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Les canons d'Alger, au jardin de l'hotel des invalides (Paris).

Publié le 11/07/2022
Les canons dont il s'agit ici sont ceux provenant de la conquête d'Alger, qui se trouvent aujourd'hui sur le fossé du jardin devant l'hôtel des Invalides. Ces canons, au nombre de trente, sont de dimensions et de calibres divers; la plupart, d'environ 17pieds de long, ont été fondus à Alger entre l'année de l'hégire 1188 et l'année 1195 (1775 à 1780), sous le règne du sultan Abdulhamid, pendant que Méhémed-Pacha Ben-Osman était dey de la régence d'Alger. A droite en entrant on trouve deux groupes de six canons couchés par terre, et plus loin deux autres pièces plus petites, également couchées sur le sol; à gauche de la porte d'entrée il y a onze pièces dans la même position, et aussi : divisées en deux groupes; plus loin, du même côté, deux canons fondus sous le règne du sultan Sélim III sont placés sur des affûts; à côté d'eux est une pièce sans affût; et enfin dans l'angle de jonction du mur qui fait face à la rivière et.de celui qui va rejoindre la façade de l'hôtel, on aperçoit un mortier appuyé sur le mur. Tous ces canons sont couverts d'inscriptions en arabe et en turc Sur la culasse de la plupart sont écrits les mots suivans langue arabe rimée : Il a été fait sous le règne du sultan des sultans, du maître des, rois de l'Orient et de l'Occident, de sultan Abdulhamid-Khan, de la famille d'Osman, fils de sultan Almed-Khan, à Djezaïr (Alger) l’occidentale, la bien défendue, par l'ordre de celui que tous les doigts désignent aux regards, Mèhémed-Pacha, fils d'Osman (que le roi, source de tous les bienfaits (Dieu), lui accorde son aide, l'année 1191 (1778) : Au-dessous est écrit le nombre de quintaux que pèsent ces canons, et sur le milieu de la pièce est indiqué le nom du fondeur. Les autres, en arabe, sont des sentences ou des prières tirées du Coran ou des formulaires religieux des Musulmans ; les voici toutes : 1 - O toi qui domptes les opiniâtres, soumets-nous ceux qui résistent 2 - o toi qui inspires les sages desseins, ouvre-nous la porte de la victoire (ou du salut éternel 3- Quiconque déploiera son zèle dans cette voie, son nom vivra environné de gloire; tous ceux qui le verront feront des vœux pour lui; le Seigneur lui donnera pour récompense les jardins éternels et les eaux du fleuve (le Kauser, fleuve du Paradis musulman). . 4- Bonheur à toi qui combats avec ardeur dans la voie divine ! quand seront placées les balances du bien et du mal, il te suffira de le dire, et alors t'accueillera le Créateur avec un visage riant. 5 - O mon Dieu! le meilleur des soutiens, secours nous contre les infidèles ! 6 - Quiconque fait du bien à un de ses frères et se conforme aux traditions prophétiques, a montré son zèle peur les saintes révé lations : à l'homme qui fait le bien, les jardins du Paradis et les eaux du Kauser., Ces inscriptions sont celles des longues pièces couchées par terre à droite et à gauche; les deux petites pièces du côté droit portent une inscription où l'on apprend qu'elle sont été fondues par ordre du dernier dey d'Alger, Hussein, soua lerègne du sultan Mahmoud; celle qui est à gauche, près des deux pièces en batterie dont nous allons parler, n'a pour tout ornement que le tougra ou chiffre du sultan Sélim , Sur le mortier est écrit en arabe : Par l'ordre de Méhémed-Pacha, à qui Dieu rende facile tout ce pri voudra! et dans un petit écusson, sur la culasse, le nom du fondeur : Wali Ben-Abdallah. Les inscriptions des deux gros canons sur affût sont en langué turque, et semblables sur l'un et l'autre. Les mots suivans sont en vers : Le roi du siècle, ombre de Dieu sur l'univers; le monarque du monde, sultan Sélim-Khan, étant monté sur le trône, le haut personnage, payeur du port, Husseïn-Agha Badjous Kadri s'étant entremis, le sultan, dans sa gracieuse bonté, a manifesté sa bienveillance pour les guerriers de l'islamisme dans l'odjak d'Alger. L'an 1206, ce monarque du siècle, cédant à sa générosité, leur a octroyé ce canon. Source : Le Magasin Pittoresque (1835)
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Les Commentaires

En 1830 les soldats français étaient:

Des vrais pilleurs piller
verbe transitifConjugaison

(ancien français peille, chiffon, du latin pileum, bonnet)

1. S'emparer des biens qui se trouvent dans un lieu en causant des dommages, en usant de violence : Les troupes ont pillé la ville.
Synonymes :

dévaliser - dévaster - écumer - mettre à sac - ravager - saccager

2. Voler des choses en usant de violence, en causant des dommages : Piller les marchandises d'un magasin.
Synonymes :

faire main basse sur - voler

3. Emporter massivement ce qui se trouve dans un lieu afin de l'utiliser, de le consommer ; acheter des marchandises jusqu'à vider ce lieu : Les vacanciers ont pillé tous les magasins du camping.
4. Détourner à son profit l'argent de quelqu'un, de l'État : Piller les finances publiques.
Synonymes :

distraire - extorquer - soustraire
une bande de voleurs!
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