Chaque année, le nombre de prêts accordés aux femmes au foyer, aux artisans, aux anciens détenus en phase de réinsertion et aux travailleurs versés dans une vaste fourchette d’activités, augmente régulièrement, dépassant même les prévisions d’après les chiffres concernant le premier semestre et qui nous ont été fournis hier par la cellule de communication de la direction de l’ANGEM.
Ainsi, ils sont 1316 femmes (en majorité des femmes rurales au foyer) et 38 hommes (détenteurs de cartes d’artisan) a avoir obtenu des crédits non rémunérés entre 4 millions et dix millions de centimes pour créer leur micro entreprise, avec 1354 demandes accordées sur une prévision semestrielle de 1000, soit une réalisation de 135%. « Une bonne moyenne par rapport à l’année 2014 » a estimé notre interlocuteur. Pour les crédits de cent millions de dinars, les femmes sont nettement en recul (16) par rapport aux hommes (134) et là, les demandes concernent aussi bien les activités liées à l’artisanat traditionnel, que le commerce, les services (kiosques, bureautique etc.…) l’agriculture (apiculture, cultures maraichères…), la pêche, la petite industrie. On compte aussi dans ce créneau, les demandes de crédits pour l’équipement de cabinets d’avocats, d’architectes…. Les critères d’égibilité à ces demandes de crédit d’après notre source, sont l’âge (plus de 18 ans), être sans emploi mais avoir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un certificat d’aptitude délivré par la Chambre de l’Artisanat ou les centres de formation professionnelles. Un gros travail de sensibilisation et d’information est réalisé par l’ANGEM pour atteindre toutes les couches des sans emploi désireux de s’en sortir en montant leur propre affaire, sans oublier les détenus, dans le cadre de leur réinsertion dans le monde du travail. Là aussi, d’après notre source, l’agence rencontre une forte adhésion. Dans cette optique, ce sont aussi les jeunes apprentis des 14 centres d’apprentissage que compte la wilaya, qui sont ciblés par ces visites des professionnels de cette agence sans parler des journées portes ouvertes expliquant les conditions d’obtention des microcrédits, dans le but d’agrandir le tissu économique par la création d’un nombre de plus en plus important de très petites entreprises, la base de l’économie nationale. La formation sur les rouages de gestion de cette catégorie d’entreprises est dispensée par l’ANGEM. Pour le premier semestre de cette année, 223 candidats ont bénéficié d’une formation, sur une prévision initiale de 165. Ajoutons qu’il existe un bureau de l’ANGEM dans chaque daïra, et qu’en moyenne, les ruraux qui adhèrent à ce dispositif sont au même nombre que ceux du chef-lieu.
lestrepublicain -
09 juillet 2015
09 juillet 2015 - Farida H.
Le tissu microéconomique se tisse lentement mais sûrement - See more at: http://www.lestrepublicain.com/annaba/item/24141-le-tissu-micro%C3%A9conomique-se-tisse-lentement-mais-s%C3%BBrement#sthash.VOJdP4qC.dpuf
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