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Algérie-France : les détails de la visite d’Emmanuel Macron

Publié le 23/08/2022
Algérie-France : les détails de la visite d’Emmanuel Macron Le président français, Emmanuel Macron, arrivera le 25 du mois courant à Alger, en début d’après-midi, pour une visite de trois jours à l’invitation de son homologue, Abdelmadjid Tebboune. Selon une source diplomatique de l’entourage d’Emmanuel Macron, la journée de jeudi, date de son arrivée à Alger, sera consacrée exclusivement à des entretiens politiques avec le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, suivis d’un dîner d’Etat. La journée du vendredi est une séquence mémoire par excellence et qui débutera avec une escale au cimetière saint-Eugène, suivie d’un dialogue avec des jeunes, porté sur l’entrepreneuriat et l’innovation. Emmanuel Macron se rendra ensuite, à Oran, deuxième ville du pays, dans l’après-midi du vendredi, où un diner en petit comité est prévu à son honneur. La journée de samedi, troisième jour de sa visite, se veut quant à elle une séquence oranaise dédiée exclusivement à la culture et au sport. La délégation française devrait, entre autres, visiter la maison natale d’Yves Saint-Laurent. Le retour à Paris est prévu en début d’après-midi, selon la même source qui nous confie que le « focus de ce voyage, qui est une visite d’Etat et d’amitié, est la jeunesse, l’avenir et une nouvelle étape dans les relations bilatérales ». Mais ce sera aussi une « visite où le passé aura sa place mais tournée vers l’avenir », souligne notre source. Le gros focus sur la jeunesse, la créativité, l’innovation est exprimé par un échange à bâtons rompus avec plusieurs dizaines de jeunes, à Alger, sur tous les sujets. « Le cœur et l’objectif numéro un de la visite c’est la jeunesse », précise notre source. Quant au volet mémoriel, ce dernier aura sa place lors d’une escale prévue à Saint-Eugène, « mais ce ne sera pas le cœur de la visite ». « Le mémoriel est un volet important entre la France et l’Algérie mais c’est d’abord un travail franco-français. Et c’est ce qu’on est en train de faire dans le prolongement du rapport Stora », soutient une source diplomatique de l’entourage direct d’Emmanuel Macron. A comprendre qu’il n’y aura pas d’annonces marquantes et tranchantes sur la question de la mémoire, tout comme celle des essais nucléaires français en Algérie. Mais il sera question tout de même d’une visite du monument des martyres et d’un dépôt d’une gerbe de fleurs à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. « Le Président tenait absolument à aller en Algérie l’année du soixantenaire ; ça a une importance qu’il aille en Algérie cette année-là », a indiqué notre source. Un rabbin dans la délégation de Macron Sur la question des visas, notre source annonce des discussions entre Gerald Darmanin et son homologue algérien, soulignant que la question des visas et des réadmissions fait partie des sujets qui sont sur la table et « qui sont en train d’être réamorcés ». « Ça va beaucoup mieux, y compris sur la question des réadmissions. Il faut poursuivre et amplifier cette dynamique positive », estime notre source. Quant au volet économique, « il y aura des annonces assez classiques et d’autres sur des sujets plus innovants, tournés vers la jeunesse », fait constater notre source, non sans omettre de souligner que des personnalités emblématiques « de ce qui va bien entre nous, dont des chefs d’entreprise, des chefs cuisiniers, des gens qui ont une audience en Algérie et incarnent la réussite » seront de la délégation du Président français. « La délégation traduira le poids de cette diaspora, sa diversité, mais aussi sa valeur et son aura », explique notre source. Rachid Arhab, qui porte le projet Plume et le rabbin Haim Korsia feront partie de la délégation du Président français. Ali. T.
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Le président français, Emmanuel Macron, arrivera le 25 du mois courant à Alger, en début d’après-midi, pour une visite de trois jours à l’invitation de son homologue, Abdelmadjid Tebboune. Selon une source diplomatique de l’entourage d’Emmanuel Macron, la journée de jeudi, date de son arrivée à Alger, sera consacrée exclusivement à des entretiens politiques avec le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, suivis d’un dîner d’Etat.

La journée du vendredi est une séquence mémoire par excellence et qui débutera avec une escale au cimetière saint-Eugène, suivie d’un dialogue avec des jeunes, porté sur l’entrepreneuriat et l’innovation. Emmanuel Macron se rendra ensuite, à Oran, deuxième ville du pays, dans l’après-midi du vendredi, où un diner en petit comité est prévu à son honneur. La journée de samedi, troisième jour de sa visite, se veut quant à elle une séquence oranaise dédiée exclusivement à la culture et au sport. La délégation française devrait, entre autres, visiter la maison natale d’Yves Saint-Laurent. Le retour à Paris est prévu en début d’après-midi, selon la même source qui nous confie que le « focus de ce voyage, qui est une visite d’Etat et d’amitié, est la jeunesse, l’avenir et une nouvelle étape dans les relations bilatérales ». Mais ce sera aussi une « visite où le passé aura sa place mais tournée vers l’avenir », souligne notre source.

Le gros focus sur la jeunesse, la créativité, l’innovation est exprimé par un échange à bâtons rompus avec plusieurs dizaines de jeunes, à Alger, sur tous les sujets. « Le cœur et l’objectif numéro un de la visite c’est la jeunesse », précise notre source. Quant au volet mémoriel, ce dernier aura sa place lors d’une escale prévue à Saint-Eugène, « mais ce ne sera pas le cœur de la visite ». « Le mémoriel est un volet important entre la France et l’Algérie mais c’est d’abord un travail franco-français. Et c’est ce qu’on est en train de faire dans le prolongement du rapport Stora », soutient une source diplomatique de l’entourage direct d’Emmanuel Macron. A comprendre qu’il n’y aura pas d’annonces marquantes et tranchantes sur la question de la mémoire, tout comme celle des essais nucléaires français en Algérie. Mais il sera question tout de même d’une visite du monument des martyres et d’un dépôt d’une gerbe de fleurs à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. « Le Président tenait absolument à aller en Algérie l’année du soixantenaire ; ça a une importance qu’il aille en Algérie cette année-là », a indiqué notre source.

Un rabbin dans la délégation de Macron

Sur la question des visas, notre source annonce des discussions entre Gerald Darmanin et son homologue algérien, soulignant que la question des visas et des réadmissions fait partie des sujets qui sont sur la table et « qui sont en train d’être réamorcés ». « Ça va beaucoup mieux, y compris sur la question des réadmissions. Il faut poursuivre et amplifier cette dynamique positive », estime notre source. Quant au volet économique, « il y aura des annonces assez classiques et d’autres sur des sujets plus innovants, tournés vers la jeunesse », fait constater notre source, non sans omettre de souligner que des personnalités emblématiques « de ce qui va bien entre nous, dont des chefs d’entreprise, des chefs cuisiniers, des gens qui ont une audience en Algérie et incarnent la réussite » seront de la délégation du Président français.

« La délégation traduira le poids de cette diaspora, sa diversité, mais aussi sa valeur et son aura », explique notre source. Rachid Arhab, qui porte le projet Plume et le rabbin Haim Korsia feront partie de la délégation du Président français.

Ali. T.
Selon une source diplomatique de l’entourage d’Emmanuel Macron, la journée de jeudi, date de son arrivée à Alger, sera consacrée exclusivement à des entretiens politiques avec le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, suivis d’un dîner d’Etat.
La journée du vendredi est une séquence mémoire par excellence et qui débutera avec une escale au cimetière saint-Eugène, suivie d’un dialogue avec des jeunes, porté sur l’entrepreneuriat et l’innovation. Emmanuel Macron se rendra ensuite, à Oran, deuxième ville du pays, dans l’après-midi du vendredi, où un diner en petit comité est prévu à son honneur.
La journée de samedi, troisième jour de sa visite, se veut quant à elle une séquence oranaise dédiée exclusivement à la culture et au sport. La délégation française devrait, entre autres, visiter la maison natale d’Yves Saint-Laurent.
Le retour à Paris est prévu en début d’après-midi, selon la même source qui nous confie que le « focus de ce voyage, qui est une visite d’Etat et d’amitié, est la jeunesse, l’avenir et une nouvelle étape dans les relations bilatérales ». Mais ce sera aussi une « visite où le passé aura sa place mais tournée vers l’avenir », souligne notre source.
Le gros focus sur la jeunesse, la créativité, l’innovation est exprimé par un échange à bâtons rompus avec plusieurs dizaines de jeunes, à Alger, sur tous les sujets. « Le cœur et l’objectif numéro un de la visite c’est la jeunesse », précise notre source. Quant au volet mémoriel, ce dernier aura sa place lors d’une escale prévue à Saint-Eugène, « mais ce ne sera pas le cœur de la visite ». « Le mémoriel est un volet important entre la France et l’Algérie mais c’est d’abord un travail franco-français. Et c’est ce qu’on est en train de faire dans le prolongement du rapport Stora », soutient une source diplomatique de l’entourage direct d’Emmanuel Macron.
A comprendre qu’il n’y aura pas d’annonces marquantes et tranchantes sur la question de la mémoire, tout comme celle des essais nucléaires français en Algérie.
Mais il sera question tout de même d’une visite du monument des martyres et d’un dépôt d’une gerbe de fleurs à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. « Le Président tenait absolument à aller en Algérie l’année du soixantenaire ; ça a une importance qu’il aille en Algérie cette année-là », a indiqué notre source.
Un rabbin dans la délégation de Macron

Sur la question des visas, notre source annonce des discussions entre Gerald Darmanin et son homologue algérien, soulignant que la question des visas et des réadmissions fait partie des sujets qui sont sur la table et « qui sont en train d’être réamorcés ». « Ça va beaucoup mieux, y compris sur la question des réadmissions. Il faut poursuivre et amplifier cette dynamique positive », estime notre source. Quant au volet économique, « il y aura des annonces assez classiques et d’autres sur des sujets plus innovants, tournés vers la jeunesse », fait constater notre source, non sans omettre de souligner que des personnalités emblématiques « de ce qui va bien entre nous, dont des chefs d’entreprise, des chefs cuisiniers, des gens qui ont une audience en Algérie et incarnent la réussite » seront de la délégation du Président français.
« La délégation traduira le poids de cette diaspora, sa diversité, mais aussi sa valeur et son aura », explique notre source. Rachid Arhab, qui porte le projet Plume et le rabbin Haim Korsia feront partie de la délégation du Président français.

Le président français Emmanuel Macron effectuera une visite officielle en Algérie du 25 au 27 du mois courant à l’invitation du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Dans un communiqué publié par l’Elysée, il est clairement indiqué que le dernier échange téléphonique entre les deux chefs d’Etats a porté, entre autres, sur la préparation de la visite d’Emmanuel Macron en Algérie. « Le Président de la République a remercié son homologue pour son invitation à venir en visite en Algérie. Le Président de la République a confirmé qu’il se rendra en Algérie du 25 au 27 août 2022 », peut-on lire dans le communiqué diffusé le 20 août dernier par l’Elysée. « La conversation entre les deux présidents a notamment porté sur la préparation de ce déplacement qui contribuera à approfondir la relation bilatérale tournée vers l’avenir au bénéfice des populations des deux pays, à renforcer la coopération franco-algérienne face aux enjeux régionaux et à poursuivre le travail d’apaisement des mémoires », soutient ledit communiqué.

Cette visite devrait déblayer le terrain à l’avènement d’une nouvelle ère, tant il est vrai que le terrain du partenariat bilatéral était resté en jachère plusieurs années durant. Au chapitre de l’investissement direct français en Algérie, on y compte environ 220 entreprises françaises implantées sur le territoire algérien à travers des filiales, dont la participation française au capital est égale et/ou supérieure à 50%. Ces statistiques sur les implantations françaises en Algérie n’incluent pas les bureaux de représentation, les succursales et les participations françaises à moins de 50% au capital des entreprises, lit-on dans un décompte de la direction générale du Trésor français. Les investissements français en Algérie sont concentrés essentiellement dans les secteurs de banque et assurances, l’industrie manufacturière et l’industrie extractive. Cependant, le flux, en valeur, des IDE français vers l’Algérie se situent en troisième position, derrière l’Italie et l’Allemagne.

Des tendances à la baisse

Au plan des échanges, bien qu’ils soient en baisse ces dernières années, la France a conservé son rang de deuxième fournisseur et client de l’Algérie avec, au tableau, un volume d’échange de près de 7 milliards d’euros en 2020. Le dernier rapport des douanes algériennes contenant les statistiques du commerce extérieur de l’Algérie pour l’année 2020 fait état d’une valeur à l’importation de marchandise en provenance de la France de 3,6 milliards de dollars, en baisse de 14,77% par rapport à 2019. L’Algérie a quant à elle exporté pour 3,2 milliards de dollars à destination de l’hexagone en 2020, en baisse de 35,55%. Ces statistiques font de la France le deuxième fournisseur de l’Algérie après la Chine et le second client après l’Italie.

Cette tendance à la baisse a été confirmée pour le premier semestre de 2021. Le Trésor français dit avoir constaté un déclin des échanges durant la première moitié du précédent exercice avec, au tableau, une baisse de -2% des exportations de l’Algérie vers la France et de -18 % dans les ventes françaises à l’Algérie. Ces statistiques témoignent des efforts à consentir par les deux pays afin de hâter le pas aussi bien en matière des échanges qu’au chapitre purement de l’investissement, lequel vient de faire l’objet d’un nouveau cadrage juridique, en attendant la publication des textes d’application.

Les chefs d’entreprises des deux pays s’accordent à dire « que ça va beaucoup mieux », tant il est vrai que le dégel politique profite aussi aux affaires, en attendant le déblocage tant attendu avec l’adoption de la nouvelle loi sur l’investissement. Il y aurait environ 1200 projets d’investissement étranger en souffrance depuis 2019, à en croire des statistiques reprises par le Conseil national consultatif pour le développement des PME. Pour tenter d’insuffler une nouvelle dynamique au partenariat économique, une délégation de plusieurs chefs d’entreprises accompagnera Emmanuel Macron en Algérie. Il sera question également de l’innovation et de la place des jeunes dans cette dynamique.

Ali. T

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