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L'école et la mairie par Abdou BENABBOU Il était enfin temps de mettre de l'ordre dans le vaste environnem

Publié le 12/02/2023
L'école et la mairie par Abdou BENABBOU Il était enfin temps de mettre de l'ordre dans le vaste environnement de l'école algérienne pour se débarrasser d'une ivraie qui l'étouffait. Partagée entre les annexes des mairies et les services de l'éducation scolaire, elle avait du mal à assumer pleinement son statut d'institution nationale. En ne se préoccupant que de l'essentiel, l'autorité publique n'a accordé que peu d'attention à l'importante logistique qui devait l'accompagner. Le saugrenu dans les interférences a poussé des inconséquences jusqu'à contraindre, par exemple, des élèves de pourvoir eux-mêmes leurs classes en bâtonnets de craie. Ce n'est là qu'un détail parmi d'autres mais combien significatif d'une désolation et d'une véritable misère dans laquelle se trouvait l'école. Il n'était pas certes exigé d'un pays encore en voie de développement d'ériger l'école en paradis. Scolariser près de 10 millions d'enfants, soit un quart de la population, n'est pas à la portée de tous les Etats. D'autant que le taux d'analphabétisme était de l'ordre de 85% à l'orée de l'indépendance et qu'il est aujourd'hui à 7%. C'est cependant l'harmonisation de la participation de tous les acteurs impliqués dans la marche de l'éducation nationale qui a manqué. Avec évidence, planifier des supports névralgiques comme les cantines et les transports scolaires n'était déjà pas une sinécure quand la démographie galopante incontrôlée soumettait d'autres exigences considérées plus urgentes. Une vision à long terme et une planification mieux maîtrisée étaient sans conteste recommandées mais les priorités ont imposé leur diktat, et accentuer la moue face à ce qui a été réalisé jusqu'ici n'est pas faire preuve de sagesse et de pondération. Les cicatrices des écoles incendiées pendant la décennie noire n'ont pas encore disparu et le deuil des proches des enseignantes égorgées n'est pas à oublier. L'essentiel aujourd'hui est que l'on sente la nécessité d'apporter des corrections pratiques dans la marche de l'éducation scolaire en parachevant ce qui semblait être occulté et en fluidifiant autrement mieux la coordination entre l'école et la mairie.
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