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L’Hymne du fossoyeur ! Placeholder HAKIM LAÂLAM PUBLIÉ 02-12-2023, 11:00 Le Poulet-Frites aura leur peau à tou

Publié le 02/12/2023
L’Hymne du fossoyeur ! Placeholder HAKIM LAÂLAM PUBLIÉ 02-12-2023, 11:00 Le Poulet-Frites aura leur peau à tous.
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L’Hymne du fossoyeur !
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HAKIM LAÂLAM
PUBLIÉ 02-12-2023, 11:00
Le Poulet-Frites aura leur peau à tous.

Purée !

Je m’implante. Je prends ta terre. Je m’approprie ta maison. Je la détruis. J’en construis des milliers d’autres sur les gravats encore fumants de la tienne. Je défais et je pose. J’arbore mes barbes. Et t’ordonne de raser la tienne. Je presse l’huile de ton olivier. Je déracine tes enfants. Je stérilise tes maternités. J’assèche tes puits par mes vents chauds, incandescents de phosphore. Je te pousse vers le désert. Et lorsque du désert jailliront les derricks, je te balancerais par-dessus le bord du Monde Libre. J’occupe. J’annexe. Je rends mien. Je confisque. Je m’octroie. J’exproprie. Je me priorise sur ton absence soudaine et violente. Je t’efface vite, le plus vite possible et demande à mes légions de trouver moyen encore plus rapide de t’effacer. Je gomme tes restes. J’engloutis tes tombes et tes cimetières sous l’écrasant marbre-bétonné de mes mémoriels sonnants et trébuchants. Je réécris l’histoire à l’encre «sympathique» des plumiers sanglants. Je foule aux pieds tes héros et intronise mes godasses Grands Prêtres de cet écrasement. Je décrète tes colères «Déraison», et le Monde Libre salue la sagesse de mes folies meurtrières. Je suis nécessaire et tu ne sera bientôt même plus subsidiaire. Je me donne droit de vie, de mort et de paradis, ayant pris soin, au préalable de dérober le trousseau de clés aux Cerbères de l’Enfer. Je suis ! Et dans les mémoires domptées, tu n’as jamais été ! Je façonne et pétris le regard du Monde. Tu n’as plus de terre pour y puiser ta glaise et ton argile. Je parle haut. Tu murmures entre les barreaux et même les rats et les cafards, tes compagnons de cellule ne comprennent plus tes râles. J’invoque en boucle la justice. Et les juges tombent la perruque et la robe. J’affole les boussoles, réinventant les cardinaux et creusant un Nouveau Centre du Monde. Je suis le noyau nucléaire. Et tes particules tombent en champs arides de lucioles aveuglées par la nuit des détentions et des âmes castrées. Aujourd’hui encore je raconte aux crédules que je fends la mer et que les galets que tu y ramasses ne m’atteignent même plus. Demain, j’interdirai aux pierres de voler et garderai pour moi ce privilège de la rapine. Si tout cela te chagrine, alors, embrasses tes yeux, étreins tes larmes, chante une berceuse à l’enfant que tu n’auras plus parce que j’aurais aussi fait miennes tes entrailles et fume du thé pour rester éveillé à ton cauchemar qui continue.
H. L.

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HAKIM LAÂLAM
PUBLIÉ 02-12-2023, 11:00
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