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Aïn-Témouchent Fruits et légumes : les «vampires» de retour

Publié le 16/04/2022
Aïn-Témouchent Fruits et légumes : les «vampires» de retour Il a suffi que quelques gouttes de pluie tombent lors des dernières quarante-huit heures pour que les marchands de fruits et légumes ou plutôt les vampires des marchés imposent leur diktat en cette deuxième quinzaine du mois sacré, affichant des prix excessifs et hors de portée. Une virée au souk hebdomadaire de la cité des thermes Hammam-Bou-Hadjar nous a renseigné sur ce qu'endure le simple citoyen pour faire son marché. À titre illustratif, nous avons trouvé la pomme de terre (une petite quantité) à 120 DA le kilo et de quelle qualité ? Certains justifient cette cherté par le fait que les paysans ne récoltent pas leurs patates quand il pleut et, du coup, son prix s'envole dès qu'il y a la pluie, un raisonnement qui ne tient pas debout. Le prix de la tomate oscille entre 110 et 130 DA, la laitue bat tous les records puisqu'elle est cotée à 200 DA, l'oignon entre 45 et 50 DA, alors que les haricots verts sont proposés à 350, voire 400 DA, les petits pois cédés entre 100 et 120 DA, les choux entre 60 et 80 DA et les aubergines à 140 DA. Concernant les fruits, ces derniers sont toujours hors de portée des petites bourses. Les fruits de saison, comme les oranges, coûtent entre 150 et 200 DA selon le calibre et le goût, les pommes sont taxées à 500 DA, alors que la banane ravit la vedette aux fruits puisqu'elle est vendue à 700 DA. Les fraises à 500 DA le kilo, les dattes de 300 à 500 DA. Devant cette infernale flambée des prix des fruits et légumes qui a gagné les différents marchés de la wilaya, le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer. Concernant les viandes, le poulet est cédé à 440 DA le kilo, les abats des poulets sont inexistants du fait qu'ils soient réservés uniquement aux clients des marchands de volailles, les viandes rouges leurs prix oscillent entre 1 200 DA pour la brebis et 1 500 DA pour l'agneau, l'œuf est cédé entre 15 DA et 17 DA l'unité. Pourtant, nous sommes en plein mois de piété et de solidarité, et malgré cela, ces vampires du marché ne reculent devant rien pour sucer le sang (se remplir les poches) des gens de petite bourse. S. B. SALAH BELKALLOUCHE PUBLIÉ 16-04-2022, 11:00
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Il a suffi que quelques gouttes de pluie tombent lors des dernières quarante-huit heures pour que les marchands de fruits et légumes ou plutôt les vampires des marchés imposent leur diktat en cette deuxième quinzaine du mois sacré, affichant des prix excessifs et hors de portée.
Une virée au souk hebdomadaire de la cité des thermes Hammam-Bou-Hadjar nous a renseigné sur ce qu'endure le simple citoyen pour faire son marché.
À titre illustratif, nous avons trouvé la pomme de terre (une petite quantité) à 120 DA le kilo et de quelle qualité ? Certains justifient cette cherté par le fait que les paysans ne récoltent pas leurs patates quand il pleut et, du coup, son prix s'envole dès qu'il y a la pluie, un raisonnement qui ne tient pas debout. Le prix de la tomate oscille entre 110 et
130 DA, la laitue bat tous les records puisqu'elle est cotée à 200 DA, l'oignon entre 45 et
50 DA, alors que les haricots verts sont proposés à 350, voire 400 DA, les petits pois cédés entre 100 et 120 DA, les choux entre 60 et 80 DA et les aubergines à 140 DA.
Concernant les fruits, ces derniers sont toujours hors de portée des petites bourses. Les fruits de saison, comme les oranges, coûtent entre 150 et 200 DA selon le calibre et le goût, les pommes sont taxées à 500 DA, alors que la banane ravit la vedette aux fruits puisqu'elle est vendue à 700 DA. Les fraises à 500 DA le kilo, les dattes de 300 à 500 DA. Devant cette infernale flambée des prix des fruits et légumes qui a gagné les différents marchés de la wilaya, le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer.
Concernant les viandes, le poulet est cédé à 440 DA le kilo, les abats des poulets sont inexistants du fait qu'ils soient réservés uniquement aux clients des marchands de volailles, les viandes rouges leurs prix oscillent entre 1 200 DA pour la brebis et 1 500 DA pour l'agneau, l'œuf est cédé entre 15 DA et 17 DA l'unité.
Pourtant, nous sommes en plein mois de piété et de solidarité, et malgré cela, ces vampires du marché ne reculent devant rien pour sucer le sang (se remplir les poches) des gens de petite bourse.
S. B.


SALAH BELKALLOUCHE
PUBLIÉ 16-04-2022, 11:00
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