Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Des lanceurs d’alertes brisent le silence à Annaba La pègre fait ma...
Zone Membre
Publicités

Des lanceurs d’alertes brisent le silence à Annaba La pègre fait main basse de sur le domaine maritime

Publié le 17/07/2022
Des lanceurs d’alertes brisent le silence à Annaba La pègre fait main basse de sur le domaine maritime 16 Juil 2022 Annaba 5437 fois La pègre fait main basse de sur le domaine maritime Salah-Eddine Hier, ils avaient des doutes, aujourd’hui, il ont la convection, qu’à Annaba, quand l’argent parle, la vérité se tait. C’est, en substance, ce qu’ont reconnu des cadres de la Direction de l’Architecture et de la Construction (DUC) et du domaine public d’Annaba, qui ont tenu à garder l’anonymat. Nos interlocuteurs ont dénoncé, haut et fort, le non-respect de la réglementation des constructions sur le littoral, dévoilant au grand jour les agissements de la mafia du foncier. Outrés, ils citent les exemples des plus édifiants de « violation des zones, relevant du domaine public maritime » et prouvent, documents à l’appui, que « ces bandes maritimes forestières sont frappées par les trois +I+ : elles sont inviolables, incessibles et inconstructibles ». Pourtant, depuis décembre 1990, le littoral algérien est protégé par une législation, en l’occurrence à travers les dispositions contenues dans la loi sur l’aménagement et l’urbanisme (les articles 44 et 45 de la loi 90-29) et par un texte spécifique promulgué en 2002. Il s’agit, a précisé le fonctionnaire du domaine public, de la loi n°02-02 du 5 février 2002, relative à la protection et à la valorisation du littoral. Cette loi vise principalement la protection et la valorisation du littoral. Cette législation, qui est complétée par un dispositif réglementaire important dont la promulgation s’est étalée sur 7 années, à travers plusieurs décrets. Il s’agit du décret de 2004 instituant le commissariat littoral, du décret de 2006 instituant un conseil de coordination côtière, du décret de 2007 définissant les règles d’occupation et de construction du littoral, du décret 2006 réglementant la réalisation de routes longeant le littoral, du décret de 2009 relatif aux zones critiques du littoral et décret de 2009 relatif au plan d’aménagement côtier. « Ils ont les reins solides » Cependant, le fait que certains responsables, dont la mission prioritaire est de protéger les biens publics, ont failli à leur devoir, en adoptant l’attitude du Ponce Pilate, les atteintes au littoral sont de plus en plus signalées, y compris par des associations de protection de l’environnement et les constructions illicites dans ces zones se propagent au fil du temps, a estimé un cadre de l’urbanisme. Ce dernier dénonce clairement ces individus aux reins solides, qui ont bravé l’interdit, avec la complicité des hauts responsables de la wilaya, violant sans vergogne la franchise du domaine maritime. Une première dans les annales du pays, soutient-il. « Sinon, comment expliquer que des gens sans permis de construire puissent procéder au grand jour, à des travaux de terrassement et de réalisation, au niveau du domaine publique maritime dans susciter la moindre réaction des responsables en charge de protéger les biens de l’Etat », s’interroge l’un de nos interlocuteurs. Ce dernier signale qu’a Belvédère (Annaba), à Ain-Barbar (Seraïdi), à la fontaine romaine et à Bouchtot (Chetaibi) des dépassements sont actuellement commis. Ainsi, à Belvédère, des travaux de terrassement sont lancés en grande pompe, sans permis de construire, en l'attente de l'approbation d'un projet touristique ! À Ain-Barbar, des villas ont été réalisées dans une zone relevant du secteur, durant le mandat du maire sortant, dans l’opacité la plus totale au niveau d’un périmètre de moins de 300 mètres du rivage ? Du côté des hauteurs de la fontaine romaine de Chetaibi, c’est encore pire, ou un terrain classé « meuble », présente aujourd’hui plus que jamais à risques d’une catastrophe annoncée, après que la mafia du foncier ait pu mettre la main sur cette partie vulnérable de l’antique Tekkouche. Devant la démission sinon la complaisance des élus, la construction illicite s’est propagée pour atteindre aujourd’hui la baie Ouest et la zone balnéaire par excellence Bouchtot, à quelques trois km de la plage sable d’or, où des baraques sordides viennent se coller à la mer. De par sa situation géographique avantageuse et l’attrait qu’elle suscite cette zone touristique n’a pas échappé à la maffia du foncier et fait l’objet actuellement d’un trafic gigantesque.
« Actualité précédente
Un diplôme ne prouve rien
Actualité suivante »
Tourisme à Tipaza Une destination de rêve

Les Commentaires

La mafia font faire de notre litoral au lieu d'une barrière de corail et ben non ça sera....une barrière de béton armé? personne ne contrôle rien "évidemment" ce sont eux les plus gros magouilleurs! ma pauvre ville ils vont t'achever! que le bon Dieu punisse cette bande de vaut rien!...qui ne voit que l'argent QU'ils crèvent avec...bande de malfaiteurs et de saloparts arrièré...."j'irai craché sur vos tombes" d'avoir abimé ce petit paradis sur notre Terre!.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires