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Annaba Les sangliers envahissent plusieurs cités

Publié le 20/09/2021
Annaba Les sangliers envahissent plusieurs cités
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Les Commentaires

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. C’est ce qui passe depuis un certain temps dans la wilaya d’Annaba, submergée, depuis quelques temps, par des tonnes de déchets ménagers. En effet, en cette période de canicule aggravée par le grand problème d’insalubrité auquel sont confrontées de nombreuses cités urbaines du chef-lieu d’Annaba, des troupeaux de sangliers qui, attirés par les montagnes de déchets ménagers qui débordent en permanence des bacs à ordure se sont enhardies et envahissent en force dans les zones urbaines. Ainsi, plusieurs cités d’habitations, notamment celles implantées à la lisière du mont de l’Edough et aux confins de la plaine Ouest d’Annaba, à l’exemple des cités du 5 juillet, les Hongrois et Rym, ont été infestées par la horde de sangliers, signalent les riverains. Un phénomène qui est également vécu par les populations de certains quartiers du littoral Ouest d’Annaba (Belvédère, Ain-Achir et la Caroube), apprend-on. Ces habitants font ainsi face, la nuit venue, à ces « envahisseurs », dont le nombre va en s’accroissant, et ce, en raison de l’insalubrité extrême, qui caractérise les lieux suite au refus de l’EPIC Annaba propre de procéder à l’enlèvement des ordures ménagères, alors que les autres déchets de récupérations sont systématiquement pris en charge et écoulés cash, auprès des unités spécialisées. Excédés par cette situation, les habitants de la cité du 5 juillet 1962, ex-Les Hongrois, à la Plaine Ouest, sortent de leur mutisme pour dénoncer l’incompétence et pointent du doigt les responsables concernés, exigeant que des battues administratives soient organisées au plus en raison des risques. Des chefs de familles signalent le risque qu’ils encourent avec la circulation à des heures tardives de ces suidés. « Ces bêtes descendent du mont de l’Edough, à chaque tombée de la nuit, en quête de nourriture et se hasardent jusqu'aux abords des cités habitées pour y brouter dans les décharges d’ordures ménagères continuellement débordées par des produits de plus très caloriques et sous les regards impuissants des meutes des chiens », ont tenu à témoigner de nombreux habitants. Du côté de la plaine Ouest, de la cité du 8 mai 1945, Chabbia, Kheraza, Oued-Zied et Aïb-Amar, à la sortie d’Annaba aux abords de la route nationale 44, c’est pire. Car le danger guette à tout moment y compris les usagers étant donné que des cliques se déplacent en meutes pour rejoindre la zone humide des abords du lac Fatzara. Les habitants d’Ain-Chouga, jouxtant le lac Fatzara, à l’entrée de Berrahal, affirment que « ces derniers temps, les gens ici ne s’aventurent jamais dehors en soirée, sauf pour une urgence médicale, tant les lieux sont assiégés par des meutes de sangliers ». Pour beaucoup d’habitants, seule une battue administrative sera en mesure de mettre fin à cette situation de psychose.

B.Salah-Eddine
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