Visite de Tebboune en France: les conditions d'Alger Placeholder LSA PUBLIÉ 07-08-2023, 18:48 Abdelmadjid Te
Publié le 08/08/2023
Visite de Tebboune en France: les conditions d'Alger
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LSA
PUBLIÉ 07-08-2023, 18:48
Abdelmadjid Tebboune a mis fin aux spéculations concernant sa visite d'Etat en France.
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PUBLIÉ 07-08-2023, 18:48
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Les Commentaires
Posté par M.O.F.Annabi le 08/08/2023
Message à notre président Abdelmadjid Tebboune de la part de M.O.F.Annabi lors de votre prochaine visite en France penser de réclamer à M. président Emmanuel Macron le retour en Algérie du CANON DE BABA MERZOUG plus les Canons des invalides PLUS LES AFFAIRES PERSONNEL DE L'EMIR ABDELKADER EXPOSES AU "CHATEAU DE CHANTILLY.
Île-de-France & Oise,Oise
Abd el-Kader, émir à Chantilly
Ouverte depuis hier à Chantilly, l'exposition « Abd el-Kader et l'Algérie au XIXesiècle » présente les plus belles pièces des collections du duc d'Aumale, son vainqueur. Un ensemble de toute beauté, parfaitement digne de l'énigmatique Abd el-Kade
Abd el-Kader, émir à Chantilly
Par Pascal Corpart
Le 23 février 2003 à 00h00
AUTREFOIS, le visiteur, admis par Henri d'Orléans,
duc d'Aumale, à entrer au Jeu de Paume, ce beau bâtiment de 1756 édifié par les Condés à l'écart
du château de Chantilly, ne pouvait manquer d'être frappé par la présence d'une grande tente
en tissu écru, ancienne propriété du fameux Abd el-Kader. Trophées militaires, meubles et tapis
orientaux l'entouraient tandis qu'un buste ducal contemplait la scène. En avril 1897, un mois
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avant la mort d'Henri d'Orléans, vint s'ajouter à l'ensemble un portrait de l'émir. Ainsi les
deux adversaires étaient-ils face à face et la disposition du décor prenait-elle tout son sens.
Organisée dans le cadre officiel de « Djazaïr », l'Année de l'Algérie en France, l'exposition
« Abd el-Kader et l'Algérie au XIX
e
siècle » ne s'inspire pas seulement de cette
mise en scène ; elle la dépasse en éclairant au mieux la personnalité et le parcours singuliers
d'Abd el-Kader, à la fois chef de guerre et homme d'Etat, philosophe et franc-maçon.
Car, même
vaincu, l'émir ne disparaît pas pour autant de la scène publique. Le 24 décembre 1847, selon
l'usage arabe, Abd el-Kader remet au duc d'Aumale, alors gouverneur général de l'Algérie, son
cheval de soumission. Mais il ne s'est rendu la veille au général Lamoricière qu'à la condition
de pouvoir gagner ensuite les lieux saints de l'Islam. Le duc confirme donc l'accord et seule
la chute du roi Louis-Philippe, son père, chassé du trône en février 1848, empêchera que soit
respectée sa parole.
A la fois chef de guerre, homme d'Etat, philosophe et
franc-maçon
La II
e
République préfère retenir l'émir captif, d'abord
à Toulon, puis à Pau et à Amboise. Et c'est Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III,
devenu président de cette même République, qui libère le prisonnier le 16 octobre 1852 et lui
attribue une pension annuelle de cent mille francs. L'émir quitte alors la France pour la Turquie,
puis s'établit à Damas, en Syrie.
Occupé à rédiger ouvrages philosophiques
et religieux, il se signale encore par son courage, en juillet 1860, en protégeant les chrétiens
de Damas d'émeutes violentes, ce qui lui vaut de devenir grand-croix de la Légion d'honneur.
Enfin, signe de sa curiosité d'esprit, il adhère en 1863 à la franc-maçonnerie, y prenant une
part active jusqu'à son décès, survenu vingt ans plus tard, le 25 mai 1883.
Toutefois, c'est
le 16 mai 1843 que sa vie a connu son bouleversement majeur. Ce jour-là, le duc d'Aumale surprend
la smala. Cette capitale ambulante, entièrement formée de tentes, était jusqu'ici demeurée insaisissable
aux Français, confondus le plus souvent par la mobilité de leur adversaire. Parti ce jour-là
en reconnaissance avec sa cavalerie, Abd el-Kader a laissé sur place, à la garde d'un petit
nombre d'hommes, ce qu'il a de plus précieux : ateliers de réparation, provisions de guerre,
troupeaux, archives et manuscrits de sa bibliothèque. Lorsqu'il regagne son campement, les Français
l'ont pillé, emportant avec eux sa tente, des armes de prix, de riches vêtements, des manuscrits,
des bijoux et bien d'autres choses encore.
Des artisans talent
ueux
aux
savoir-faire
multiple
s
Avec la tente de l'émir, nombre
d'objets issus de ce butin ont pris place dans les collections algériennes du duc d'Aumale.
Toutefois, l'ensemble exceptionnel de cent trente pièces présenté ici ne résulte pas du seul
pillage de la smala. Certains objets proviennent d'autres combats ou ont été offerts au duc,
notamment par Ahmed Pacha, bey de Tunis.
Tableaux et dessins relatifs à la
conquête, avec en bonne place l'épisode de la smala et le portrait de l'émir, ont été pour la
plupart achetés par Henri d'Orléans. Et cet ensemble peu ordinaire donne à voir toute une civilisation
musulmane, étonnante mais trop souvent tenue pour négligeable par les contemporains du duc d'Aumale.
Armes blanches richement ornées, pistolets, fusils et canons décorés sur place,
cartouchières et gibernes, pièces de harnachement, éléments de costumes, tapis, coussins, bijoux,
coffres superbes ou tables basses témoignent ainsi du talent des artisans turcs et arabes et
de la diversité de leur savoir-faire.
A quoi s'ajoutent trente-sept somptueux manuscrits calligraphiés
qu'Abd el-Kader, féru de culture, destinait à la création d'une bibliothèque dans sa capitale
Posté par M.O.F.Annabi le 08/08/2023
JE L'avais visité vu de mes propre yeux.
Posté par M.O.F.Annabi le 08/08/2023
IL faut nous ramener notre trésor historique avec vous NE REVENER PAS SANS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Posté par M.O.F.Annabi le 08/08/2023
de suite j'averti notre ami le Dr Smaïl Boulbina qui suit cette affaire de près!...natif d'ANNABA....voilà voilà
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Les Commentaires
Île-de-France & Oise,Oise
Abd el-Kader, émir à Chantilly
Ouverte depuis hier à Chantilly, l'exposition « Abd el-Kader et l'Algérie au XIXesiècle » présente les plus belles pièces des collections du duc d'Aumale, son vainqueur. Un ensemble de toute beauté, parfaitement digne de l'énigmatique Abd el-Kade
Abd el-Kader, émir à Chantilly
Par Pascal Corpart
Le 23 février 2003 à 00h00
AUTREFOIS, le visiteur, admis par Henri d'Orléans,
duc d'Aumale, à entrer au Jeu de Paume, ce beau bâtiment de 1756 édifié par les Condés à l'écart
du château de Chantilly, ne pouvait manquer d'être frappé par la présence d'une grande tente
en tissu écru, ancienne propriété du fameux Abd el-Kader. Trophées militaires, meubles et tapis
orientaux l'entouraient tandis qu'un buste ducal contemplait la scène. En avril 1897, un mois
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avant la mort d'Henri d'Orléans, vint s'ajouter à l'ensemble un portrait de l'émir. Ainsi les
deux adversaires étaient-ils face à face et la disposition du décor prenait-elle tout son sens.
Organisée dans le cadre officiel de « Djazaïr », l'Année de l'Algérie en France, l'exposition
« Abd el-Kader et l'Algérie au XIX
e
siècle » ne s'inspire pas seulement de cette
mise en scène ; elle la dépasse en éclairant au mieux la personnalité et le parcours singuliers
d'Abd el-Kader, à la fois chef de guerre et homme d'Etat, philosophe et franc-maçon.
Car, même
vaincu, l'émir ne disparaît pas pour autant de la scène publique. Le 24 décembre 1847, selon
l'usage arabe, Abd el-Kader remet au duc d'Aumale, alors gouverneur général de l'Algérie, son
cheval de soumission. Mais il ne s'est rendu la veille au général Lamoricière qu'à la condition
de pouvoir gagner ensuite les lieux saints de l'Islam. Le duc confirme donc l'accord et seule
la chute du roi Louis-Philippe, son père, chassé du trône en février 1848, empêchera que soit
respectée sa parole.
A la fois chef de guerre, homme d'Etat, philosophe et
franc-maçon
La II
e
République préfère retenir l'émir captif, d'abord
à Toulon, puis à Pau et à Amboise. Et c'est Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III,
devenu président de cette même République, qui libère le prisonnier le 16 octobre 1852 et lui
attribue une pension annuelle de cent mille francs. L'émir quitte alors la France pour la Turquie,
puis s'établit à Damas, en Syrie.
Occupé à rédiger ouvrages philosophiques
et religieux, il se signale encore par son courage, en juillet 1860, en protégeant les chrétiens
de Damas d'émeutes violentes, ce qui lui vaut de devenir grand-croix de la Légion d'honneur.
Enfin, signe de sa curiosité d'esprit, il adhère en 1863 à la franc-maçonnerie, y prenant une
part active jusqu'à son décès, survenu vingt ans plus tard, le 25 mai 1883.
Toutefois, c'est
le 16 mai 1843 que sa vie a connu son bouleversement majeur. Ce jour-là, le duc d'Aumale surprend
la smala. Cette capitale ambulante, entièrement formée de tentes, était jusqu'ici demeurée insaisissable
aux Français, confondus le plus souvent par la mobilité de leur adversaire. Parti ce jour-là
en reconnaissance avec sa cavalerie, Abd el-Kader a laissé sur place, à la garde d'un petit
nombre d'hommes, ce qu'il a de plus précieux : ateliers de réparation, provisions de guerre,
troupeaux, archives et manuscrits de sa bibliothèque. Lorsqu'il regagne son campement, les Français
l'ont pillé, emportant avec eux sa tente, des armes de prix, de riches vêtements, des manuscrits,
des bijoux et bien d'autres choses encore.
Des artisans talent
ueux
aux
savoir-faire
multiple
s
Avec la tente de l'émir, nombre
d'objets issus de ce butin ont pris place dans les collections algériennes du duc d'Aumale.
Toutefois, l'ensemble exceptionnel de cent trente pièces présenté ici ne résulte pas du seul
pillage de la smala. Certains objets proviennent d'autres combats ou ont été offerts au duc,
notamment par Ahmed Pacha, bey de Tunis.
Tableaux et dessins relatifs à la
conquête, avec en bonne place l'épisode de la smala et le portrait de l'émir, ont été pour la
plupart achetés par Henri d'Orléans. Et cet ensemble peu ordinaire donne à voir toute une civilisation
musulmane, étonnante mais trop souvent tenue pour négligeable par les contemporains du duc d'Aumale.
Armes blanches richement ornées, pistolets, fusils et canons décorés sur place,
cartouchières et gibernes, pièces de harnachement, éléments de costumes, tapis, coussins, bijoux,
coffres superbes ou tables basses témoignent ainsi du talent des artisans turcs et arabes et
de la diversité de leur savoir-faire.
A quoi s'ajoutent trente-sept somptueux manuscrits calligraphiés
qu'Abd el-Kader, féru de culture, destinait à la création d'une bibliothèque dans sa capitale