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L’Algérie avance dans les énergies renouvelables Dans son dernier rapport, l’organisme américain Global Energ

Publié le 26/09/2023
L’Algérie avance dans les énergies renouvelables Dans son dernier rapport, l’organisme américain Global Energy Monitor a révélé que l’Algérie fait partie des pays arabes qui ont augmenté de près de 50%, leur capacité dans le domaine des énergies renouvelables entre 2022 et 2023, atteignant ainsi les 20 gigawatts. Selon le rapport publié par l’organisation qui répertorie les projets de combustibles fossiles et d'énergies renouvelables dans le monde entier, l’Algérie a intensifié ses efforts dans les projets liés aux énergies éolienne et solaire. Cependant, tout comme d’autres pays de la région arabe, elle doit encore multiplier par 20 sa capacité en énergies renouvelables pour réduire sa dépendance aux énergies fossiles, notamment le gaz, estiment les experts rédacteurs du rapport qui soulignent également que l’Algérie, qui dépend largement des ressources fossiles, a réussi à atteindre une capacité opérationnelle en énergie renouvelable de plus de 10 mégawatts au cours des 12 derniers mois. Cette démarche est on ne peut plus éclairée, puisque, au-delà de ses immenses ressources en énergies fossiles, la capacité totale actuelle et future en énergies solaire et éolienne à grande échelle de l’Algérie est estimée à 7.000 mégawatts pour l’énergie solaire. Cependant, le rapport souligne que les progrès réalisés dans le domaine des énergies renouvelables restent relativement modestes par rapport à d’autres pays et régions. Le même rapport mentionne que l’Algérie aurait besoin de 50 gigawatts d’énergie solaire et 10 gigawatts d’énergie éolienne pour remplacer la production électrique actuellement assurée par les centrales à gaz et à pétrole. Le bilan souligne que les progrès dans le domaine des énergies renouvelables suscitent des inquiétudes, étant donné la nécessité de remplacer la capacité de production d’électricité actuellement assurée par les centrales à gaz et à pétrole, estimée à 343 gigawatts selon le rapport. Il faut dire que la politique énergétique de l'Algérie, même si elle en cours de concrétisation, tend à assurer une transition énergétique progressive et responsable, à travers l'adoption d'un mix énergétique qui préserve les ressources naturelles pour les générations futures. Dans ce cadre, les premières centrales photovoltaïques ont été installées à partir de 2021. Le reste des centrales sera mis en service au cours de l'année 2023 dans le cadre d’un programme visant la production d'une puissance globale estimée à 15.000 MWc, avec une cadence accélérée, à travers plus de 40 wilayas du territoire national, avant la fin de la décennie actuelle. Ce programme multisectoriel prévoit également d’intégrer les mesures de l'efficacité énergétique dans les secteurs de la construction, des transports et de l'industrie et en encourageant une industrie locale en vue de la fabrication de lampes LED, des chauffe-bains fonctionnant à l'énergie solaire et des isolants thermiques. Par ailleurs, une feuille de route a été tracée pour le développement du secteur de l’hydrogène. Cette nouvelle filière énergétique, qui fait partie des priorités de l’Etat, va permettre à l'Algérie d'être un acteur régional en la matière et d'ériger l'hydrogène en un facteur stratégique de transition, permettant ainsi au pays de «respecter ses engagements en faveur du climat et son programme de transition énergétique». Dans cette optique, une opération expérimentale de stockage de l'énergie solaire a été lancée dans deux nouvelles centrales d'une capacité respective de 3 et 4 mégawatts à Djanet, afin d'alimenter des régions reculées en énergie électrique. Cette expérience, la première du genre en Algérie dans le domaine de la production et du stockage de l'énergie solaire à 100%, sera renforcée et généralisée à toutes les régions du Sud, notamment In Guezzam et Tinzaouatine, dans le but de réduire la consommation du gaz naturel et du diesel dans la production de l'électricité. De ce fait, la transition énergétique constitue aujourd'hui «un axe stratégique pour l'Algérie», pour atteindre un taux de 30% d'énergies renouvelables d'ici 2035, ceci d’autant que dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat de 2015, l'Algérie s'est fixée pour objectif de réduire l'émission des gaz à effet de serre de 7% à l'horizon 2030, avec la possibilité de le porter à 22%, si elle obtient un soutien financier international. Amel Zemouri
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