Les conséquences des événements survenus sur le cours de la Révolution, durant la nuit du 25 au 26 août ne semblent pas finir.
Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Intérieur, un groupe de facebookistes de Annaba, dénommé Citoyens pour la sécurité, qui comptait jusqu’à hier 8382 inscrits, revendique l’obligation de faire respecter leur droit à la sécurité dans cette wilaya. «Nous sommes un groupe de citoyens de la ville de Annaba, apolitique, responsable et préoccupé par la dégradation alarmante de la situation sécuritaire dans notre cité. Les derniers événements auxquels ont été exposés les habitants sur le cours de la Révolution sont inquiétants et graves pour la sécurité publique. En effet, des atteintes à la vie, à l’intégrité physique et aux biens de citoyens ont été commises par plusieurs personnes organisées… Ces derniers s’en sont pris à des enfants, des femmes et des familles», est-il écrit dans ce document, dont une copie a été transmise à notre rédaction. Néanmoins, les rédacteurs de cette lettre, qui se veut une pétition, tentent d’expliquer le phénomène.
«Nous sommes conscients que le contexte économique et social est particulièrement difficile dans notre pays et que l’insécurité est aussi associée, en partie, aux conditions sociales très pénibles de certaines de nos concitoyen(ne)s. Par contre, la sécurité pour chaque citoyen reste un droit fondamental garanti et protégé par les lois et la Constitution. Votre devoir est de le faire respecter», estiment-ils avant d’exhorter les destinataires de cette pétition à «prendre des mesures urgentes et nécessaires pour rétablir l’ordre et la sécurité à Annaba et assurer la protection du citoyen pour que chaque personne à Annaba puisse circuler, faire ses courses, s’attabler sur une terrasse, se rendre à son travail, en toute quiétude et tranquillité».
Les Commentaires
Si beaucoup n'ont pas le sentiment de vivre dans une ville paisible, alors il faut combattre ce mal en profondeur et dans la durée, sans relâche. Ces bandes d'arriérés ne doivent pas se targuer de s'appropprier le droit de faire la pluie et le beau temps, sans qu'ils ne soient menacés en permanence de la perspective de sanctions très sévères.