Plus de 30% du foncier industriel déjà attribué dans les zones industrielles et d’activité sont inexploités.
Le péril foncier en Algérie est, aujourd’hui, bien réel. Aucune ville économique, Annaba surtout, n’y est malheureusement épargnée. Malgré la multiplication d’actions, tous azimuts, aux fins d’y faire face, le foncier industriel, dans la 4e ville du pays ou partout ailleurs, demeure encore la pierre d’achoppement du développement local.
Cette situation que d’aucuns estiment «ingérable» a fait qu’elle n’occupe plus maintenant que la 47e place sur 48 en terme de superficie, soit environ 0,06% du territoire national. Il est aujourd’hui établi que «la wilaya de Annaba subit, depuis ces dernières années, une pression immobilière et foncière inouïe et affiche des inégalités spatiales et territoriales déconcertantes. Elle se voit imposer un étalement urbain généré par la fonction prépondérante habitat et une complexité de fonctionnement», nous indiquera, Abdallah Nouadria, diplômé de l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP) d’Alger et ancien directeur de la construction à Annaba.
Là où justement, l’on semble en avoir pris conscience puisque des changements, en mieux, sont clairement perceptibles au moment où, à en croire plus d’un spécialiste en urbanisme, à l’image de Laala Boulbir, «depuis l’époque du wali Baghdadi, Annaba n’arrive pas à développer une réelle vision pour son urbanisme et son développement local. Et, c’est là les avantages et les inconvénients d’un État jacobin.
Le développement, faut-il le souligner, dépend de la personnalité du wali, selon qu’il se conduit comme un simple haut fonctionnaire chargé de gérer les affaires courantes ou comme un véritable leadership marquant son passage par des grandes actions qui sont, en définitive, celles de l’État».
Cette nouvelle vision, l’actuel chef de l’exécutif, Youcef Chorfa, se débat pour l’imposer et s’attelle à extraire sa cité de l’emprise de la réputée mafia annabie du foncier, dont l’appétit ne cesse de gagner en férocité. Sa première décision: La dissolution, conformément aux dispositions introduites par la LFC-2015, du très controversé Calpiref, serviteur docile de cette mafia, et la mise en place, en vertu de l’instruction ministérielle n°2144 portant promotion de l’investissement économique, d’une commission de wilaya chargée du suivi des projets d’investissements.
En termes relatifs, ont ainsi été retirés quelque 429 dossiers, alors entre les mains du Calpiref, pour être confiés à la direction de l’industrie et des mines (DIM). Bloqués pendant de longues années pour des raisons que les membres du défunt Comité sont les seuls à connaître, pas moins de 170 dossiers ont, sur instructions de M. Chorfa, fait l’objet de décisions définitives avec actes déjà publiés, avons-nous appris de sources officielles. 96 sur 145 demandes de permis de construire ayant également été satisfaites.
En somme, «en application des nouvelles dispositions, environ 800 dossiers d’investissements ont été déposés à la DIM, dont 155 étudiés par le wali en personne», précisent nos sources. Quant à la traque aux pseudo-investisseurs ayant bénéficié d’assiettes de terrain détournées de leur vocation initiale ou inexploitées, le wali, semble déterminé à la mener jusqu’au bout, multipliant les sorties sur le terrain mais aussi les mises en demeure.
Sont, en effet, en passe d’être officiellement récupérés des dizaines de lots sur les 408 situés dans les cinq zones industrielles (ZI) qui totalisent 542 ha. Idem pour plusieurs autres lots relevant des neuf zones d’activité commerciale (ZAC) avec leurs 348 lots s’étirant sur 152 ha. À Annaba, globalement, plus de 30% du foncier industriel déjà attribué est inexploité au moment où des opérateurs économiques, de bonne foi, ne trouvent pas un terrain pour investir.
Dans leur ambition de résorber ce déséquilibre, les autorités locales ont opté pour la création d’une nouvelle ZI à Aïn Essid dans la commune de Aïn Berda, avec une enveloppe de 2,3 milliards de dinars pour son aménagement. C’est autant dire que dans sa nouvelle vision en matière de développement urbain, porteur de plus-value pour la collectivité, le chef de l’exécutif risque de se heurter à de fortes résistances.
La mafia du foncier à Annaba, y est confortablement installée et elle jouit d’une fort solide protection au sein de la haute administration. Celle-là même qui, paradoxalement, exhorte les collectivités locales à revoir leur politique en matière d’urbanisme et de là assurer un rôle moteur pour la relance de l’économie urbaine.
Les Commentaires
Pour oublier la mafia du foncier, les piranhas du béton, et double carburateur veut tout pour lui!.
Présidence de la FAF/Madjer attend un "SIGNAL" d'en HAUT...lire la suite!.
L'incertitude qui plane! l'usine Cital est en crise! le directeur du projet de tramway de l'entreprise a tiré la sonnette d'alarme, pointant vers un risque de fermeture pur et simple...un peu plus de 5 ans après sa création, au bord de la faillite...et bien "merde alors" notre propre projet restera encore à la traine, alors qu'on aurait pu au moins avoir le notre! nous sommes une bande de niard, bête et stupide!!!. lire absolument TSA Tout Sur l'Algérie, de Tewfik Abdelbari 15/02/17 à 9h49.
Une production peu compétitive, coût exorbitant prix largement supérieur de ceux de Casablanca, de Bordeaux et de nombreuses autres villes du Monde, c'est là un révélateur désolant de la gestion économique à la hussarde de gaspillage "à la vas y comme je te pousse"...nous sommes vraiment les rois! juste bons que pour le business de l'informel et de trabendos!!!!!!!!!!
A lire ou a voir absolument vidéo 12.14 mn sur "El Chourouk" ou "Le Figaro"!.
Emery, digne des plus grands un récital tactique, le mérite lui revient, Sofiane a rendu hommage à son ancien mentor. BIEN VU! c'est le genre qu'il nous faut pour les verts.
Malheureusement sans rachwa, wel lektefs vous n'obtiendrez walou, même si vous avez un projet en béton!, c'est la devise de notre système!.
L'Algérie, qui fait partie des pays les plus corrompus au Monde
selon "Transparency International" notre classement à la 108e place sur 176. A la 1er place les moins corrompus "Les pays scandinaves"; la plus corrompu à la 176e place "la Somalie", pour voir le classement de chaque pays vous taper sur Google "le tableau de corruption dans le Monde"!. A savoir que dans le Monde ou on vie ILS SONT TOUS DES CORROMPUS chacun à son niveau!. L'ensemble des pays du bassin méditerranéen: France 23/176, Espagne 41/176, Italie 60/176, la Grèce 69/176, la Turquie et la Tunisie 75/176, Maroc 90/176, Egypte 108/176 (même niveau que nous), Liban 136/176...et ainsi va le Monde malheureusement!.
Si vous voulez que votre projet réussi:
* Il faut tout d'abord connaître ou faire connaissance des personnes travaillant dans l'administration ou en politiques.
* puis après rentrée dans la phase appelée "el messène" vulgairement tâter le terrain.
* puis vient l'entente dite vulgairement "la mouise" qui se passe en générale dans un autre pays façon "ni vu, ni connu, même pas toucher comme ça".
* Et seulement qu'après ces passages! que vous pourriez commencer à faire votre première brasse de nage dans la marre des canards!.
* Et après en dernière phase "motus et bouche cousu" formule employée pour demander une discrétion verbale absolue.
* Dernier point la moindre fuite et c'est directement au gnouf ou vulgairement "la rue des trois milles briques"! et la soupe à cailloux garantie à vie!.
Khoubz ou mà wen goul, el hamdoullilah ya Rabi, pour n'avoir rien a se reproché à sa conscience et rester honnête, serein et libre.
C'est ca les difficultés et autres empêchements que l'on rencontre malheureusement dans notre pays à tous les échelons des différents décideurs qui gênent et ralentissent souvent toutes initiatives.
D'un côté vous avez l'archaique bureaucratie avec ses entraves habituelles d'une autre époque et de l'autre vous avez des gens, à la fois incompétents en ce qui concerne la tâche à laquelle ils sont désignés et remarquablement brillants dans le manque de faculté à comprendre, à reconnaître et à saisir le sens, la portée et l'enjeux des choses.
Voilà un monsieur, je dirais plutôt un vrai citoyen, un vrai patriote, qui désire lancer au niveau de la Marsa, une entreprise qui aura un rôle moteur dans le secteur de la pêche de cette région avec des retombées économiques au moment où le pays en a le plus besoin, surtout la création d'emplois, on trouve le moyen de lui refuser d'accéder à ce projet pourtant essentiel à notre pays.
Faire preuve, à ce point, d'autant d'incompétence, c'est abérrant! Comment est-ce possible ! Cette incompétence nuit à notre société. Elle lui crée des ennuis au lieu du savoir et de la maîtrise qui la soulage. Ces gens qui n'offrent pas à ce monsieur la possibilité d'établir son entreprise, de la développer et la faire prospérer, ne sont pas seulement des incompétents mais également des individus qui font du mal à notre pays. Puisqu'ils sont défavorables à tout progrès, à tout avancement, à toute amélioration. Comme s'ils voulaient encourager la régression. Parce-que les conséquences de leur absude décision vont avoir des répercutions négatives sur la vie économique et sociale de la Marsa et sa région. Ces gens qui ont réussi à occuper des postes importants par le truchement des fourberies et de je ne sais quoi d'autre, sont tout simplement incapables d'assurer la résponsabilité de la mission qui leur a été confié. N'y a-t-il pas quelqu'un qui doit les sanctionner ?
Evidemment la cupidité du profit à tout prix, dès qu'apparait une opportunité joue un rôle et peut en être la principale cause de se refus. Puisque vous monsieur Yamamoto, par principe vous n'êtes pas un adepte à graisser la patte.
Le fait de s'accaparer, par la suite, d'une idée d'un projet, après l'avoir longuement dénigrer pour justifier son inutilité, peut en être également une seconde raison.
Il y a aussi la détestable jalousie qui elle aussi doit être prise en considération. Parce-qu'on n'aime pas voir un des notre prospérer.
En tout état de cause qu'elle qu'en soit l'origine de la raison de se refus, qu'elle tienne de l'ignorance donc de l'incompétence ou bien qu'elle est prise en connaissance de cause, c'est du pur gâchis.
Rien d'autre a rajouter.