Qu’est-ce vous avez interprété ce soir, à l’occasion de l’ouverture de la 11e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines d’Annaba ?
J’ai interprété un programme en deux parties. La première partie était une suite consacrée aux madihs, étant donné que l’occasion est propice durant ce mois sacré du Ramadhan, parmi lesquels un madih assez connu, Ya Rabi el-Ibad. En fait, ce sont des pièces communes avec le répertoire chaâbi, surtout lorsqu’on sait que les Annabis apprécient beaucoup ce genre musical. La deuxième partie était un mélange, hawzi avec une touche du style chaâbi, suivi avec des enchaînements légers, à l’image de Rhamni ya rassoul Allah et Mekka ya lalla.
Comment avez-vous trouvé le public annabi ?
Il est magnifique. C’est un très beau public. Un public mélomane qui, à la fois, écoute et prend plaisir à écouter, mais qui est très dynamique avec les pièces les plus rythmées. Il est connaisseur, j’ai entendu des youyous lancés par les femmes à partir des quatre coins de la scène du théâtre, suivis par des applaudissements à chaque fois.
Est-ce que vous vous attendiez à une telle réaction du public ?
Sincèrement, au début j’avais peur parce que Tlemcen-Annaba ont deux cultures différentes, donc j’étais très contente.
C’est une première à Annaba en tant que chanteuse ?
Effectivement, c’est la première fois que je me produis à Annaba en tant que artiste, par contre j’ai déjà visité la ville auparavant.
En dehors de vos activités artistiques, qu’est-ce vous faites dans la vie ?
Je suis architecte de formation et je suis l’épouse d’un artiste très connu sur la scène artistique, en l’occurrence Nassim Dj, avec lequel j’ai eu trois enfants.
Un dernier mot ?
Je suis encore jeune, je me consacre beaucoup plus à l’éducation de mes enfants, l’architecture et mon public.
Propos recueillis par B. G.
El Moudjahid le 18-06-2016
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