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Diplomatie sportive

Publié le 31/03/2022
Diplomatie sportive par El-Houari Dilmi Même si l'espoir est une denrée non périssable, il est des conjectures de la vie qui vous mettent le moral en berne, tant la frustration est énorme et l'injustice criarde. Préférer l'ascenseur à l'escalier n'est pas sans risque, tant la vitesse n'est pas la précipitation, une règle d'or que les footballeurs connaissent très bien. Le choc a été terrible mardi soir pour une large majorité d'Algériens qui ont assisté en pleurs à l'élimination des hommes de Belmadi dans l'antre fétiche du football algérien. Même si le coach Belmadi a décoché une violente charge contre le piteux arbitrage africain, ses coups tordus dans les coulisses, la contre-performance inattendue des Verts est peut-être un excès de confiance et un manque de lucidité, tant rien n'est gagné d'avance dans une discipline sportive devenue presque une science exacte. L'image du sélectionneur algérien, affalé par terre en pleurs, a provoqué un vif émoi chez les Algériens, tant l'amour du pays et des couleurs nationales est un ciment qui soude les Algériens dans la dure épreuve et l'adversité. L'élimination amère et imméritée des coéquipiers de Mahrez est certainement une opportunité pour tout remettre à plat et examiner à la loupe ce qui n'a pas fonctionné et qui sont les hommes, quel que soit leur rang, qui ne sont pas à leur place. Un Belmadi, vivement courroucé, a osé dire tout haut une vérité qui choque : «L'arbitrage africain et la CAF ne respectent ni la FAF ni même notre pays en tant que nation», a-t-il lâché. La diplomatie sportive existe aussi, et elle consiste en une véritable utilisation ou instrumentalisation du sport dans la politique étrangère d'un Etat, comme le font de nombreux pays. Parce que le sport est une langue universelle, il est temps de réviser le profil des hommes chargés de la gestion du sport le plus populaire au monde, parce que le rêve ne meurt jamais à contrario de la carrière éphémère d'hommes, fussent-ils de la trempe de Belmadi, ce ministre du bonheur national, le premier qui a pourtant appelé à garder les pieds sur terre.
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Diplomatie sportive
par El-Houari Dilmi


Même si l'espoir est une denrée non périssable, il est des conjectures de la vie qui vous mettent le moral en berne, tant la frustration est énorme et l'injustice criarde. Préférer l'ascenseur à l'escalier n'est pas sans risque, tant la vitesse n'est pas la précipitation, une règle d'or que les footballeurs connaissent très bien. Le choc a été terrible mardi soir pour une large majorité d'Algériens qui ont assisté en pleurs à l'élimination des hommes de Belmadi dans l'antre fétiche du football algérien.

Même si le coach Belmadi a décoché une violente charge contre le piteux arbitrage africain, ses coups tordus dans les coulisses, la contre-performance inattendue des Verts est peut-être un excès de confiance et un manque de lucidité, tant rien n'est gagné d'avance dans une discipline sportive devenue presque une science exacte. L'image du sélectionneur algérien, affalé par terre en pleurs, a provoqué un vif émoi chez les Algériens, tant l'amour du pays et des couleurs nationales est un ciment qui soude les Algériens dans la dure épreuve et l'adversité.

L'élimination amère et imméritée des coéquipiers de Mahrez est certainement une opportunité pour tout remettre à plat et examiner à la loupe ce qui n'a pas fonctionné et qui sont les hommes, quel que soit leur rang, qui ne sont pas à leur place. Un Belmadi, vivement courroucé, a osé dire tout haut une vérité qui choque : «L'arbitrage africain et la CAF ne respectent ni la FAF ni même notre pays en tant que nation», a-t-il lâché. La diplomatie sportive existe aussi, et elle consiste en une véritable utilisation ou instrumentalisation du sport dans la politique étrangère d'un Etat, comme le font de nombreux pays.

Parce que le sport est une langue universelle, il est temps de réviser le profil des hommes chargés de la gestion du sport le plus populaire au monde, parce que le rêve ne meurt jamais à contrario de la carrière éphémère d'hommes, fussent-ils de la trempe de Belmadi, ce ministre du bonheur national, le premier qui a pourtant appelé à garder les pieds sur terre.
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