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Un gisement à creuser De notre bureau à Béjaïa : Mustapha Laouer L’Algérie mise énormément sur le secteur de

Publié le 06/05/2023
Un gisement à creuser De notre bureau à Béjaïa : Mustapha Laouer L’Algérie mise énormément sur le secteur des mines, sous-exploité durant plusieurs décennies, et qui s'inscrit désormais au cœur de la stratégie de diversification de l'économie nationale, grâce, notamment, à la révision de son cadre législatif et au lancement de mégaprojets structurants. Avec un potentiel de plus de 1.000 ressources minérales souterraines, notamment le fer, le phosphate, le zinc, l'or et le manganèse, le secteur minier en Algérie recèle des potentialités énormes. Le 6 mai 1966, les mines ont été nationalisées avec la création du Bureau algérien de recherches et d’exploitations minières (BAREM), remplacé par la Société nationale de recherches et d'exploitations minières (SONAREM). Toutefois, la restructuration de la SONAREM, à partir de 1983, a conduit à l'arrêt du développement de plusieurs opérations se rapportant notamment aux phosphates, aux minerais de fer, aux marbres et autres, causant également la perte du savoir-faire capitalisé dans l'engineering minier. A cet effet, il fallait exploiter le secteur des mines à travers de nouvelles découvertes de gisements et améliorer le rendement pour favoriser le développement économique. Une multitude de projets miniers ont été alors lancés, avec la mise en valeur rapide de plusieurs gisements, à l'instar du gisement mercuriel de Bou Ismaïl, des carrières de calcaires de mines de plomb et zinc, ainsi que le développement de la production des mines de fer de Ouenza et de Boukhadra, et de celles de phosphates du complexe minier de Djebel Onk. Une nouvelle vision a été décidée à travers un plan d’action pour redynamiser le secteur. Cette situation de sous exploitation des ressources minières a conduit les hautes autorités du pays, sous les orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à adopter un plan d'action (2020-2024) visant à redynamiser le secteur et lui permettre une meilleure contribution dans la croissance de l'économie nationale et la création d'emplois, notamment dans les zones désormais désenclavées. Les priorités de cette nouvelle politique sont principalement la révision du cadre législatif, le développement et la modernisation de la cartographie minière, la concrétisation des grands projets industriels structurants ainsi que le développement du capital humain. De même, la révision du cadre législatif du secteur minier devra permettre de faciliter les procédures et de réduire la période d'étude des dossiers relatifs aux autorisations d'exploration et d'exploitation des ressources minières, et mettra en place plusieurs incitations financières et fiscales, ainsi que des mesures attractives au profit des investisseurs tant algériens qu'étrangers. Il est également question de modernisation de la cartographie minière nationale à même de proposer des informations géologiques de qualité et un inventaire minier détaillé aux investisseurs en vue d'encourager l'exploration. Dans ce cadre, le développement des «axes structurants», tels que la mine de fer de Gara Djebilet, les gites et gisements aurifères du Hoggar, le plomb et le zinc d’Oued Amizour (Béjaïa), le phosphate de Bled El-Hadba (Tébessa et tout l'Est algérien), a été mis au centre des actions engagées. M. L.
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Un gisement à creuser

De notre bureau à Béjaïa : Mustapha Laouer

L’Algérie mise énormément sur le secteur des mines, sous-exploité durant plusieurs décennies, et qui s'inscrit désormais au cœur de la stratégie de diversification de l'économie nationale, grâce, notamment, à la révision de son cadre législatif et au lancement de mégaprojets structurants.

Avec un potentiel de plus de 1.000 ressources minérales souterraines, notamment le fer, le phosphate, le zinc, l'or et le manganèse, le secteur minier en Algérie recèle des potentialités énormes. Le 6 mai 1966, les mines ont été nationalisées avec la création du Bureau algérien de recherches et d’exploitations minières (BAREM), remplacé par la Société nationale de recherches et d'exploitations minières (SONAREM). Toutefois, la restructuration de la SONAREM, à partir de 1983, a conduit à l'arrêt du développement de plusieurs opérations se rapportant notamment aux phosphates, aux minerais de fer, aux marbres et autres, causant également la perte du savoir-faire capitalisé dans l'engineering minier.
A cet effet, il fallait exploiter le secteur des mines à travers de nouvelles découvertes de gisements et améliorer le rendement pour favoriser le développement économique. Une multitude de projets miniers ont été alors lancés, avec la mise en valeur rapide de plusieurs gisements, à l'instar du gisement mercuriel de Bou Ismaïl, des carrières de calcaires de mines de plomb et zinc, ainsi que le développement de la production des mines de fer de Ouenza et de Boukhadra, et de celles de phosphates du complexe minier de Djebel Onk.
Une nouvelle vision a été décidée à travers un plan d’action pour redynamiser le secteur.
Cette situation de sous exploitation des ressources minières a conduit les hautes autorités du pays, sous les orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à adopter un plan d'action (2020-2024) visant à redynamiser le secteur et lui permettre une meilleure contribution dans la croissance de l'économie nationale et la création d'emplois, notamment dans les zones désormais désenclavées. Les priorités de cette nouvelle politique sont principalement la révision du cadre législatif, le développement et la modernisation de la cartographie minière, la concrétisation des grands projets industriels structurants ainsi que le développement du capital humain. De même, la révision du cadre législatif du secteur minier devra permettre de faciliter les procédures et de réduire la période d'étude des dossiers relatifs aux autorisations d'exploration et d'exploitation des ressources minières, et mettra en place plusieurs incitations financières et fiscales, ainsi que des mesures attractives au profit des investisseurs tant algériens qu'étrangers.
Il est également question de modernisation de la cartographie minière nationale à même de proposer des informations géologiques de qualité et un inventaire minier détaillé aux investisseurs en vue d'encourager l'exploration. Dans ce cadre, le développement des «axes structurants», tels que la mine de fer de Gara Djebilet, les gites et gisements aurifères du Hoggar, le plomb et le zinc d’Oued Amizour (Béjaïa), le phosphate de Bled El-Hadba (Tébessa et tout l'Est algérien), a été mis au centre des actions engagées.

M. L.
aux minerais:

De fer, aux marbres et autres...

Une multitude de projets miniers ont été alors lancés, avec la mise en valeur rapide de plusieurs gisements, à l'instar du gisement mercuriel de Bou Ismaïl, des carrières de calcaires de mines de plomb et zinc, ainsi que le développement de la production des mines de fer de Ouenza et de Boukhadra, et de celles de phosphates du complexe minier de Djebel Onk.
Une nouvelle vision a été décidée à travers un plan d’action pour redynamiser le secteur.
Il est également question de modernisation de la cartographie minière nationale à même de proposer des informations géologiques de qualité et un inventaire minier détaillé aux investisseurs en vue d'encourager l'exploration. Dans ce cadre, le développement des «axes structurants», tels que la mine de fer de Gara Djebilet, les gites et gisements aurifères du Hoggar, le plomb et le zinc d’Oued Amizour (Béjaïa), le phosphate de Bled El-Hadba (Tébessa et tout l'Est algérien), a été mis au centre des actions engagées.
Liste de mines en Algérie

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Voici une liste de mines situées en Algérie triées par type de production.

Par production
Phosphate
Mine de Djebel Onk
Mine de Bled El Hadba
Minerai de fer
Mine d'Ouenza
Mine de Gara Djebilet
Diamant et pierres précieuses
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Or, argent et platine
Mine d'Amesmessa
Mine de Tirek
Mine d'Isselfène
Mine de Seldar
Mine d'Iderksi
Antimoine
Mine d'antimoine d'Aïn Kerma
Mine du Nador N'Baïls
Plomb, zinc et cuivre
Mine de Boussoufa1
Mine d'Aïn Barbar
Mine de Chaabet El Hamra
Mine d'El Abed
Mine de Oued Amizour
Uranium
Mine de Timgaouine
Mine d'Abankor
Mine d'El-Bema
Mine d'Ait-Oklan
Mine de Tahaggart
Mine d'Asseo
Manganèse
Mine de Guettara2
Baryte
Soufre natif
Charbon
Sels potassiques
Les réserves de pierres précieuses en Algérie sont inexploitées!.
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