« C’est comme si c’était mon pays » : l’union des supporteurs arabes derrière le Maroc avant le match contre l

« C’est comme si c’était mon pays » : l’union des supporteurs arabes derrière le Maroc avant le match contre l’Espagne
Article de Eric Collier • Il y a 45 min
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Les Lions de l’Atlas affrontent la Roja en huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar, mardi 6 décembre à 16 heures. Dans les rues de Doha, les fans de tous les pays arabes de la région soutiennent ardemment Achraf Hakimi et ses partenaires.

Des supporteurs du Maroc, lors du match face au Canada, à Doha, le 1er décembre 2022.
Des supporteurs du Maroc, lors du match face au Canada, à Doha, le 1er décembre 2022.
© Fournis par Le Monde
La rue, les halls d’hôtel, le souk, les fan-zones, la corniche, les abords de stade et même les banlieues les plus éloignées… Doha est un théâtre permanent depuis le début de la Coupe du monde, une grande scène où tout un chacun se promène souvent avec son costume favori, un maillot de foot – réplique plus ou moins fidèle de son équipe préférée –, ou un drapeau national enroulé sur les épaules, façon cape.

Coupe du monde 2022 : Maroc-Espagne, un huitième de finale aux allures de derby
Mais il faut se méfier des apparences, les couleurs affichées ne disent pas toujours toute la vérité. Omar, par exemple, un jeune Irakien de Bagdad qui prend le soleil de bon matin dans la fan-zone désertée de la corniche, a revêtu un tee-shirt du Brésil. Il adore Neymar et consorts, mais son équipe de cœur, depuis peu, c’est le Maroc. Le dernier pays arabe encore en lice dispute son huitième de finale contre l’Espagne, mardi 6 décembre à 16 heures, avec le soutien de tout le monde arabe, assure-t-il, comme tous les Qataris, les Saoudiens, les Yéménites ou les Palestiniens à qui nous avons posé la question.

Gala, l'interprète de Freed from Desire, prête à chanter au Qatar
Par Le Figaro
Publié le 04/12/2022 à 14:08
La chanteuse Gala, en concert aux Pays-Bas, en août 2022.
La chanteuse Gala, en concert aux Pays-Bas, en août 2022. Capture d'écran Youtube/VTM
La chanteuse italienne n'a pas été invitée à Doha mais ne verrait aucun inconvénient à s'y rendre compte tenu de la popularité de sa chanson auprès des fans de foot, a-t-elle confié au Parisien.

Oubliez Seven Nation Army, le nouvel hymne des stades s'appelle Freed from Desire. Le morceau de l'Italienne Gala qui avait eu son petit quart d'heure de gloire à la fin des années 1990 connaît depuis quelques d'année une seconde jeunesse. Relancée par des clubs de foot britanniques, la chanson a conquis les joueurs de l'équipe de France. Les Bleus l'ont ainsi entonné de très bon cœur dans leurs vestiaires, le 26 novembre, après la victoire arrachée face au Danemark lors de la coupe du monde qui se tient en ce moment au Qatar. Une célébration qui a ému Gala.




«La France a une place spéciale dans mon cœur en raison de l'amour qu'elle a toujours manifesté pour ma chanson et pour moi en tant qu'artiste !», a remercié la chanteuse sur ses réseaux sociaux, en réagissant le 27 novembre au clip énergique des Bleus après le match. Invitée à chanter aux Jeux olympiques d'hiver de 2014, à Sotchi, en Russie, l'interprète de Freed from Desire a déclaré qu'elle ne verrait également aucun inconvénient à se rendre au Qatar, si l'occasion se présentait.

«C'est toujours mieux que de ne pas venir»
«On ne me l'a pas demandé mais oui», a-t-elle affirmé dans un entretien accordé au Parisien . Je pense que l'on peut faire passer des messages à travers un tee-shirt ou une déclaration sur scène sur les femmes ou les droits de l'homme par exemple. C'est toujours mieux que de ne pas venir.» La chanteuse, qui prépare un nouvel album, avait ainsi profité de son invitation à Sotchi pour interpréter Let a Boy Cry, un morceau étrillant le masculinisme.


Les organisateurs de la coupe du monde de football, au Qatar, ont eu quelques difficultés à faire venir des artistes pour animer la cérémonie d'ouverture de la compétition, en novembre. Plusieurs vedettes telles que Rod Stewart, Dua Lipa ou encore Shakira ont refusé de participer aux concerts prévus en raison du non-respect des droits humains dans le pays. Ce n'est pas le cas de Gims. Partenaire de l'événement pour lequel il a fourni l'un des hymnes officiels,le rappeur participera à la cérémonie de clôture de la compétition, le 18 décembre.

Sauf invitation de dernière minute, Gala ne devrait pas être de la partie. Quoique disponible, l'intéressée ne s'en désole pas plus que ça. «Je ne suis pas Beyoncé, si je ne viens pas, tout le monde s'en fout !», s'est-elle amusée auprès de nos confrères.

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