Contrairement au meurtre des Santons dont l’enquête a très bien avancé, notamment après l’identification des présumés coupables, l’affaire de l’enlèvement du nouveau-né au CHU Ibn Rochd, quant à elle, piétine toujours après plus de 24 heures d’inlassables investigations déclenchées par les éléments de la 3ème sûreté urbaine en collaboration avec la police judiciaire de la sûreté de wilaya. Une source d’information proche de l’affaire précise « que les enquêteurs n’ont aucune information sur l’identité de la ravisseuse, d’autant plus qu’ils ignorent si elle est originaire de Annaba ou d’une wilaya limitrophe ». Il fallait lancer des recherches dans l’immédiat, soit quelques minutes seulement après le rapt. Dans ce cas de figure, c’est pratiquement impossible dès lors que le personnel médical et paramédical ne s’était aperçu du rapt qu’après trente minutes, a ajouté la même source. Une chose est certaine c’est que le personnel du service de gynécologie se souvient du visage de la personne qui avait enlevé le bébé, d’après les déclarations de certains d’entre eux, rencontrés le jour même dans le couloir du service. A défaut d’un signalement précis qui pourrait orienter les enquêteurs, les éléments de la police scientifique doivent établir un portrait-robot de la ravisseuse sur la base de témoignages de certaines personnes relevant du service. Par ailleurs, grâce au fichier national, toutes les photos des femmes suspectes ayant eu des démêlés avec la justice seront épluchées pour voir si elles correspondraient à la personne signalée, a précisé notre source d’information. Précisons que, dans le cadre de l’instruction, plusieurs employés du service ont été interrogés par les enquêteurs.
L'EST - 20/11/2013 - B S.
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