BILLET (PAS) DOUX
MOCHES, SALES ET INTERMINABLES
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MAÂMAR FARAH
PUBLIÉ 25-01-2023, 11:00
Quand on veut faire la promotion touristique de notre pays, on fait appel soit à l'image d'une nature riche, variée et incomparable, soit à celle de nos villes aux charmes insoupçonnées. Mais tout le patrimoine architectural de ces cités que nous vantons trouve son origine dans le passé proche ou lointain. Si les traces des Numides sont peu visibles, les Romains, par contre, ont laissé des villes parmi les plus belles du Bassin méditerranéen. Les Arabes et les Turques ont tissé ces casbah magiques qui argumentent le tissu urbain de tant de villes et les Andalous sont venus avec un style qui a orné nos cités de bijoux inégalables. Et quand on fait visiter à un étranger le Jardin d'Essai, la Grande-Poste, la gare de Annaba ou les belles rues aux bâtiments haussmanniens, n'est-ce pas l'héritage de la colonisation que l'on exhibe ? Et le présent ?
Que laissera notre génération à l'histoire en termes d'architecture ? Ces cités dortoirs sans génie ou ces grosses taches rougeâtres et grises sans fin à la lisière des villes ? On dirait Beyrouth ou Alep bombardées !
Poussiéreux en été, boueux en hiver, ces quartiers de la honte, à l'architecture approximative, sont une plaie qui ne se cicatrisera jamais. Si les bidonvilles ordinaires peuvent être supprimés en une journée, ces bidonvilles en dur resteront à jamais comme le témoignage de notre descente aux enfers.
L'Algérie nouvelle saura-t-elle, enfin, corriger ces erreurs et offrir à nos villes des normes architecturales évoluées, dignes de ce siècle, comme le furent toutes ces merveilles architecturales à leurs différentes époques ?
M. F.
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MAÂMAR FARAH
PUBLIÉ 25-01-2023, 11:00
Les Commentaires
MOCHES, SALES ET INTERMINABLES
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MAÂMAR FARAH
PUBLIÉ 25-01-2023, 11:00
Quand on veut faire la promotion touristique de notre pays, on fait appel soit à l'image d'une nature riche, variée et incomparable, soit à celle de nos villes aux charmes insoupçonnées. Mais tout le patrimoine architectural de ces cités que nous vantons trouve son origine dans le passé proche ou lointain. Si les traces des Numides sont peu visibles, les Romains, par contre, ont laissé des villes parmi les plus belles du Bassin méditerranéen. Les Arabes et les Turques ont tissé ces casbah magiques qui argumentent le tissu urbain de tant de villes et les Andalous sont venus avec un style qui a orné nos cités de bijoux inégalables. Et quand on fait visiter à un étranger le Jardin d'Essai, la Grande-Poste, la gare de Annaba ou les belles rues aux bâtiments haussmanniens, n'est-ce pas l'héritage de la colonisation que l'on exhibe ? Et le présent ?
Que laissera notre génération à l'histoire en termes d'architecture ? Ces cités dortoirs sans génie ou ces grosses taches rougeâtres et grises sans fin à la lisière des villes ? On dirait Beyrouth ou Alep bombardées !
Poussiéreux en été, boueux en hiver, ces quartiers de la honte, à l'architecture approximative, sont une plaie qui ne se cicatrisera jamais. Si les bidonvilles ordinaires peuvent être supprimés en une journée, ces bidonvilles en dur resteront à jamais comme le témoignage de notre descente aux enfers.
L'Algérie nouvelle saura-t-elle, enfin, corriger ces erreurs et offrir à nos villes des normes architecturales évoluées, dignes de ce siècle, comme le furent toutes ces merveilles architecturales à leurs différentes époques ?
M. F.
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MAÂMAR FARAH
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