Commerce informel : Le centre-ville et ses alentours pris d’assaut
Azzedine Ighil by Azzedine Ighil 27 février 2024in Annaba
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A quelques jours du mois de Ramadhan, le centre-ville d’Annaba et ses alentours sont littéralement pris d’assaut par des vendeurs à la sauvette. Cette malheureuse situation, en pareille période, est devenue récurrente devant l’étrange laxisme de ses autorités.
Pourtant, dès son installation à la tête de la wilaya, Abdelkader Djellaoui a considéré que ce phénomène est son sujet de prédilection et a décidé d’opérer un sérieux coup de balai et de mettre fin à l’anarchie qui règne au centre-ville avec des indus-occupants de l’espace public. Malheureusement, le cœur de la cité, ces derniers jours, donne une image désolante. L’anarchie reprend de plus belle et sa population assiste impuissante au retour en force de l’informel.
Ces vendeurs à la sauvette, venus pour certains d’autres communes et wilayas voisines, imposent leur loi et sont plus que jamais présents à travers les rues commerçantes de la ville, à savoir le marché El Hattab, les rues Ibn Khaldoun (ex-Gambetta) et Émir Abdelkader (ex-Bugeaud).
Ils ont improvisé leurs points de vente, leurs territoires, sans qu’ils ne soient nullement inquiétés. Tout un chacun a constaté leur retour en force. À cette veille du mois sacré, ils reviennent pour proposer leurs gammes de produits pour la circonstance, variés et à des prix défiants toute concurrence.
Ces «indésirables» pour les uns, mais très «sollicités» pour les autres, investissent, à chaque fois, leurs points habituels, créant un véritable désordre et une anarchie immense à travers les rues et ruelles du centre-ville, empêchant automobilistes et piétons de circuler normalement.
Ces squatteurs de rues étalent leurs pacotilles à même la chaussée et gare aux récalcitrants. Annaba semble s’habituer au phénomène de l’informel qui, pourtant, dégrade son cadre de vie et fait dire à certains amoureux de la ville qu’elle devenue «un grand douar», un souk à ciel ouvert, une véritable plaie béante.
Certains citoyens, excédés, se plaignent des nuisances occasionnées par ces vendeurs ambulants. Pour d’autres, la crainte d’assister pendant le mois sacré de rixes violentes et des scènes chaotiques à coups de gourdins et couteaux pour une histoire banale d’occupation de trottoirs dont certains automobilistes y ont été victimes.
«Ces scènes de violence risquent de se répéter, encore cette année, si les pouvoirs publics ne se penchent pas sérieusement sur ce phénomène du squat de l’espace public qui a trop duré et qui ternit fortement l’image de la ville», nous dira un vieux bijoutier du centre-ville.
Par : A.Ighil
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Azzedine Ighil by Azzedine Ighil 27 février 2024in Annaba
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A quelques jours du mois de Ramadhan, le centre-ville d’Annaba et ses alentours sont littéralement pris d’assaut par des vendeurs à la sauvette. Cette malheureuse situation, en pareille période, est devenue récurrente devant l’étrange laxisme de ses autorités.
Pourtant, dès son installation à la tête de la wilaya, Abdelkader Djellaoui a considéré que ce phénomène est son sujet de prédilection et a décidé d’opérer un sérieux coup de balai et de mettre fin à l’anarchie qui règne au centre-ville avec des indus-occupants de l’espace public. Malheureusement, le cœur de la cité, ces derniers jours, donne une image désolante. L’anarchie reprend de plus belle et sa population assiste impuissante au retour en force de l’informel.
Ces vendeurs à la sauvette, venus pour certains d’autres communes et wilayas voisines, imposent leur loi et sont plus que jamais présents à travers les rues commerçantes de la ville, à savoir le marché El Hattab, les rues Ibn Khaldoun (ex-Gambetta) et Émir Abdelkader (ex-Bugeaud).
Ils ont improvisé leurs points de vente, leurs territoires, sans qu’ils ne soient nullement inquiétés. Tout un chacun a constaté leur retour en force. À cette veille du mois sacré, ils reviennent pour proposer leurs gammes de produits pour la circonstance, variés et à des prix défiants toute concurrence.
Ces «indésirables» pour les uns, mais très «sollicités» pour les autres, investissent, à chaque fois, leurs points habituels, créant un véritable désordre et une anarchie immense à travers les rues et ruelles du centre-ville, empêchant automobilistes et piétons de circuler normalement.
Ces squatteurs de rues étalent leurs pacotilles à même la chaussée et gare aux récalcitrants. Annaba semble s’habituer au phénomène de l’informel qui, pourtant, dégrade son cadre de vie et fait dire à certains amoureux de la ville qu’elle devenue «un grand douar», un souk à ciel ouvert, une véritable plaie béante.
Certains citoyens, excédés, se plaignent des nuisances occasionnées par ces vendeurs ambulants. Pour d’autres, la crainte d’assister pendant le mois sacré de rixes violentes et des scènes chaotiques à coups de gourdins et couteaux pour une histoire banale d’occupation de trottoirs dont certains automobilistes y ont été victimes.
«Ces scènes de violence risquent de se répéter, encore cette année, si les pouvoirs publics ne se penchent pas sérieusement sur ce phénomène du squat de l’espace public qui a trop duré et qui ternit fortement l’image de la ville», nous dira un vieux bijoutier du centre-ville.
Par : A.Ighil
Monsieur le wali un conseil ne toucher pas au marché de l'informel vous allez a votre tour vous casser les dents! la plus part des commerçants du marché de l'informel sont des pères de familles qui cherchent seulement a gagner leur pain quotidien pour faire vivre leur famille ? ILS N'ONT PAS UN AUTRE TRAVAIL ILS VIVENT SEULEMENT QU' AVEC LEURS REVENUS DU MARCHE DE L'INFORMEL? un conseil si vous voulez donner un coup de balai comme vous préconisez le faire et bien c'est simple "AYEZ LE COURAGE DE LES FAIRE EMBAUCHER POUR UN TRAVAIL DECENT AILLEUR".
un conseil donnez un coup de balaie et vous allez déclencher une manifestation colossale avec blocage de l'entrée de la ville avec des pneus brulés? amicalement PRENER GARDE A VOUS?.