périphériques, pourtant contenus dans le périmètre urbain, et clairement mentionnés lors de la dernière augmentation unilatérale imposée il y a quelques mois par ces derniers, forçant les autorités publiques à l'accepter. Aujourd'hui, si vous résistez à cette nouvelle augmentation illégale, c'est tout juste si vous n'êtes pas insultés, ou carrément, on refuse de vous prendre à bord. Beaucoup, surtout les femmes avec de petits enfants, ou des personnes pressées pour se rendre à leur travail, finissent par se soumettre à ce qui est un véritable diktat. Personne ne réagit, et on se demande s'il y a quelqu'un à la direction des transports, une administration dont l'autorité est très controversée dans le milieu des transporteurs, que ce soit par les taximen ou les conducteurs de bus qui n'en font qu'à leur tête, eux aussi. S'ils ne peuvent augmenter leurs tarifs, ils se permettent de prolonger les pauses dans les arrêts. Et gare à celui qui ose faire une réflexion, il est aussitôt pris à partie par le conducteur. Là aussi, les gens sont blasés, fatigués de se plaindre inutilement, et attendent que le laxisme de la direction des transports cesse, pour qu'enfin la loi et le règlement soient appliqués.
lestrepublicain.com - 19 octobre 2014 - F H.
Les Commentaires