Sorti de prison depuis 8 ans, il s’est marié depuis et a trois enfants. Mais il peine à trouver du travail, malgré son métier de maçon qualifié. Amar, habitant à El Bouni, enfile les petits boulots, et quand il obtient un contrat de travail auprès d’un promoteur, il ne s’emballe pas outre mesure : son statut d’ex taulard le suit partout, et la paie est à la mesure de la marginalisation. Loin du SMIG pourtant officiellement institué. Il touche 5.400 dinars par mois. Un autre ex détenu a été embauché de la même façon, et touche le même salaire, pour...
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