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65e anniversaire de l’équipe de football du FLN : Ils étaient les militants ”balle aux pieds” de la cause nati

Publié le 22/04/2023
65e anniversaire de l’équipe de football du FLN : Ils étaient les militants ”balle aux pieds” de la cause nationale Par Rédaction Publié le 15 avri. 2023 à 18:45 65e anniversaire de l’équipe de football du FLN : Ils étaient les militants ”balle aux pieds” de la cause nationale Le 13 avril 1958 est né d’une nouvelle philosophie de la révolution, un ”onze” à nul autre pareil dans l’histoire du football : la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN), constituée de joueurs qui ont tout abandonné, dont une riche carrière professionnelle et pour certains la coupe du monde de 1958 en Suède pour porter, sur tous les continents, la lutte de libération nationale. Malgré l’interdiction de la FIFA de jouer et, surtout, de ne pas reconnaître le statut de cette équipe sur intervention de la France, le ”Onze de l’Indépendance” comme on l’appelait à l’époque, obtient très vite un énorme succès politique et diplomatique en Asie, en Europe et en Afrique où les joueurs de l’équipe du FLN obtiennent autant des succès sur les terrains de football qu’un soutien international jamais enregistré jusque-là pour une équipe de football, porte-voix de la lutte de libération d’un peuple. Ils sont là où les missions sont les plus difficiles, en particulier celle, sur les stades de football du monde, d’être les ambassadeurs de l’Algérie combattante, de la Révolution. L’indépendance acquise, ils ont poursuivi leur mission : celle de doter le football algérien de ses premières lettres de noblesse, ses premiers titres continentaux. Eux, ce sont ceux qui ont fait partie et porté haut son étendard, celui de l’Algérie combattante, l’équipe de football du FLN/ALN, composée et pensée par un orfèvre nommé Boumezrag, par les plus grands joueurs de football que les clubs de la France métropolitaine comptaient dans leurs rangs. Les Oualiken, Bentifour, Mustapha Zitouni, Mohamed Maouche, Rachid Mekhloufi, Abdelhamid Zouba, Abdelhamid Kermali, Said Amara, Abderrahmane Ibrir et toute l’équipe du FLN qui comptait 33 joueurs professionnels, ont écrit l’histoire de la révolution algérienne. Une histoire singulière, unique dans les annales des processus de décolonisation dans le monde : pacifiquement, par le sport, le football, un langage commun et simple à tous les peuples de la planète épris de paix, de partage et de prospérité partagée, loin des schémas impérialistes de domination du monde et d’accaparement des richesses, d’assujettissement des peuples. Ce qu’ont fait les 32 joueurs et les dirigeants de la mythique équipe de football du FLN, à leur tête Mohamed Boumezrag, est unique, historique, autant sur le plan politique, diplomatique que sportif : pareille stratégie de lutte avec un simple de ballon de football sur les terrains du monde n’a jamais été, auparavant utilisée comme arme de combat, comme stratégie de guerre d’indépendance. L’équipe du FLN a fait avancer la révolution de dix ans “L’équipe FLN a fait avancer la Révolution algérienne de dix ans”, avait dit Ferhat Abbas, président du GPRA. Une déclaration qui, mesurée à l’aune du temps et des événements politiques en France métropolitaine au milieu des années 1950, avec la chute de la 4eme république et le chaos politique qui s’en est suivi en France avant la naissance de la 5eme république, donne toute l’importance et la profondeur de la stratégie des responsables du FLN et de la révolution algérienne d’utiliser les armes les plus efficaces, y compris la diplomatie du sport, pour bouter la France et son armée de tortionnaires hors d’Algérie. La mission dévolue à des joueurs, pour la plupart jeunes, qui ont mis entre parenthèses une carrière professionnelle prometteuse, le confort social en France, une vie sans soucis et, pour certains, comme Mustapha Zitouni ou Rachid Mekhloufi de jouer la phase finale de la coupe du monde en Suède (1958), a été remplie lorsque, en juillet 1962 les Algériens sont sortis fêter leur Indépendance. Mais, pour ces guerriers des stades de football, les ambassadeurs sportifs de la révolution algérienne, commençaient, au lendemain de la guerre de libération, une seconde mission, encore plus importante, plus stimulante : former et encadrer les nouvelles générations de footballeurs algériens. Beaucoup ont, après avoir terminé une riche carrière dans les clubs professionnels européens, regagné le pays et entamé une carrière d’entraîneurs, dont celle de la sélection nationale. Cela a été en particulier le cas de Rachid Mekhloufi, Abdelhamid Zouba, Abdelhamid Kermali, Mohamed Maouche, Kader Firoud, Said Amara, Abdelaziz Bentifour ou encore Abderrahmane Ibrir et Bekhloufi. En 1975 Mekhloufi remporte la médaille d’or des JM et Kermali la coupe d’Afrique des Nations en 1990 à Alger. Baroudeurs des stades de football, militants “balle aux pieds” de la cause nationale, les 32 de l’équipe du FLN ont, eux également, écrit à leur manière, comme des artistes, l’histoire de la révolution. Mohamed Boumezrag en a été l’architecte, ce digne petit-fils de Hadj Ahmed Mohamed El Mokrani, ses amis l’orchestre de la révolution par le football.
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65e anniversaire de l’équipe de football du FLN : Ils étaient les militants ”balle aux pieds” de la cause nationale
Par Rédaction
Publié le 15 avri. 2023 à 18:45
65e anniversaire de l’équipe de football du FLN : Ils étaient les militants ”balle aux pieds” de la cause nationale
Le 13 avril 1958 est né d’une nouvelle philosophie de la révolution, un ”onze” à nul autre pareil dans l’histoire du football : la glorieuse équipe du Front de libération nationale (FLN), constituée de joueurs qui ont tout abandonné, dont une riche carrière professionnelle et pour certains la coupe du monde de 1958 en Suède pour porter, sur tous les continents, la lutte de libération nationale.

Malgré l’interdiction de la FIFA de jouer et, surtout, de ne pas reconnaître le statut de cette équipe sur intervention de la France, le ”Onze de l’Indépendance” comme on l’appelait à l’époque, obtient très vite un énorme succès politique et diplomatique en Asie, en Europe et en Afrique où les joueurs de l’équipe du FLN obtiennent autant des succès sur les terrains de football qu’un soutien international jamais enregistré jusque-là pour une équipe de football, porte-voix de la lutte de libération d’un peuple. Ils sont là où les missions sont les plus difficiles, en particulier celle, sur les stades de football du monde, d’être les ambassadeurs de l’Algérie combattante, de la Révolution.

L’indépendance acquise, ils ont poursuivi leur mission : celle de doter le football algérien de ses premières lettres de noblesse, ses premiers titres continentaux. Eux, ce sont ceux qui ont fait partie et porté haut son étendard, celui de l’Algérie combattante, l’équipe de football du FLN/ALN, composée et pensée par un orfèvre nommé Boumezrag, par les plus grands joueurs de football que les clubs de la France métropolitaine comptaient dans leurs rangs.

Les Oualiken, Bentifour, Mustapha Zitouni, Mohamed Maouche, Rachid Mekhloufi, Abdelhamid Zouba, Abdelhamid Kermali, Said Amara, Abderrahmane Ibrir et toute l’équipe du FLN qui comptait 33 joueurs professionnels, ont écrit l’histoire de la révolution algérienne. Une histoire singulière, unique dans les annales des processus de décolonisation dans le monde : pacifiquement, par le sport, le football, un langage commun et simple à tous les peuples de la planète épris de paix, de partage et de prospérité partagée, loin des schémas impérialistes de domination du monde et d’accaparement des richesses, d’assujettissement des peuples.

Ce qu’ont fait les 32 joueurs et les dirigeants de la mythique équipe de football du FLN, à leur tête Mohamed Boumezrag, est unique, historique, autant sur le plan politique, diplomatique que sportif : pareille stratégie de lutte avec un simple de ballon de football sur les terrains du monde n’a jamais été, auparavant utilisée comme arme de combat, comme stratégie de guerre d’indépendance.

L’équipe du FLN a fait avancer la révolution de dix ans

“L’équipe FLN a fait avancer la Révolution algérienne de dix ans”, avait dit Ferhat Abbas, président du GPRA. Une déclaration qui, mesurée à l’aune du temps et des événements politiques en France métropolitaine au milieu des années 1950, avec la chute de la 4eme république et le chaos politique qui s’en est suivi en France avant la naissance de la 5eme république, donne toute l’importance et la profondeur de la stratégie des responsables du FLN et de la révolution algérienne d’utiliser les armes les plus efficaces, y compris la diplomatie du sport, pour bouter la France et son armée de tortionnaires hors d’Algérie.

La mission dévolue à des joueurs, pour la plupart jeunes, qui ont mis entre parenthèses une carrière professionnelle prometteuse, le confort social en France, une vie sans soucis et, pour certains, comme Mustapha Zitouni ou Rachid Mekhloufi de jouer la phase finale de la coupe du monde en Suède (1958), a été remplie lorsque, en juillet 1962 les Algériens sont sortis fêter leur Indépendance. Mais, pour ces guerriers des stades de football, les ambassadeurs sportifs de la révolution algérienne, commençaient, au lendemain de la guerre de libération, une seconde mission, encore plus importante, plus stimulante : former et encadrer les nouvelles générations de footballeurs algériens.

Beaucoup ont, après avoir terminé une riche carrière dans les clubs professionnels européens, regagné le pays et entamé une carrière d’entraîneurs, dont celle de la sélection nationale. Cela a été en particulier le cas de Rachid Mekhloufi, Abdelhamid Zouba, Abdelhamid Kermali, Mohamed Maouche, Kader Firoud, Said Amara, Abdelaziz Bentifour ou encore Abderrahmane Ibrir et Bekhloufi. En 1975 Mekhloufi remporte la médaille d’or des JM et Kermali la coupe d’Afrique des Nations en 1990 à Alger.

Baroudeurs des stades de football, militants “balle aux pieds” de la cause nationale, les 32 de l’équipe du FLN ont, eux également, écrit à leur manière, comme des artistes, l’histoire de la révolution. Mohamed Boumezrag en a été l’architecte, ce digne petit-fils de Hadj Ahmed Mohamed El Mokrani, ses amis l’orchestre de la révolution par le football.

"Hommage aux 32 joueurs de l'équipe du FLN"

Sans oublier leur gardien des buts: ALI DOUDOU natif d'Annaba.
À propos
Abdelaziz Ben Tifour est un footballeur franco-algérien. Il est né le 25 juillet 1927 à Hussein Dey et mort le 19 novembre 1970 à Alger. Il évoluait au poste d'attaquant. Il est un des pionniers du football algérien, jouant en Tunisie et en France dans les années 1940 et 50. Wikipédia
Date/Lieu de naissance : 25 juillet 1927, Daïra de Hussein-Dey
Date de décès : 19 novembre 1970, Wilaya de Tizi Ouzou, Algérie
Taille : 1,65 m
1948-1954 : OGC Nice
1948-1958 : Total
1954-1956 : AS Troyes
1958-1962 : FLN
Rachid Mekhloufi

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Rachid Mekhloufi
Image illustrative de l’article Rachid Mekhloufi
Rachid Mekhloufi à l'AS Saint-Étienne dans les années 1950
Biographie
Nationalité Algérien
Français
Naissance 12 août 1936 (86 ans)
Sétif (Algérie française)
Taille 1,68 m (5′ 6″)
Période pro. 1954 – 1970
Poste Attaquant
Parcours junior
Années Club
?-1954 USM Sétif
Parcours senior1
Années Club M.(B.)
1954-1958 AS Saint-Étienne 118 (65)
1962 Servette Genève 14 (12)
1962-1968 AS Saint-Étienne 217 (85)
1968-1970 SÉC Bastia 77 (22)
Sélections en équipe nationale2
Années Équipe M.(B.)
1956-1957 France 4 (0)
1958-1962 FLN 40 (43)
1962-1968 Algérie 11 (5)
Parcours entraîneur
Années Équipe Stats
1968-1970 SÉC Bastia 26v 5n 28d
1971-1972 Algérie
1975-1979 Algérie
1981-1982 AS La Marsa
1982 Algérie
1992-1993 AS La Marsa
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
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Rachid Mekhloufi (également orthographié Mekloufi), né le 12 août 1936 à Sétif (Algérie), est un footballeur français et algérien devenu entraîneur.

Joueur de l'AS Saint-Étienne dans les années 1950, il quitte la France lors de la guerre d'Algérie puis revient jouer dans le club stéphanois de 1963 à 1968. Il devient ensuite entraîneur-joueur au SEC Bastia jusqu'en 1970 avant de connaître une carrière de sélectionneur. Il est considéré comme l'un des meilleurs joueurs algériens ayant évolué dans le championnat de France de football.

Au niveau international, il joue avec l'équipe de France en 1956, avant de rejoindre en 1958 l'équipe du FLN puis l'équipe d'Algérie1. Il compte quatre sélections en équipe de France entre 1956 et 1957, quarante sélections en équipe du FLN entre 1958 et 1962, et onze sélections en équipe d'Algérie entre 1962 et 1968.

Biographie

Mekhloufi avec l'équipe du FLN
Rachid Mekhloufi fait ses débuts au club de l'USM Sétif anciennement Union Sportive

Musulmane de Sétif. En 1954, à l’âge de 18 ans, et recommandé par Jean Snella, les recruteurs de l’AS Saint-Étienne viennent le chercher pour lui faire signer son premier contrat professionnel.

Il joue avec les Verts et il est reconnu comme l'un des meilleurs espoirs du football français. En 1957, il devient Champion de France avec ce club, pour lequel il inscrit 25 buts. Titulaire indiscutable à l’ASSE, il porte quatre fois le maillot de l'équipe de France A entre 1956 et 1957. Le 14 juillet 1957, à Buenos Aires, il est également sacré champion du monde avec l’équipe de France militaire.

Il figure sur les tablettes du sélectionneur national en vue de la Coupe du monde 1958 devant se dérouler en Suède au mois de mai.

Au cours du printemps 1958, sa carrière prend une tournure totalement inattendue. En effet, le 14 avril, en compagnie de Mokhtar Arribi (ex-lensois) et Abdelhamid Kermali (Olympique lyonnais), il rejoint la Tunisie via la Suisse afin de participer à la création de l’équipe du FLN.

La volonté de promouvoir pacifiquement la création d'un état indépendant algérien pendant la Guerre d'Algérie fédère de nombreux joueurs algériens qui jouent dans le championnat français. Avec l'équipe du FLN, Rachid dispute des matches de gala à travers le monde afin d'aider la cause algérienne2.

En 1962, la Guerre d'Algérie s'achève et l'équipe du FLN se dissout en mars 1962. Mekhloufi ne peut pas revenir tout de suite en France et se fait engager au Servette de Genève par l'ancien et futur entraîneur de Saint-Étienne, Jean Snella. Il suit alors Jean Snella en automne 1962 et retrouve ainsi les Verts. Certains s'inquiètent de la réaction du public face au retour du joueur mais cette dernière est positive3.

Sa carrière stéphanoise se poursuit jusqu’en 1968 ; il la conclut en marquant les deux buts de la victoire en finale de la Coupe de France qui permet aux Verts d’obtenir leur premier doublé Coupe-championnat.

Ayant rejoint Bastia en 1968 comme joueur, il y devient entraîneur-joueur en 1969. Il abandonne ensuite sa carrière de joueur pour devenir sélectionneur de l'équipe d'Algérie. Il est même brièvement président de la Fédération algérienne en 1988.

Il faut noter que Rachid Mekhloufi n'a jamais reçu de carton durant toute sa carrière sportive4.

Rachid Mekhloufi a été à la tête de plusieurs initiatives pour le développement du football en Afrique et notamment en Algérie. Étant premier leader de la Fondation du FLN, il a notamment lancé depuis 2010 un grand projet de création de plusieurs écoles de football 5.

En 2012, il est l'un des personnages clés du film documentaire d’Éric Cantona Les rebelles du football6. Dans ce documentaire, il décrit son choix de contribuer à la lutte pour l'indépendance de l'Algérie par un moyen pacifique, celui de quitter une prestigieuse carrière sportive en France pour être parmi le premier groupe constituant l'équipe de football du FLN à Tunis.

En 2013, il est nommé ambassadeur de l'ASSE7. Il continue à promouvoir l'idée d'un football rempli d'humanité, véritable levier de développement en Afrique et source de solidarité et de paix dans le monde. Il est aussi le grand-oncle de la poétesse Sabrina Desquiens-Mekhloufi 8. En 2014, généreusement, Rachid Mekhloufi contribue à la création du Musée de l'équipe de l'ASSE[réf. nécessaire].

En 2022, le magazine So Foot le classe dans le top 1000 des meilleurs joueurs du championnat de France, à la 25e place9.

Carrière
19??-1954 : USM Sétif Drapeau de l'Algérie française Algérie française
1954-1958 : AS Saint-Étienne Drapeau de la France France
1962 : Servette FC Drapeau de la Suisse Suisse
1962-1968 : AS Saint-Étienne Drapeau de la France France
1968-1970 : SC Bastia Drapeau de la France France10
Palmarès joueur
Joueur
Champion du monde militaire en 1957 à Buenos Aires
Champion de France en 1957, 1964, 1967 et 1968 avec l'AS Saint-Étienne
Champion de Suisse en 1962 avec le Servette FC
Vainqueur de la Coupe de France en 1968 avec l'AS Saint-Étienne
Champion de France de D2 en 1963 avec l'AS Saint-Étienne
Vainqueur du Challenge des champions en 1967 avec l'AS Saint-Étienne
Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1955 avec l'AS Saint-Étienne
Distinctions individuelles et record
Étoile d'Or France Football du meilleur joueur du championnat de France en 1964, en 1966 et en 1967 avec l'AS Saint-Étienne
2e meilleur buteur de l'histoire de l'AS Saint-Étienne (151 buts toutes compétitions confondues) derrière Hervé Revelli (209 buts)11.
Palmarès entraîneur
En club
Finaliste de la Coupe de Tunisie en 1993 avec le AS La Marsa
Avec l'équipe d'Algérie
Médaille d'Or aux Jeux méditerranéens en 1975 à Alger
Médaille d'Or aux Jeux Africains en 1978 à Alger
Participation à la Coupe du Monde en 1982 (premier tour)
Kader Firoud

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Kader Firoud
Image illustrative de l’article Kader Firoud
Kader Firoud en 1974.
Biographie
Nom Abdelkader Firoud
Nationalité Algérien
Français
Naissance 11 octobre 1919
Oran (Algérie française)
Décès 3 avril 2005 (à 85 ans)
Nîmes (France)
Taille 1,76 m (5′ 9″)
Période pro. 1935-1954
Poste Milieu défensif
Parcours junior
Années Club
- USM Oran
Parcours senior1
Années Club M.(B.)
1935-1936 USM Oran
1936-1939 MC Alger
1939-1941 USM Oran
1942-1945 Toulouse FC
1943-1944 EF Grenoble-Dauphiné
1945-1948 AS Saint-Étienne 105 (27)
1948-1954 Nîmes Olympique 213 (25)
Sélections en équipe nationale2
Années Équipe M.(B.)
1951-1952 France 6 (0)
Parcours entraîneur
Années Équipe Stats
1955-1964 Nîmes Olympique 178v 79n 115d
1963 Algérie 1v 1n 1d
1964-1967 Toulouse FC 50v 31n 46d
1969-1978 Nîmes Olympique 144v 91n 123d
1980-1981 Montpellier PSC 33v 14n 20d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).
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Abdelkader Firoud, connu sous le nom de Kader Firoud, né le 11 octobre 1919 à Oran et mort le 3 avril 2005 à Nîmes, est un footballeur algéro-français reconverti entraîneur. Il est 4 fois vice-champion de France en tant qu’entraîneur du Nîmes Olympique (1958 à 1960 puis 1972). Il est entraîneur français de l'année 1971.

Biographie
Fils d'un restaurateur, il est le frère de Mohamed Firoud, également footballeur, et le père d'Éric Firoud, homme politique, candidat aux élections municipales à Nîmes à plusieurs reprises1.

Kader Firoud débute dans les équipes de jeunes de l'USM Oran, il rejoint le Mouloudia Club d'Alger durant trois saisons dans le cadre de sa formation pour devenir instituteur qu'il a effectué à Alger. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se fait remarquer à l'occasion d'un match officieux entre l'équipe d'Afrique du Nord et celle de métropole. Il est ainsi recruté par Toulouse où il évolue de 1942 à 1945 avec un passage dans l'équipe Grenoble-Dauphiné, à la suite des réformes du Colonel Pascot. Il abandonne son poste d'attaquant pour devenir demi-aile. Après la guerre, il signe à Saint-Étienne (1945-1949) avant de rejoindre les Crocodiles nîmois alors en D2. Il y restera six saisons. Le transfert a porté sur un montant de 2,3 millions d'anciens francs. Kader Firoud est alors défini comme un joueur hargneux, habité par l'envie de vaincre. Il participe au Nîmes Olympique comme joueur de 1948 à 1954, et comme entraîneur de 1955 à 1964, puis de 1969 à 1978, avant de devenir manager général du club jusqu'en 1980.

Capitaine dès sa première saison, il joue un grand rôle dans l'accession de Nîmes en D1. Lors de la saison 1950-1951, Nîmes termine 4e du championnat et Firoud attire l'attention des sélectionneurs. Il fait ses débuts sous le maillot Bleu le 3 octobre 1951 à Highbury lors du match Angleterre-France. Malgré un but contre son camp, la France obtient le nul 2-2. Il fut également sélectionné lors des cinq autres matchs internationaux de cette saison. Lors de sa dernière sélection, Kader Firoud participe à un match amical en Belgique le 22 mai 1952 au stade du Heysel (score 1-2). Sa carrière de joueur est stoppée net par un grave accident de voiture dont il est victime, alors qu'il revient de Berne après avoir assisté à la finale de la Coupe du monde 1954.

Il devient entraîneur dès 1955 en prenant en mains « ses » Crocodiles nîmois, avec des entraînements réputés « à la dure » (1955 à 1962, puis 1969 à 1978). Ses années d'entraîneur sont considérées comme l'âge d'or du Nîmes Olympique : sous sa conduite, Nîmes joue en effet les premiers rôles en championnat. Trois fois deuxième, en 1958, 1959 et 1960, les joueurs se qualifient aussi par deux fois pour la finale de la Coupe de France, mais l'équipe échoue toujours au stade ultime, en 1958 et 1961. Le club remporte encore la Coupe Charles Drago en 1956, et participe au Challenge des champions en 1958.

En 1964, à la suite d'une proposition de Jean-Baptiste Doumeng, le président toulousain, il rejoint le club de la ville rose. Il y reste trois saisons, puis il devient directeur des sports de l'Algérie. Kader Firoud retrouve Nîmes entre 1969 et 1978 (vainqueur de la Coupe des Alpes en 1972, finaliste en 1976). Ultime mandat de 1980 à 1982 : il dirige Montpellier avec une promotion en Division 1 à la clé (1er du groupe A, et vice-champion de France de D2 1981).

Kader Firoud a dirigé depuis le banc le nombre record de 782 matchs de D1 (323 victoires, 264 défaites, 195 nuls) ; seul Guy Roux fait mieux. Sous sa direction, les internationaux d'origine gardoise René Girard, Michel Mézy, et Bernard Boissier ont émergé.

Palmarès
En tant que joueur
Champion de France de Division 2 en 1950 avec Nîmes
En tant qu'entraîneur
Championnat de France :
Vice-champion : 1958, 1959, 1960, 1972.
Finaliste de Challenge des champions : 1958
Finaliste de la Coupe de France : (2) 1958, 1961 avec Nîmes
Vainqueur de la Coupe Charles Drago 1956 avec Nîmes
Vainqueur de la Coupe des Alpes 1972 avec Nîmes
Finaliste : 1976
6 sélections en équipe de France A, de 1951 à 1952
Distinctions personnelles
Élu entraîneur français de l'année d'après le magazine France Football en 1971
Ali Doudou, l’enfant chéri de Annaba !
Le Onze de l’indépendance

Rédaction LNR

Qui est Ali Doudou ? Pour ceux qui ne le savent pas, il est l’unique footballeur gardien de but de l’US Bone dans les années 1945 à 1958, qui avait gardé les buts également de l’équipe de l’Armée de libération nationale au début des années 1957 avant de faire partie de la formation de la Liberté, celle de la noble cause pour l’indépendance de l’Algérie, du Front de libération nationale de 1958 à 1962. Il est le seul joueur rescapé de la formation de l’Armée de libération nationale à avoir porté celle du FLN, il a toujours porté les couleurs du grand club de l’US Bone devenue USM Annaba après l’indépendance. Cette dernière remporte le Championnat d’Algérie en 1964. Ali Doudou continue de jouer avec son club de toujours jusqu’au jour où il décide de raccrocher les crampons en 1968 afin de faire carrière en qualité d’entraîneur et s’occupe de la formation des jeunes.Ali Doudou a reçu le prix d’el Athir en 1986 à l’âge de 59 ans, il est né le 5 janvier 1927 et décède le 5 septembre 2014 à l’age de 87 ans.
Une année avant la formation de l’équipe du Front de libération nationale, deux anciens joueurs et entraîneurs algériens ont décidé de former à Tunis, la première sélection nationale qui allait représenter l’Algérie, il s’agit de Ahmed Benelfoul et Habid Draoua : en 1956 l’équipe est formée et en amie 1957, cette formation est approuvée par le Front de libération nationale et décide qu’elle représentera l’Armée de libération nationale, une partie des footballeurs sont venus des maquis, l’équipe était composée essentiellement de joueurs amateurs évoluant dans le Championnat en Algérie à l’image des Ali Doudou et autres et aussi des footballeurs tunisiens, la première rencontre fut disputée le 1er juin 1957 contre la Tunisie au stade Chadly Zouiten à Tunis, la formation de l’ALN ira disputer d’autres rencontres dans le monde arabe jusqu’à sa dissolution en avril 1958 avec la création de celle des footballeurs professionnels sous l’égide du FLN. Ali Doudou a eu l’honneur et le mérite d’avoir fait partie de la glorieuse formation de football de l’Armée de libération nationale puis du Front de libération nationale constitué de footballeurs professionnels.


Ali Doudou a fait son apprentissage comme gardien de but à l’USB, celle que l’on surnomme el Bouni et qui a pris le nom de l’USM Annaba par la diversité de son fruit très estimé dans cette région et qui n’est autre que El Annab ! Il a fait partie de la grande génération de joueurs annabi de l’époque, il a côtoyé les meilleurs de sa génération et il a gravi les échelons pour en devenir l’un des meilleurs gardiens de sa génération, il était très spectaculaire réalisant des arrêts impossibles avec l’agilité d’un chat, il était maître de sa surface de réparation, il lui arrivait de commettre des erreurs, des bévues monumentales impardonnables qui coupaient les jambes à ses coéquipiers et pesaient beaucoup sur le résultat final d’une rencontre de football. Mais au fur et à mesure qu’il prenait de l’âge, il est devenu assidu aux entraînements et même il avait travaillé si dur car avec le temps, Ali Doudou était parvenu à discipliner ses sorties et à capter les centres aériens des attaquants adverses au lieu de dégager du point ou n’importe comment. Ali Doudou était très doué comme gardien de but et avec une certitude avec le recul dans le temps, beaucoup de présidents de clubs voulaient s’offrir ses services, mais lui il adorait son club natal de l’USB, il était très fidèle à la grande Annaba et qui pour tout l’or du monde, il ne voulait quitter. Il était doté d’un grand gabarit et d’un excellent coup d’œil. Les Annabis, les joueurs de la formation de l’ALN, les joueurs professionnels du Front de libération nationale n’oublieront jamais ce grand gardien qui leur a procuré de la joie et du bonheur. Les Algériens gardent de lui un souvenir d’un excellent gardien de but et de mémoire sportive, jamais la ville de Annaba n’a connu un personnage aussi gentil, aussi sportif que lui. Ali Doudou était un gardien de but des plus complets de sa génération, sur le terrain comme dans la vie publique, la gentillesse et la simplicité l’ont toujours caractérisé.
Dans les années post-indépendance, chacun rêvait de ressembler à Ali Doudou, d’être un footballeur nationaliste, patriotique et défendre la noble cause de l’Algérie libre et indépendante, il a fait partie de la glorieuse formation du Onze de l’indépendance et de celle de l’Armée de libération nationale, il a fait partie des grands meubles du football algérien, il est le seul à rejoindre le Onze de l’indépendance sans être un professionnel de l’Hexagone, il était sorti de la grande école de l’USM Annaba avec lequel il gorgera ses armes techniques, notamment son jeu d’anticipation, son placement et la relance de la balle du pied ou de la main, il était l’élégance même sur un terrain de football. Kouider Djouab
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