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Plus de 674 milliards de dollars de dépenses publiques : l’Algérie a consacré plus d’argent public à son écono

Publié le 14/11/2021
Plus de 674 milliards de dollars de dépenses publiques : l’Algérie a consacré plus d’argent public à son économie que de nombreux autres pays développés Très peu d’algériennes et d’algériens le savent : leur pays a consacré davantage d’argent public pour soutenir l’économie et sa croissance que de nombreux autres pays développés. De 2001 jusqu’à 2019, l’Etat algérien a dépensé plus de 674 milliards de dollars pour tenter de moderniser l’économie nationale et développer le pays. Ces dépenses publiques représentent uniquement les investissements publics consacrés aux projets économiques. Elles n’englobent les budgets des fonctionnements de l’Etat et de ses diverses institutions. En dépit de cet investissement massif consenti pendant 20 ans, l’Algérie est demeurée un pays sous-développé et… pauvre ! C’est un cas d’école de la mauvaise gouvernance et du gâchis qu’elle peut engendrer pour un tout pays au potentiel très prometteur. Explications. Dés 2001, l’Algérie a adopté la logique Keynésienne qui consiste à stimuler la croissance économique à travers les dépenses publiques. Ainsi, la manne pétrolière avait été utilisée en grande partie, pour le financement des différents programmes d’investissements publics notamment dans les infrastructures à partir de 2001, à savoir : – Le programme de soutien à la relance économique-PSRE (2001-2004) avec une enveloppe financière de 525 milliards de dinars soit l’équivalent de 7 milliards de dollars. – Le programme complémentaire de soutien à la croissance-PCSC (2005- 2009): l’enveloppe initiale affectée au PCSC qui s’élevait à 4 203 milliards DA (soit environ 55 milliards de dollars) a plus que doublé, passant à pas moins de 8 705 milliards soit environ 114 milliards de dollars. – Le plan de développement quinquennal (2010-2014) : ce programme implique des engagements financiers de l’ordre de 21.214 milliards DA ou l’équivalent de 286 milliards de dollars. – Le programme quinquennal de croissance (2015-2019): une enveloppe financière arrêtée à hauteur de 21.000 milliards de DA a été affectée à ce programme , soit l’équivalent de 262,5 milliards de dollars. Il faut savoir que pendant ces années, l’investissement public en Algérie a représenté en moyenne 13 % du Produit Intérieur Brut (PIB), soit le taux le plus élevé parmi les pays en développement. Ce niveau est effectivement par les plus élevés au monde lorsqu’on le compare à la moyenne de moins de 4% du PIB dans les pays de l’OCDE, l’organisation qui regroupe les 38 pays riches et développés du monde, moins de 5% du PIB en Amérique latine, et moins de 8% du PIB dans les pays asiatiques. Cependant, la politique budgétaire expansionniste menée par l’Algérie depuis 2000, caractérisée par la mise en œuvre des programmes d’investissements publics et les montants colossales qui leurs sont attribués, ont favorisé davantage le recours au déficit budgétaire, passant ainsi d’un déficit quasiment nul en 2000 à près de 14% du PIB en 2005 et 20% du PIB en 2015, ce qui laisse supposer que les recettes des hydrocarbures effectivement dépensées étaient supérieures au prix référentiel fixé pour le baril. A cela, il faut rajouter le coût élevé des transferts sociaux, de leur côté qui ont pesé lourdement sur le budget de l’Etat puisqu’elles représentent près de 30% du PIB, notamment celles relatives à la stabilité des prix de produits de base, les dépenses de l’éducation, de la santé ainsi que celles relatives à l’habitat et aux dispositifs de l’emploi de jeunes, bien que ces actions ne sont pas équitables car ne profitant pas toujours aux plus défavorisés. Incapable de rentabiliser tous ces investissements publics et impuissant face aux dérives financières des transferts sociaux et embourbé dans le trou noir du déficit budgétaire, l’Etat algérien n’a pas pu offrir au pays un véritable modèle économique fournissant la prospérité aux Algériens. Ces 674 milliards de dollars sont donc partis en fumée.
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