ALG - ANG : Tout n'est pas à jeter !
PAR WALID L MARDI 16 JANVIER 2024
Djamel Belmadi
L'Équipe Nationale débute mal sa Coupe d'Afrique des Nations en concédant le match nul face à l'Angola (1-1). Avant de sombrer dans le pessimisme et de vouloir tout changer, il convient de faire une lecture apaisée de cette rencontre.
Évidemment, le scénario n'était pas celui escompté. L'Algérie, clairement revancharde après une année 2022 désastreuse qui l'a vu sortir au premier tour de la CAN puis ne pas se qualifier pour la Coupe du Monde, souhaitait à tout prix l'emporter.
Deux visages ont été proposés par notre sélection, qui s'est d'abord montrée dominatrice avant de clairement reculer. Plutôt que de jeter le bébé avec l'eau du bain, il convient de revenir, dans le calme, sur ce premier match des Verts.
DE SÉRIEUSES RAISONS D'Y CROIRE EN PREMIÈRE MI-TEMPS
L'Algérie a entamé sa rencontre sur les chapeaux de roue. Un pressing tout terrain, une qualité technique et des combinaisons qui en ont réjoui plus d'un, notamment parce que nous n'avons pas toujours brillé dans le jeu ces derniers mois, telles sont les clefs de la première mi-temps algérienne.
En ce qui concerne les joueurs, difficile de faire la fine bouche face à la première période du côté gauche de l'EN. Rayan Aït-Nouri est intenable et se montre très performant, aussi bien offensivement que défensivement. Youcef Belaïli fait montre de sa qualité de passe remarquable, ce même s'il ne brille pas particulièrement par ses habituels dribbles. En pointe, Baghdad Bounedjah se montre clinique et transforme les deux seules vraies occasions qu'il a, notamment sur un superbe retourné acrobatique qui est malheureusement signalé hors-jeu.
Si le milieu de terrain n'est pas particulièrement en vue à la construction, il l'est bien davantage à la récupération. Ismaël Bennacer et Farès Chaïbi, qui n'ont clairement pas réalisé leur meilleur match en sélection, harcèlent constamment le porteur de balle adverse et ont largement facilité la domination totale de l'Algérie, installée dans le camp adverse et ne concédant que très peu d'occasions.
En résumé, la première période de l'Équipe Nationale est une réussite totale. On peut regretter ne pas avoir alourdi le score, d'autant plus lorsque l'on connaît le scénario qui suivra, mais le visage présenté par cette équipe reflète bien son potentiel. De ces 45 minutes, il y a beaucoup à retenir et une continuité à bâtir.
Les Commentaires
PAR WALID L MARDI 16 JANVIER 2024
Djamel Belmadi
L'Équipe Nationale débute mal sa Coupe d'Afrique des Nations en concédant le match nul face à l'Angola (1-1). Avant de sombrer dans le pessimisme et de vouloir tout changer, il convient de faire une lecture apaisée de cette rencontre.
Évidemment, le scénario n'était pas celui escompté. L'Algérie, clairement revancharde après une année 2022 désastreuse qui l'a vu sortir au premier tour de la CAN puis ne pas se qualifier pour la Coupe du Monde, souhaitait à tout prix l'emporter.
Deux visages ont été proposés par notre sélection, qui s'est d'abord montrée dominatrice avant de clairement reculer. Plutôt que de jeter le bébé avec l'eau du bain, il convient de revenir, dans le calme, sur ce premier match des Verts.
DE SÉRIEUSES RAISONS D'Y CROIRE EN PREMIÈRE MI-TEMPS
L'Algérie a entamé sa rencontre sur les chapeaux de roue. Un pressing tout terrain, une qualité technique et des combinaisons qui en ont réjoui plus d'un, notamment parce que nous n'avons pas toujours brillé dans le jeu ces derniers mois, telles sont les clefs de la première mi-temps algérienne.
En ce qui concerne les joueurs, difficile de faire la fine bouche face à la première période du côté gauche de l'EN. Rayan Aït-Nouri est intenable et se montre très performant, aussi bien offensivement que défensivement. Youcef Belaïli fait montre de sa qualité de passe remarquable, ce même s'il ne brille pas particulièrement par ses habituels dribbles. En pointe, Baghdad Bounedjah se montre clinique et transforme les deux seules vraies occasions qu'il a, notamment sur un superbe retourné acrobatique qui est malheureusement signalé hors-jeu.
Si le milieu de terrain n'est pas particulièrement en vue à la construction, il l'est bien davantage à la récupération. Ismaël Bennacer et Farès Chaïbi, qui n'ont clairement pas réalisé leur meilleur match en sélection, harcèlent constamment le porteur de balle adverse et ont largement facilité la domination totale de l'Algérie, installée dans le camp adverse et ne concédant que très peu d'occasions.
En résumé, la première période de l'Équipe Nationale est une réussite totale. On peut regretter ne pas avoir alourdi le score, d'autant plus lorsque l'on connaît le scénario qui suivra, mais le visage présenté par cette équipe reflète bien son potentiel. De ces 45 minutes, il y a beaucoup à retenir et une continuité à bâtir.